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Les articles de la catégorie Régime

Comment fabriquer du muscle à plus de cinquante ans ?

On a dû vous expliquer que c’était foutu.

Des savants ont dû vous dire qu’il n’y a évidemment plus de possibilité de construire de la masse musculaire passer un certain âge.

Et pour beaucoup la frontière où tout bascule arrive parfois très tôt, en effet, dès 35 à 40 ans, ça devient difficile, n’est-ce pas ?


…parce que la machine est usée et le métabolisme est bien moins actif.

Les taux hormonaux ont chuté, la testostérone fond comme neige au soleil, sans parler de l’hormone de croissance qui n’est plus qu’un vieux souvenir.

Pour les femmes, la ménopause a tout emporté, la tonicité musculaire et la fermeté des tissus en général ainsi que le désir sexuel.

La cellulite a pris une place importante dans le corps entre les muscles et la peau mais également dans l’esprit où elle siège de façon omniprésente.

Nous sommes minutieusement conditionnés.

Passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible.

L’intellect et le physique déclinent.

Prendre du muscle est exclu et le conserver semble du domaine de la magie.

Tout comme perdre de la graisse reste un doux fantasme.

Et maintenir une activité sportive et des relations sexuelles régulières, conserver sa souplesse, sa tonicité posturale, être vivant tout simplement tombent progressivement dans les oubliettes.

Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.

Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.

D’autres avant nous l’ont vécue et nous la transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement de ne pas se sentir seuls.

J’ai un conseil majeur à vous donner, ne les écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.

Si votre désir est d’être en super forme à 50 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.

Écoutez et suivez les bons exemples: celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.

À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 50 ans…

A tous ceux qui veulent continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.

Voici mes cinq règles qui vont vous aider à prendre de la masse musculaire, même après cinquante ans.

1) Appliquez à la lettre les paramètres d’intensité.

C’est pratiquer la culture physique dans les règles de l’art.

Respecter le mouvement, sa gestuelle et son amplitude et adoptez une position ergonomique.

Pratiquez l’activité en pleine conscience et par conséquent dans le contrôle.

Ne vous servez pas de l’inertie ni des muscles parasites.

Ainsi la charge ne devient plus l’unique objectif, vous préservez vos articulations, vos tendons, vos ligaments.

Vous avez tout le loisir de vous concentrer sur le groupe musculaire que vous travaillez en limitant considérablement les traumatismes.

Lorsque l’on a 50 ans c’est une chose essentielle.

Je vous invite à télécharger mon eBook, les paramètres d’intensité y sont expliqués en détails.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

2) Utilisez les charges justes pendant votre entraînement.

Utiliser la charge juste, c’est la charge qui permet l’exécution parfaite.

Les poids utilisés ne doivent être ni trop lourds pour basculer dans la pratique sauvage, ni trop légers ce qui ne vous permettrez pas alors de mettre suffisamment d’intensité durant l’exercice.

La charge juste n’est évidemment pas liée au pourcentage de votre répétition maximum, du genre 70 % de la 1RM.

Non, celle-ci est également fonction de la forme du moment et peut varier d’une séance à une autre.

3) Faites du cardio mais pas n’importe lequel!

J’ai écrit très récemment un article sur ce sujet:

Le cardio training pour la super sèche

Il concerne la super sèche mais pas que, inspirez-vous en !

Faites du cardio à haute intensité pour des raisons d’efficacité, afin de préserver votre masse musculaire et augmenter la perte de graisse.

Mais également pour l’économie, une fois de plus, de votre structure, les cartilages, les articulations, les tendons et ligaments.

Arrêtez de pédaler mollement ou de faire de l’elliptique sans conviction pendant des heures.

Je vous le certifie, vous perdez un temps précieux pour pas grand chose.

Le bénéfice en terme d’amélioration des capacités cardio-vasculaire est faible lorsque l’on pratique un entraînement cardio à faible intensité.

4) Consommez une alimentation conforme à vos objectifs.

Vous ne pouvez pas avoir un véritable désir d’améliorer votre condition physique et votre esthétique si vous ne vous alimentez pas en conséquence.

C’est totalement exclu et particulièrement lorsque vous passez la cinquantaine, nous avons une nécessité d’être hygiéniste à cet âge là.

Si l’ensemble des paramètres ne sont pas harmonisés, alors, n’espérez même pas une seconde améliorer quoi que ce soit.

Votre alimentation doit être la moins industrielle possible, biologique de préférence issue de circuits courts si possible.

Les additifs, pesticides, antibiotiques ou autres hormones, ne sont pas les bienvenus dans votre corps.

Ils vous empoisonnent à petit feu et par conséquent freinent le bon fonctionnement de votre système organique.

L’alimentation industrielle anéantit votre progression, elle est acide et nutritionnellement pauvre.

Elle vous empêche de récupérer et donc de construire dans les meilleures conditions votre masse musculaire.

Mangez des aliments simples, des aliments qui existent en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Contrôlez vos apports nutritionnels, protéines, lipides, glucides ainsi que leur quantité, c’est-à-dire vos apports énergétiques.

Mangez donc protéiné, au moins 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps.

Consommez essentiellement des glucides lents possédant des index glycémique bas.

Limitez au minimum les lipides tout en privilégiant l’origine végétale.

Mangez des fruits et des légumes, ils sont riches en micro nutriments et en fibres.

Ils sont excellents pour votre longévité, votre récupération et permettent de limiter les apports caloriques grâce à leur côté satiétant.

5) Cultivez un état d’esprit adéquat.

Ayez confiance en vous, soyez certain que même à 50 ans et plus, il est tout à fait possible d’améliorer son état physique général et d’augmenter sa masse musculaire.

J’encadre des individus hommes et femmes de plus de 50 ans qui ont de meilleurs résultats que des jeunes gens de 25 ans.

Ils sont extrêmement motivés, ils ont changé leur alimentation, leur entraînement et surtout leur état d’esprit.

Ils n’émettent aucun doute dans leur évolution physique.

Tous ces gens savent avec une foi absolue que c’est possible, alors, ça devient possible.

En conclusion, vous comprendrez bien que la recette idéale pour stopper toute évolution et bien sûr toute progression musculaire, est:

La mauvaise alimentation, l’inactivité, la consommation excessive de médicaments lorsque vous n’en avez pas besoin auxquelles vous rajoutez un état d’esprit de souffrance.

Ouvrez le champ des possibles !

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La super sèche et l’âge

La super sèche est un sujet que je développe, depuis environ un mois, sous plusieurs aspects.

L’alimentation et le régime de cétose y compris, qui sont bien sûr pour une part importante dans le processus mais également l’activité physique par la culture physique ainsi que l’entraînement cardio.

J’ai traité aussi au travers de quatre « épisodes », les compléments alimentaires.

Les protéines et acides aminés, les coupe-faim et diurétiques, les brûleurs de graisses, les vitamines et minéraux, les plantes et les autres substances organiques…

Je vous livre ci-dessous l’ensemble des liens qui concerne le sujet de la « super sèche »

L’entrainement pour la super sèche.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)
Protéines – Brûleurs – Acides aminés.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)
Vitamines et minéraux
Les compléments alimentaires pour la super sèche (4ème partie)
Les autres substances populaires communément associées au régime de super sèche.

Je m’attaque aujourd’hui à un sujet sensible s’il en est: la super sèche et l’âge.

Il y a-t-il un âge au-delà duquel ce n’est plus possible de sécher ?

En avons-nous les capacités passer 40 ans ? 50 ans ?

Est-ce que notre métabolisme en est capable ?

Est-ce que notre intégrité physique n’en sera-t-elle pas affectée ?

Je voudrais faire une petite mise au point:Un de mes lecteurs, une lectrice pour être plus juste, m’a posé la question suivante :

Mais quelle est la différence entre la super sèche et la sèche ?

Sécher est devenu un terme générique, un lieu commun.

Dès qu’il est question de se mettre au régime, d’envisager de perdre son adiposité, alors, avec tout le folklore qui est de mise autour de la sphère musculation-fitness, et curieusement bien au-delà aujourd’hui, on emploie le terme « sécher ».

De mon point de vue, sécher, employé à toutes les sauces, est à la super sèche ce qu’est le jeûne intermittent au jeûne véritable.

La « super sèche » est donc un terme que j’emploie pour différencier le processus véritable de la lubie passagère.

Ceci étant dit, y a-t-il un âge au-delà duquel la super sèche n’a plus raison d’être ?

Pour des raisons de santé ?

Ou pour les raisons d’éthique liée à l’âge ?

Je le rappelle à nouveau, la super sèche est un processus qui induit un état de « déséquilibre ».

En effet, lorsque l’on abaisse son pourcentage de masse grasse en dessous de 10 % et parfois même en dessous de 5 %, cela ne peut être atteint qu’en poussant les curseurs au maximum.

Cette performance demande à l’ensemble de la machine humaine un travail colossal, tant au niveau physique que psychologique.

L’ensemble corps/esprit doit être dans un état de fonctionnement parfait pour métaboliser, assimiler, récupérer et intégrer.

Tout est dit !

Ce sont vos capacités qui détermineront vos aptitudes.

L’âge seul ne doit pas être limitant.

Je vois des individus de plus de 50 ans avec un taux de masse grasse très faible parce qu’ils l’ont décidé et qu’ils ont évidemment des organes sains en parfait état de fonctionnement, une hygiène alimentaire et sportive quasi irréprochable.

Ils ont également un état d’esprit qui ne s’embarrasse pas du cloisonnement qu’impose la pensée collective.

Lorsqu’ils décident de monter d’un cran et de passer à la super sèche, le corps et l’esprit réagissent au diapason avec une grande réactivité.

Quand on estime, en notre âme et conscience, que nos actions sont bonnes pour nous, quelles sont un vrai bénéfice pour notre bien-être, alors, elles le sont.

J’ai connu de jeunes athlètes s’engager dans la super sèche alors que la relation qu’ils avaient avec la nourriture était compulsive et donc extrêmement compliquée.

Parfois leurs santés physiques n’étaient pas non plus optimum, certains avaient des surcharges importantes dont il fallait se débarrasser avant de s’engager dans le process extrême de la super sèche.

C’est partir avec un handicap de poids, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, lorsqu’il faut perdre 20 ou 25 kg préalablement.

Le résultat était catastrophique, d’une part au niveau de ce que le corps physique avait dû endurer, sortant complètement de ses schémas habituels.

D’autre part, psychologiquement les répercussions devenaient, au fil du temps, comme un traumatisme.

D’ailleurs, bon nombre de ces jeunes gens reprennent du poids de façon anarchique lorsqu’ils quittent la super sèche.

Dans ces circonstances, la conscientisation, d’un point de vue général et en particulier pour l’alimentation, prend tout son sens.

Que l’on est 20, 30, 40 ou 50 ans et au-delà, conscientiser son alimentation évite les débordements, la super sèche est appréhendée avec beaucoup plus de méthode et de compréhension.

Lors de mon prochain article concernant l’implication mentale pour la super sèche, la conscientisation sera un des points que je développerai plus en détail.

Pour conclure, l’âge n’a pas d’importance, si l’on est en bonne santé, parfaitement conscient de ce que l’on fait, motivé, méthodique et heureux de s’engager dans cette performance, les résultats seront très souvent au-delà des espérances.

Rappelez-vous que la super sèche n’est pas un état permanent.

C’est une performance ponctuelle à des fins de compétition, pourquoi pas.

Ou tout simplement pour tester nos limites, sortir de notre zone de confort, flirter avec la zone rouge et obtenir un corps aux formes si particulières et si éphémères.

Ce qui fait peut-être finalement le côté extraordinaire de l’expérience de la Super sèche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche (4ème et dernière partie)

Voici la dernière partie du quatrième volet d’une série d’articles concernant la super sèche.

Je vous engage à lire mes trois premiers articles sur le sujet dont je vous livre les liens ci-dessous :

Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)

Cet article est axé sur les protéines et les acides aminés.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (2ème partie)

Cet article est axé sur les diurétiques et les coupes faim.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)

Cet article est axé sur les vitamines et les minéraux.

Dans cet article, je répertorie quelques substances populaires communément associées au régime de super sèche.

Elles ne rentrent ni dans les catégories protéines et acides aminés, ni dans les vitamines et minéraux, ni dans les plantes qui ont des propriétés coupe faim ou diurétiques.

Le Citrus Aurantium dont je parle dans cet article, n’est pas une plante, c’est un agrume issu d’un arbre faisant partie de la famille des rutacés.

Mon objet pour cette série sur les compléments alimentaires est de vous informer mais en aucun cas de vous conseiller.

En m’appuyant sur mon expérience et sur les recherches que j’ai pu faire pour écrire mes différents articles, cela me confirme que nous évoluons dans un  domaine où les études scientifiques menées sur les compléments alimentaires concernent très rarement les humains.

Les études sont parfois controversées et les applications qu’on leurs prêtent sont toujours au conditionnel.

Faites-vous votre propre idée et votre propre expérience, croisez les informations et servez-vous de votre libre arbitre.

Au besoin parlez en objectivement avec votre médecin, il n’est pas un spécialiste des compléments alimentaires mais il pourra étudier la question.

Le Garcinia cambogia

C’est une plante riche en acide hydroxycitrique (AHC) et d’après des études in vitro sur des animaux, il semblerait que ce principe actif inhiberait l’action d’une enzyme essentielle à la synthèse de la graisse.

Ainsi, cette substance pourrait empêcher le stockage de la masse grasse.

L’acide hydroxycitrique permettrait également de réduire la faim.

Néanmoins, les doses conseillées sont très souvent inférieures aux doses révélées efficaces lors des tests de laboratoire, comme pour beaucoup de compléments alimentaires.

C’est le cas du garcinia cambogia qui rendrait, de fait, son efficacité plutôt controversée.

Le CLA 

C’est un acide gras (Acide Linoléique Conjugué) de la famille des oméga-6. 

Plus exactement, il fait parti d’une sous-catégorie des acides gras essentiels oméga 6.

Un acide gras linoléique polyinsaturé.

Le CLA est connu pour ses propriétés de perte de poids car il posséderait la faculté de transporter les graisses dans les cellules, où elles seraient transformées en énergie. 

Le CLA serait censé favoriser la croissance musculaire, réduire le cholestérol, améliorer la glycémie et participerait à renforcer l’immunité.

Il aurait également pour propriété de réduire l’appétit.

L’inositol ou myo inositol

Je voudrais apporter une petite rectification, l’inositol est considéré à tort comme une vitamines du groupe B.

On lui donnerait parfois même le nom de vitamines B7 ou B8.

Par définition, une vitamine ne peut pas être synthétisée, fabriquée par le corps humain.

Les apports en vitamines ne peuvent être issues que de l’alimentation.

L’inositol est synthétisé par le corps à partir du glucose.

L’inositol améliorerait le métabolisme des lipides.

Il augmenterait la part de HDL cholestérol, considéré comme le « bon » cholestérol. 

Grâce a son action lipotrope, il préviendrait la formation de plaque d’athérome éliminant ainsi les dépôts graisseux sur les parois des vaisseaux sanguins.

Ils auraient comme je le souligne ci-dessus une action sur la perte du tissu adipeux

La choline 

C’est un nutriment «essentiel» qui facilite le transfert des signaux entre nos cellules nerveuses.

Elle participe au développement du cerveau, de la structure cellulaire, de la fonction hépatique, des mouvements musculaires, du métabolisme et du système nerveux. 

Elle n’est pas non plus une vitamine, nous pourrions la définir comme un composés organiques.

Celle-ci empêcherait l’accumulation des graisses hépatiques et elle aurait une action lipotrope sur les adipocytes qu’elle dégraderait.

Pour des actions conjuguées, celle-ci est d’ailleurs dans le cadre de la sèche associée communément à l’inositol.

Le Citrus Aurantium

Ces propriétés amincissantes sont dues à une substance, la synéphrine.

Celle-ci agit de façon spécifique sur des récepteurs situés à la surface des adipocytes.

Il semblerait que le Citrus Aurantium aurait une triple action, elle favoriserait:

  • le déstockage
  • la combustion des graisses
  • L’augmentation de la thermogenèse 

Son action serait, semble-t-il, augmentée par l’association avec la caféine.

Une fois de plus, il est préférable de demander un avis médical avisé car l’association de molécules, crée parfois une synergie potentialisatrice multipliant ainsi les effets et quelques fois les effets secondaires.

Chitosan

Son nom vient d’un polymère qui est un des composants de la carapace des crustacés, la chitine.

Le chitosan à la propriété d’attirer à lui les graisses et de les capturer.

Le polymère piège donc les lipides que votre organisme ne peut absorber.

Il les emprisonne et les évacue par les selles.

Ce complément alimentaire n’exclut pas de contrôler les apports énergétiques et particulièrement les lipides.

Comprenez qu’il ne résout pas tout !

Il n’absorbe évidemment pas les quantités astronomiques de graisses consommées quotidiennement par certaines et certains.

Les compléments alimentaires à visé perte de graisses sont pléthores et ont des fonctionnalités différentes dans l’organisme.

La liste est longue, je n’en ai répertorié que quelques uns qui me semblaient parmi les plus populaires.

Je le répète encore une fois, ils ont l’efficacité et le pouvoir qu’on veut bien leur donner.

Comme d’ailleurs les remèdes allopathiques.

C’est vous qui donnez ou pas de la force à votre environnement.

Si vous êtes intimement persuadés que les compléments alimentaires peuvent vous aider, alors, ils vous aideront.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche.

Voici le 5ème volet de mon approche globale de la super sèche.

Je traiterai ce volet en plusieurs parties compte-tenu de l’importance de l’information.

En préambule de cet article, je vous invite à lire l’un de mes articles récents sur le sujet:

« Stop aux compléments alimentaires miracles ! »

Je considère les compléments alimentaires comme des substances ergogéniques.

C’est-à-dire qu’elles sont susceptibles d’améliorer l’activité musculaire.

C’est vrai, cette définition n’est pas très précise et il s’en dégage une petite odeur de conditionnel.

Je rajouterai donc que, plus vous accorderez de la foi au pouvoir des substances ergogènes et plus elles en auront.

Je ne reviendrai évidemment pas dans cet article sur l’importance, pour la super sèche, de l’alimentation, de l’entraînement, du régime de cétose et du cardio training qui sont les sujets de mes quatre précédent articles.

Ils représentent de toute évidence les acteurs majeurs à prendre principalement en compte lors de votre phase de définition musculaire.

Je commencerais néanmoins mon article par évoquer, dans les grandes lignes, les protéines en poudre, à cheval entre l’alimentation, la cétose et la grande famille des compléments alimentaires.

Si vous ne deviez consommer qu’un complément alimentaire, de mon point de vue, ce serait celui-ci.

Je vous invite à lire mon article sur les protéines :

« Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans? »

Les protéines sont en effet des outils intéressants dans le cadre de la super sèche car les besoins en ce nutriment sont accrus durant cette période.

Pour un homme plutôt musclé, dont le poids serait aux alentours de 90 kg, ses besoins en protéines, pendant cette période de réduction des apports énergétiques et parfois de l’augmentation du volume de travail physique, se situeraient aux alentours de 200 g, répartis en repas et collations.

Apporter 40 à 60 g de protéines en poudre réduit d’un quart les protéines apportées par l’alimentation traditionnelle.

C’est une façon pratique, originale et qualitative, lorsqu’on choisit le bon produit, d’augmenter son ratio protéiné.

0,60 € les 20 g de protéines, c’est environ le prix moyen d’une protéine de lactosérum hydrolysée.

C’est environ trois fois moins cher que 100 g de viande de bonne qualité qui contiendrait l’équivalent en protéines.

Les aficionados de « chasse, pêche et traditions » me diront que ça n’a rien à voir, et qu’on ne peut pas comparer un bon morceau de viande avec un Shake de Prot.

C’est pas faux, mais je parle là à la fois de praticité mais je souligne également que l’hyperprotéiné en poudre exclu en quasi-totalité les lipides et les glucides.

Je pense aussi économie.

En ces temps difficiles le budget a son importance.

Je vous rappelle les rôles du nutriment protéine:

Il est bâtisseur, anti-catabolique, satiétant et il accélère la perte de graisse

Évoquons à présent les compléments alimentaires de la grande famille des « brûleurs de graisse ».

Ceux-ci n’étant d’ailleurs pas tous considérés comme des brûleurs de graisse à proprement dit, nous pouvons donc les subdiviser en sous familles.

1) Les substances thermogéniques que l’on peut considérer comme les « brûleurs de graisse ».

Leur fonction étant d’accélérer le métabolisme de base et d’augmenter donc les dépenses caloriques au repos.

Elles favorisent ainsi l’activation de la lipolyse dans les adipocytes.

Le principe des brûleurs de graisse serait de dépenser plus d’énergie à ne rien faire…

C’est ce qui contribue massivement à les rendre populaire.

Parmi les plus populaires : Caféine, thé vert, guarana, noix de kola, maté ….

La liste est non exhaustive et s’allonge d’année en année motivée par un marché en pleine croissance !

On pourrait presque associer à cette sous famille, la taurine plutôt identifiée comme un neurotransmetteur et qui intervient également dans les fonctions cardiaques et musculaires, notamment en renforçant la contractilité cardiaque.

On pourrait également y associer, Le citrus aurantium celui-ci serait plutôt un « Phyto brûleurs de graisse » grâce à son principe actif la synéphrine.

Vous l’avez compris, cette famille « thermogénique » peut vous aider, par l’élévation du métabolisme de base, à brûler un peu plus de tissu adipeux.

Encore faut-il que les quantités requises de principes actifs, pour véritablement agir, soit présente dans les produits en question.

Le paradoxe est que la législation freine considérablement les quantités efficaces par prise afin de protéger le consommateur d’abus éventuels.

Jusqu’à 300 mg de caféine serait considéré comme étant des petites à moyennes doses, au-delà de 450 mg comme des doses élevées.

Le marketing joue sur les effets avérés de la caféine tout en conseillant des quantités inefficaces que leur impose la législation…

Bon, il faut bien vendre les produits!

J’ai un conseil à vous donner, il vous reste les expressos.

2)Les acides aminés

Plusieurs de ces constituants de protéines ont une action dans le cadre de la super sèche.

Les B.C.A.A

Les trois acides aminés ramifiés : la leucine, l’isoleucine et la valine couramment désignés par l’acronyme BCAA, issu de l’anglais « branched-chain amino acid » sont les premiers acides aminés dégradés lors d’un effort musculaire.

Ils permettraient de faciliter la récupération après un effort physique.

Les effets directs de cette combinaison d’Acides aminés sur la performance sportive ne sont pas véritablement prouvé à ce jour.

En outre, en plus d’être ramifiés et branchés, les B.C.A.A représentent 35 % des acides aminés essentiels dans les protéines musculaires.

C’est un point important à prendre en compte dans le cadre d’une alimentation hypocalorique où la masse musculaire doit être protégée.

La L-Carnitine

Un autre acide aminé qui a une importance institutionnelle dans le traitement du poids et particulièrement de la perte du tissu adipeux.

La L-Carnitine est la forme biologiquement active produite également dans notre corps.

Elle joue un rôle important dans la production d’énergie en transportant les acides gras dans les mitochondries.

Ceux ci agissent comme de véritables moteurs dans nos cellules, brûlant les graisses pour créer de l’énergie utilisable.

Il existe différents types de carnitine:

D-carnitine, la forme dextrogyre qui n’est pas une forme à retenir dans le cadre de la super sèche.

Acétyl-L-carnitine est probablement une des formes la plus efficace liée à son absorption.

Propionyl-L-carnitine qui aurait plutôt une action sur l’amélioration du flux sanguin.

L-carnitine L-tartrate qui a également un taux d’absorption rapide.

La L-glutamine

Outre son effet anti catabolique (protection de la masse musculaire), celle-ci au niveau rénale peut être transformée en glucose, sans avoir d’influence sur le taux de glucagon ni d’insuline.

Ainsi, elle contribue également à produire l’énergie permettant d’éviter le stockage des graisses suscité par l’insuline.

L-ornithine et L-arginine

L’arginine et l’ornithine sont deux acides aminés étroitement liés.

l’arginine est constituée à partir d’ornithine et celle-ci est libérée dans le corps après l’assimilation de la première.

Tous deux stimulent l’hormone de croissance par l’hypophyse.

L’hormone de croissance ou STH est, comme beaucoup le savent, un puissant lipotrope* mobilisant les graisses corporelles et augmentant leur combustion.

* Les composés lipotropes sont ceux qui aident à catalyser la dégradation des graisses pendant le métabolisme dans le corps.

particulièrement après 50 ans, les sécrétions endogènes de STH sont très faibles voir inexistantes.

Supplémenter votre alimentation avec ces deux acides aminés sous forme L (Lévogyre), peut avoir une incidence sur la stimulation de la sécrétion d’hormones de croissance.

Fin de la première partie sur les compléments alimentaires pour la super sèche.


Je traiterai dans mon prochain article la suite des compléments alimentaires pour la super sèche.

Je vous parlerai des coupe-faim, des diurétiques, des vitamines et minéraux et d’autres substances censées participer à la super définition musculaire…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

S’alimenter pour la super sèche. (2ème partie)

Voici le deuxième volet de la saga sur la super sèche.

Le régime de cétose.

Il est appelé également : « le jeûne protéiné» ou « régime d’épargne musculaire ».

Vous êtes nombreux à en parler et à l’utiliser.

En préambule, il est à souligner que ce type de régime était prescrit dès le début du siècle dernier dans le cadre de traitement contre l’épilepsie.

Il avait été observé que le jeûne et la cétose faisaient parfois disparaître des épilepsies sévères.

Pour le résumer sommairement, il est donc hypocalorique et hyper protéiné.

Dans le principe, il doit exclure totalement ou quasi totalement les apports glucidiques.

Il doit conserver suffisamment de lipides d’origine végétale, de préférence, sous forme insaturés et polyinsaturés.

Suffisamment, cela veut dire peu, juste ce qu’il faut.

Ce point est important compte-tenu de la version « New Age » des régimes de cétose qui fleurissent de toutes parts.

Certains sous l’appellation générique de « Keto », Ketogenic en anglais, dont je parlerai ci-après.

Le régime de cétose s’est démocratisé avec l’évolution d’une population en surpoids qui avait un besoin express de perdre du tissu adipeux.

Il s’est également démocratisé dans le cadre de l’activité sportive.

Ce régime peut être un allié précieux quand il y a nécessité de perdre de la masse grasse dans un temps relativement court et bien sûr en protégeant la masse musculaire.

Il y a une nécessité dans le cadre de la performance physique mais également pour la perte de poids classique, de protéger prioritairement le tissu « noble »*.

*La masse musculaire

Il peut, dans certains cas, être une solution très intéressante pour cibler et démobiliser plus de tissu gras et de façon ponctuelle.

Mais je le répète, il n’est en aucun cas une philosophie alimentaire au sens noble et pérenne du terme.

Revenons au régime de cétose « New Age ».

Nous sommes plongés dans une époque où l’on nous promet d’obtenir tout avec grande facilité.

Un corps de rêve en restant assis sur votre canapé à regarder la télé tout en sirotant des cocktails.

Vous pouvez également devenir millionnaire en travaillant peu grâce à une technique exceptionnelle qui fait de vous une nana ou un mec bien plus intelligent que les autres.

Pour perdre votre graisse, même chose, vous vous appliquez une pommade de temps en temps sur vos cuisses constellées d’adipocytes gorgés d’eau.

Et alors, comme par miracle, vos cuisses deviennent fines et galbées, comme la fille de 20 ans sur l’emballage…

C’est merveilleux !

Le régime d’épargne musculaire a été reconsidéré pour coller à cette époque magistrale où plus l’arnaque est grosse et plus on la gobe.

Ce régime restrictif est devenu permissif, peu protéiné et très gras…

J’ai bien impression qu’il doit plaire ainsi…

Aurions-nous perdu tout discernement?

Pour la petite histoire, j’ai été alerté récemment par un garçon qui m’interpellait sur ce sujet et me demandait de l’aide.

Il suivait, me disait-il, un régime de cétose pour devenir sec et dense.

Pour ceux qui n’auraient pas saisi le vocabulaire, c’est à dire, musclé en ayant perdu un maximum de graisse.

Certainement un bon choix dans le cadre sportif et esthétique si celui-ci est ponctuel et par intermittence.

Une autre condition importante, est bien sûr de ne pas démarrer avec 25 kg de surcharge pondérale.

Mais également d’avoir une base musculaire suffisante et d’avoir une bonne motivation.

Les résultats furent tout autre, il perdait de la masse musculaire à grands pas et ne séchait pas pour autant.

Donc tout le contraire des effets recherchés !

Il m’a dit avoir pourtant rempli de façon méticuleuse toutes les cases que lui proposait ce site Web afin de calculer par lui-même son propre régime cétogénique.

Les quantités de lipides, de protéines et de glucides et par conséquent le bol énergétique globale journalier.

Problème de taille, celui-ci se situait aux alentours de 2400 calories et orienté en grande partie vers les aliments gras !

Fromage, ventrèche etc. etc. entre autre…J’ai cru à une blague.

De toute évidence, le régime de cétose « New Age » laisse la part belle aux lipides et très peu de place aux protéines.

En effet, il se caractérise par une consommation de 5 % de calories sous forme de glucides, ok, pour l’instant on est pas mal mais c’est par la suite que cela se gâte.

75 à 85 % de calories sous forme de lipides, oufffff !!!!! soit en moyenne 180 g pour 2000 kcal

Et entre 10 et 20 % de calories sous forme de protéines, soit en moyenne 75 g pour 2000 kcal

Je me demande comment nous pourrions arriver à la super sèche dans ces conditions !

Ou même simplement sécher…

Vous allez clairement le comprendre lorsque je vais détailler le principe même.

Donc soyons clairs, l’objet de mon article est de traiter le principe de la cétose.

Pas de faire la promotion de régimes à effet de mode qui dénature le fondement même du bio mécanisme cétogénique.

En suspend, je tiens à préciser que le jeûne protéiné ne doit pas être une habitude alimentaire.

Il est question d’un régime extrême, déséquilibrant à tous points de vue.

Il doit être pratiqué sous certaines conditions de façon sporadique et encadré.

Quel en est le principe ?

Il est basé, d’une part, sur le sevrage aux glucides obligeant l’organisme à puiser dans ses propres réserves de glycogène stockées dans les cellules et dans le foie.

Lorsque celle-ci sont épuisées en l’espace de 48 à 72 heures, l’organisme est dans la nécessité de trouver du glycogène pour assurer la carburation des fonctions de base mais également les activités physiques et sportives.

Son choix se porte naturellement sur la dégradation de la masse musculaire qui est un moyen plus simple pour lui d’obtenir du glycogène plutôt que de s’attaquer aux adipocytes.

L’apport en protéines protège la masse musculaire de cette dégradation et pousse donc l’organisme à métaboliser le gras et créer ainsi l’état de cétose.

La masse grasse devient alors la première source d’énergie pour le corps.

Une fois transformée en corps cétoniques, elle alimente le cerveau et fournit de l’énergie aux muscles.

Voici le principe décrit grâce à ce schéma.

La cétogenèse, appelé également voie des corps cétoniques, est la deuxième utilisation la plus importante de l’acetyl coenzyme A par les cellules, juste derrière le cycle de KREBS.

Quand l’organisme ne peut utiliser ses réserves de glucose pour produire l’ATP pour cause de restrictions alimentaires prolongé ou également en cas de diabète, il utilise cette voie métabolique.

L’intérêt est donc multiple :

La perte de poids est rapide

Avec ce type de régime il est possible de baisser considérablement les apports énergétiques et ainsi créer un déficit important.

La perte de poids est ciblée

Comme expliqué plus haut dans le texte, quasi seulement les graisses sont mobilisées, la masse musculaire est donc épargnée.

L’acétone induit une sensation de satiété

Cela n’exclut pas les envies mais freine considérablement la faim.

L’acétone génère également une sensation de légère euphorie.

Voici dans les grandes lignes le principe.

Vous comprenez ainsi clairement que la nouvelle version du régime de cétose ou régime « d’épargne musculaire » ou « jeûne protéiné », la « ketodiet » n’a rien de conforme, ni avec le jeûne ni avec l’épargne musculaire.

J’insiste sur plusieurs points concernant la mise en place de cette pratique alimentaire:

1) La cétose se met en place après deux à trois jours.

Ainsi ne tombez pas, une fois de plus, dans des effets de mode qui dictent la pratique, comme le « jeûne intermittent » qui n’est pas un jeûne ou des cétoses de 18 ou 24 heures qui ne sont pas des cétoses.

2) Enclenchez la…

Dans la mesure où le régime hypocalorique et hyper protéiné traditionnel ne donne plus les effets voulus.

3) Il est préférable de ne pas débuter votre régime directement par une phase de cétose.

Le grand écart risque d’être très compliqué à gérer entre votre alimentation préalable parfois hypercalorique et ce régime très hypocalorique.

Procédez par paliers et prenez le temps de réduire considérablement votre masse grasse avant d’enclencher ce régime extrême.

4) Mettez-la en place de façon cyclique.

Vous l’entrecoupez par la reprise des glucides de façon contrôlée et pendant deux ou trois jours de façon à réactiver le métabolisme.

En effet, lorsque le jeûne protéiné est suivi sur une période trop longue, le métabolisme peut se ralentir, se mettant en état « d’hibernation ».

Cela se traduit par le refroidissement des extrémités, doigts, lèvres, nez, une fatigue accrue physique et morale et une stagnation des effets recherchés.

Parlez en à votre toubib.

Il serait préférable d’en parler à votre médecin avant de vous lancer dans ce type de pratique.

En effet, ce régime est, je le rappelle, déséquilibré et pouvant être déséquilibrant.

Il est très hypocalorique, très protéinés, vous ne devez pas être sujet à des pathologies qui seraient de véritables contre-indications.

Il y a d’autre part des risques d’hypokaliémie parfois dangereuse pour le muscle cardiaque.

Comme vous pouvez le constater, cette pratique n’est pas anodine, ce n’est pas que du « folklore » extrait des stories des « Musculostars » des réseaux sociaux.

Elle demande d’être contrôlée, d’être personnalisée et d’être pratiquée en son âme et conscience, en sachant ce que l’on fait, dans la sérénité et la conscientisation.

Dans ces conditions, les effets sont souvent très intéressants et les résultats parfois spectaculaires.

Le prochain volet sur « la super sèche » traitera de l’entrainement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

S’alimenter pour la super sèche

Nous avons une aptitude bien plus grande à stocker l’énergie plutôt qu’à la déstocker.

Nous pouvons même atteindre des sommets dans l’art de capitaliser l’énergie, donc la masse grasse.

J’ai coutume de faire un parallèle avec les finances.

Vous vous mettez dans une situation de déficit lorsque vous dépensez plus que vous ne gagnez.

Inversement, si vous dépensez moins que vous ne gagnez, alors, vous capitalisez.

C’est simple et tout le monde peut le comprendre, à moins, que vous soyez de mauvaise foi.

La faute est souvent mise sur les circonstances, les autres ou votre banquier par exemple…

À titre indicatif, 1 kg de graisse est égal à 9000 kcalories !

Si vous avez stocké 10 kilos de graisse, vous avez donc capitalisé 90 000 calories !

Vous avez donc consommé 90 000 calories excédentaires par rapport à vos besoins.

Mauvais choix d’alimentation ou pas, mauvais choix des nutriments ou pas, métabolisme basal lent ou pas, pathologies et traitements thérapeutiques ou pas, âgé ou pas.

Dans tous les cas de figure, la règle est stricte et sans équivoque.

Si vous mangez trop vous stockez.

Malgré le sport que vous faites ou que vous pensez faire.

Sécher est rentré dans le langage courant, j’entends de plus en plus de non pratiquants, de sympathisants, employer ce terme et à bon escient.

Alors, quel est le principe ?

C’est préserver le capital musculaire, épargner la masse noble au détriment du capital énergétique accumulé, soit le tissu adipeux, la graisse.

Ce tour de passe-passe se faisant évidemment dans la paix, l’amour et l’harmonie, c’est-à-dire avec bonheur et dans la facilité.

Il est important d’éviter la torture de l’esprit et par voie de conséquence la torture du corps.

Évidemment, dans la pratique, la sèche, la plupart du temps est agressive et déstabilisante.

Elle nous oblige à initier un état de déséquilibre parfois très loin de l’harmonie…

En effet, vous devrez vous extraire de cette pensée inappropriée qui tenterait de nous expliquer que le « régime équilibré » est censé nous sauver de tout.

Nous vivons une époque où l’on nous sert à toutes les sauces l’équilibre.

Une sorte de loi du « milieu », qui stipule de ne jamais être dans l’extrême.

Celle-ci étant inspirée par de nombreuses philosophies, l’alimentation ne faisant évidemment pas exception à cette loi.

Ainsi on ne nous parle que de régimes équilibrés pour notre santé, pour être en forme, pour notre bien-être physique et mental.

Ce serait quoi un régime équilibré ?

Ce serait un régime où une habitude alimentaire dont les apports énergétiques seraient équivalents aux dépenses énergétiques.

Alors comment je fais pour capitaliser de l’argent si mes dépenses sont égales à mes apports ?

Pas de possibilité non plus de faillite.

Je vous rappelle le parallèle avec les finances, nous sommes dans un budget équilibré, il n’y aura donc pas de fluctuations.

Pas de fluctuations de poids non plus.

Ce serait d’autre part un régime dont les apports nutritionnels seraient conformes aux recommandations légales imposées par le législateur.

Pour simplifier les choses, ces recommandations sont soumises à des variables que sont: l’âge, le sexe et le niveau d’activité physique.

Les apports énergétiques conseillés pour des adultes bien portants sont en moyenne :

  • pour un homme : de 2 400 à 2 600 calories par jour
  • pour une femme : de 1 800 à 2 000 calories par jour

Les portions alimentaires ne sont pas les mêmes pour l’alimentation des nourrissons, des enfants, des adolescents, des seniors ou des personnes âgées.

Nous trouvons plusieurs formules pour calculer les apports dont nous avons besoin.

Pour calculer de manière précise la ration alimentaire sur la journée d’un adulte bien portant, le calcul est le suivant :
BEJ = MB × NAP × 0,239

BEJ = besoin énergétique journalier.

C’est le nombre de calories à ingérer pour nourrir correctement son organisme.

MB = métabolisme de base.

C’est le besoin minimum en énergie de l’organisme pour assurer son fonctionnement minimal (fonctionnement et entretien des cellules et organes).

NAP : niveau d’activité physique.

Le tableau suivant vous permet de déterminer votre niveau d’activité physique :

SédentaireActivité habituelleActivité importanteActivité très importante
1,41,61,82

Plusieurs formules parmi les plus récentes permettent de calculer les apports énergétiques dont vous avez besoin.

La formule de Mifflin-St Jeor – L’équation de Schofield – La formule d’Oxford – La formule de Cunningham et de Katch-McArdle

Répartition des nutriments

Lapport en énergie doit être réparti ainsi selon toujours les recommandations officielles :

40 à 55 % des calories (kcal) sous la forme de glucides (contre 50 à 55 % auparavant).

Essentiellement céréales, féculents et pour partie fruits et légumes, les sucres simples étant marginalisés.

35 à 40 % des calories (kcal) sous la forme de lipides (30 à 35 % auparavant).

10 à 20 % des calories (kcal) sous la forme de protéines (remplace les 11 à 15 % précédents).

D’origine animales ou végétales.

À titre de comparaison, le Canada utilise des fourchettes beaucoup plus larges, calquées sur celles des États-Unis.

Celles-ci vont jusqu’à 35% de protéines et 60 % de glucides. 

Les recommandations belges et suisses sont très proches des recommandations françaises.‌

Belgique: Protéines 15%, Glucides 50%, Lipides 20-35 %.

Suisse: Protéines 10 à 20%, Glucides 45-55%, Lipides 30 %.

Alors est-ce qu’en mangeant équilibré je peux quand même sécher ?

Si l’on s’en tient aux informations légales ci-dessus, issuent de la législation en vigueur et comme je n’envisage la théorie qu’à travers la pratique, personnellement je suis bien plus un praticien qu’un théoricien, je dirais, non.

Comme je l’explique précédemment, sécher demande d’apporter moins d’énergie que l’on en consomme.

De plus, si l’on veux perdre du poids en conservant un maximum de masse noble, c’est-à-dire de masse musculaire, il faudra augmenter le ratio protéiné.

Ainsi, nous serons dans l’obligation de sortir de la norme imposée par l’organisme qui fait autorité.

Reprenons la répartition nutritionnelle, elle est majoritairement glucidique et lipidique, c’est-à-dire grasse et sucrée.

Dans le cadre d’un régime de perte de graisse, ces deux nutriments doivent être restreints, pour laisser une place plus importante aux aliments protéinés.

Ceux -ci sont plus sassiétants, préservant la masse musculaire et demandant un travail supplémentaire à l’organisme.

La dépense d’énergie est donc accrue pour être digérés et assimilés (Calories négatives).

D’autre part, les apports énergétiques conseillés semblent démesurés pour de nombreux cas.

En effet, 2400 à 2600 calories pour les hommes et 1800 à 2000 calories pour les femmes peuvent représenter des apports importants lorsque l’on est censé démobiliser l’énergie stockée.

Il faudra alors en contrepartie augmenter considérablement ses dépenses énergétiques pour créer un déficit…

…Des heures d’activité physique à haute intensité chaque jour.

Concidérons la perte de poids d’une femme, ménopausée, de plus de 50 ans de type gynoïde (la masse grasse concentrée autour de la ceinture pelvienne).

Celle-ci pesant aux alentours de 60 kg, mangeant déjà assez peu et ayant évidemment une surcharge très localisée.

Par conséquent plus difficile à démobiliser, je peux vous garantir que ce type de régime équilibré n’aura aucune efficacité…

Si peut-être de la faire grossir!

D’autre part, si nous devons réduire les apports énergétiques conseillés et conserver la répartition des nutriments telle que nous l’impose la législation, nous allons nous retrouver avec des quantités de protéines infinitésimales.

En dessous des apports conseillers.

Pour exemple: 15 % de protéines (apport moyen conseillé) pour 1000 calories représentent 150 calories de protéines soit un peu plus de 37 g de protéines pour une journée.

Soit environ 0,6 g de protéines par kilo de poids de corps.

Rappel sur la législation concernant la consommation de protéines.

Pour couvrir nos besoins essentiels en protéines, les agences sanitaires dans le monde sont à l’unisson, y compris l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS).

Elles conseillent pour rester en bonne santé, au moins 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour.

Pour un homme de 70 kg, cela représente 56 g de protéines.

Quelles sont les Recommandations dans le cadre d’activités physiques plus importantes ou de régimes hypocaloriques ?

Nous parlons là d’augmenter les gains de masse musculaire, de freiner le catabolisme et de fait, de protéger sa masse noble.

Plusieurs écoles se positionnent sur ces sujets

Le Collège Américain de Médecine Sportive situe les recommandations pour la performance entre 1,2 et 1,7 g de protéines par kilo de poids corporel.

La Société Internationale de Nutrition Sportive préconise un ratio compris entre 1,4 et 2,0 g de protéines par kilo de poids de corps.

Pour l’association des diététiciens américains le ratio se situerais plutôt entre 1,4 et 1,7 g.

Les études scientifiques elles-mêmes, ne répondent pas précisément à cette interrogation.

Elles parlent d’un apport au moins égal à 1,8 g par kilo pour maintenir la masse musculaire lors d’un régime.

Récemment, des recherches suggèrent un apport beaucoup plus élevé, jusqu’à 3 g par kilo dans le cadre de l’amélioration des performances.

Lorsque l’on fait une synthèse de toutes ces recommandations et avis, la moyenne se situerait entre 1,6 et 2,2 g de protéines par kilo de poids de corps.

Si je reprends mon exemple de cette femme de 50 ans, gynoïde, ménopausée, inactive, qui aurait des difficultés à perdre du poids et que l’on devrait soumettre à un régime de 1000 calories par jour, avec le ratio de 15 % moyen de protéines, nous serions donc finalement trois fois en dessous des quantités de protéines conseillées, en moyenne, par kilo de poids de corps.

Il y a dans ces recommandations imposées par le législateur, une certaine incohérence.

En conclusion, il faut donc déséquilibré les apports énergétiques et réévaluer le camembert nutritionnel en laissant plus de place au nutriment protéine et moins de place aux nutriments lipides et glucides.

Cela doit se faire progressivement, on obtient pas la super sèche en quelques semaines à moins d’avoir recours à la chimie mais ce n’est pas l’objet de mon article.

Tout dépend également de la répartition et de la quantité des masses, musculaire et grasse que vous avez initialement.

Plus votre masse musculaire est importante et votre masse grasse faible et plus rapidement vous obtiendrez la super sèche.

À titre indicatif, la super sèche est difficile à obtenir lorsqu’on a peu de masse musculaire.

Le peu de volume fond comme neige au soleil.

Pas impossible mais plus difficile.

Quel est le principe et le processus à mettre en place pour la super sèche ?

Ce régime est basé sur deux axes majeurs, il est à la fois hypocalorique et hyper protéiné.

Le principe est donc basé sur le déséquilibre calorique et nutritionnel, sur l’écart entre les apports et les dépenses énergétiques.

Tout en préservant au maximum la masse musculaire et en dirigeant la demande d’énergie vers le tissu adipeux essentiellement.

Et cela la plupart du temps en une durée impartie liée à des échéances diverses.

En effet, ce type de régime est généralement programmé sur une période assez courte qui peut aller de 3 à six mois.

Parfois un peu moins pour les personnes qui ont un taux de masse grasse faible et qui possèdent des aptitudes à perdre plus rapidement leurs tissus adipeux.

Et quelquefois un peu plus pour les personnes plus enrobées et préférant, pour des raisons physiques et psychologiques, une baisse très progressive des apports énergétiques.

Ce que je conseille vivement!

Étaler la perte de la masse grasse sur une période suffisamment longue est certainement une garantie de réussite et de pérennité des résultats.

Le processus sera donc de réduire progressivement la consommation d’aliments de type glucidique.

Avec une priorité dans un premier temps pour les index glycémiques rapides au bénéfice des sucres lents qui finiront par disparaître eux-mêmes dans leur quasi-totalité.

Les légumes hypocaloriques seront conservés à chaque repas principaux pour leur richesse en fibres, vitamines et minéraux.

Les aliments riches dans leur composition nutritionnelle en nutriments lipidiques seront également réduits et supprimés progressivement de l’alimentation.

Sera conservé une quantité restreinte d’aliments lipidiques d’origine végétale telles que certaines huiles de qualités supérieures riche en acides gras essentiels.

Les aliments riches en protéines et pauvres en glucides et lipides seront non seulement conservés mais augmentés jusqu’à atteindre des proportions allant de 1,5 g à 3 g de protéines par kilo de poids de corps comme expliqué ci-dessus.

Cette quantité de protéines sera bien sûr repartie équitablement tout au long de la journée.

Cela maintient de façon quasi constante un apport d’acides aminés optimal.

Les conséquences sont le maintient de l’intégrité de la masse noble et parfois même sa progression.

Sans oublier bien sûr de s’hydrater de préférence par un apport suffisant et régulier d’eau.

Dans le même temps, la dépense énergétique sera maintenue et parfois même augmentée.

La culture physique pendant cette période particulière doit être adaptée au plus juste, au plus approprié.

Ainsi que l’entraînement cardio ceci afin de maintenir l’équilibre précaire entre la progression, la récupération, la perte de poids ciblé masse grasse, l’état psychologique, le surentraînement et l’excès de catabolisme induisant une détérioration de la masse musculaire.

C’est vraiment un jeu d’équilibriste propre à chaque individu et constamment remis en cause.

Egalement pour soi même en fonction de l’époque, en effet le protocole mis en place n’aura pas forcément le même effet d’une année à l’autre.

À chaque instant nous sommes quelqu’un de différent.

Afin d’obtenir des résultats encore plus probants, de nombreux partisans de la super sèche utilisent le régime de cétose appelé également régime d’épargne musculaire ou régime protéiné.

Je développerai lors de mon prochain article:

Le principe du régime de cétose lors de mon prochain article.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans?

Les protéines, voilà un sujet qui alimente les sphères de la médecine et de la recherche, du sport, des régimes et de l’alimentation de façon récurrente depuis une trentaine d’années.

Tout d’abord, c’est quoi les protéines ?

Les protéines sont des macromolécules biologiques présentes dans toutes les cellules vivantes.

Elles sont formées d’une ou de plusieurs chaînes polypeptidiques, chacune d’entre elles étant constituées d’acides aminés essentiels et non essentiels liés entre eux par des liaisons peptidiques.

Les acides aminés essentiels sont indispensables à l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation.


Les acides aminés non essentiels peuvent être fabriqués par l’organisme.

Lors de la digestion, les protéines sont découpées pour devenir des peptides qui pourront ainsi être assimilés grâce a des transporteurs dédiés.

Les protéines assurent pléthore de fonctions au sein de la cellule vivante et dans les tissus.

Quels est leurs rôles ?

Enzymatiques en catalysant les réactions chimiques de synthèse et de dégradation nécessaires au métabolisme de la cellule.

Structurelles au sein du Cytosquelette ou des tissus (Actine et collagène)

Activatrices agissant comme des moteurs moléculaires permettant la mobilité (Myosine)

-Elles sont impliquées dans le conditionnement de l’ADN

-Elles sont impliqués dans la régulation de l’expression génétique

Pour résumer simplement, je dirais que les protéines ont donc trois grandes fonctions:

-Un rôle énergétique.

Elles ont une valeur énégétique de 4kcal /gr

-Un rôle de construction.

Elles participent à la création de tous les tissus vivants de l’organisme, muscles, peau, cheveux, ongles…

Un rôle fonctionnel.

Elles sont une aide précieuse dans la défense de l’organisme contre les maladies.

Où est-ce qu’on trouve les protéines ?

On les trouve dans l’alimentation d’origine animale ou végétale.

Quasiment tous les aliments contiennent des protéines, exceptés les aliments lipidiques comme les huiles.

Celles-ci ne contiennent que des lipides ou le beurre qui contient moins de 1 % de protéines.

Les aliments de type glucidique tels que le miel, le sirop d’érable ou d’agave ne contiennent pas non plus de protéines ou dans des quantités infinitésimales.

Certains aliments sont particulièrement riches en protéines d’origine animale :Viandes, poissons, œufs, laitage.

Certains autres riches en protéines d’origine végétale :Légumineuses (pois, haricots, lentilles…) soja, chanvre, courge, Spiruline..

Les aliments que je cite sont simples, ils sont dans la nature en l’état ou quasiment en l’état.

Alors, est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans?

Je sous-entendais protéines en poudre, vous l’auriez compris je pense.

Les protéines en poudre sont issus des aliments simples que je cite ci-dessus, extraient des animaux et des végétaux.

Elles sont simplement plus concentrées en protéines avec des pourcentages allant de 60 à plus de 90 %.

Elles sont faibles, à très faibles en glucides et en lipides parfois même de l’ordre de quelques pour cent.

Pour certains hyper protéinés, les nutriments lipides et glucides sont relégués au niveau de traces.

Ainsi toutes les informations que je transmets sur leurs rôles sont évidemment valables pour les protéines en poudre.

Quels sont les procédés de fabrication et les différentes formes de ces produits concentrés en protéines ?

Les concentrés ou « concentrat« 

Une protéine concentrée est issue d’une technique appelée ultrafiltration.

Lorsque ce procédé est exécuté à froid, la protéine n’est pas dénaturée car la matière première qui sert à la fabrication, comme le lait dans le cas d’un concentrat de Whey, n’est pas chauffé.

Ce procédé mécanique et peu agressif, consiste à utiliser des membranes, comme des passoires pourrions-nous dire.

Celles-ci comprennent des trous microscopiques permettant ainsi de retenir les protéines et de laisser passer le reste, l’eau, les sucres, les graisses et les sels minéraux.

La concentration de protéines obtenue par ce procédé oscille autour de 80 %.

L’isolat

L’isolat est obtenu par microfiltration : comme l’ultrafiltration, ce procédé est mécanique donc excellent pour l’intégrité du produit.

Dans le cas de la micro filtration, la filtration est encore plus fine, ce qui a pour conséquence d’augmenter le taux de protéines pouvant aisément dépasser les 90 %.

On obtient ainsi un produit dont les propriétés biologiques ont été conservées, le produit est plus pur donc de meilleure qualité.

La microfiltration est la technique, pour obtenir un hyper protéiné certainement la plus intéressante pour la conformité des protéines.

Contrairement aux échanges d’ions qui est un procédé utilisant des éléments chimiques (acide chloridrique …)

Ce process de fabrication qui supprime le lactose, les graisses et les impuretés, est agressif et il a une tendance à dénaturer les protéines.

 L’Hydrolysat

Est la digestion par hydrolyse enzymatique d’un concentrat ou d’un isolat de protéines.

C’est une digestion avant l’heure, grâce à des enzymes digestifs de synthèse.

Le produit est « prédigéré », les chaînes d’acides aminés constituant les protéines sont scindées pour faire des chaînes plus courtes et faciliter ainsi la rapidité de l’assimilation.

Qu’est-ce qui déterminera le choix de l’hyper protéiné ?

Les qualités organoleptiques

Pour des raisons de goûts et de textures, en effet suivant l’origine et le procédé de fabrication le goût et la texture peuvent être très différents.

Pour exemple, la protéine de pois ou de soja sous forme de concentrat à une consistance épaisse et un goût « végétale » difficile à aromatiser.

Les isolats et encore plus les hydrolysats ont une consistance liquide se rapprochant de l’eau.

Les qualités nutritionnelles

Comme je l’explique plus en avant dans le texte, la concentration de protéines, lipides et de glucides n’est pas la même et suivant que l’on souhaite un produit plus ou moins concentré en protéines, cela déterminera le choix du produit.

L’aminogramme

C’est la liste des acides aminés qui grâce à leurs chaînes peptidiques constituent la protéine.

Certains pointilleux, ils sont rares, accordent une importance à la quantité en grammes et milligrammes de certains acides aminés.

Ils les comparent avec d’autres profils et d’autres origines d’hyper protéinés.

Comme l’arginine ou les BCAA (acides aminés branchés: Isoleucine, leucine, valine) ou d’autres acides aminés pouvant être limitant* comme la lysine, la méthionine et la cystéine.

*Un acide aminé limitant, est un acide aminé qui dénature l’équilibre peptidique et de fait, abaisse l’indice chimique faisant partis des indicateurs nutritionnel et évaluant la qualité de la protéine.

Sa propre culture de ce type de produit

En effet, que ce soit fondé ou pas, peu importe, nous avons des préférences.

Nous sommes convaincus de l’efficacité de la protéine de lactosérum (whey), par exemple, sous forme d’hydrolysat ou de la protéine d’œuf ou des protéines végétales.

Chacun y va de ses arguments et cultive la vérité, sa vérité, ce qui renforce évidemment le pouvoir du produit en question.

Je parle souvent de conscientisation dans mes articles, en voici un exemple.

Les indicateurs nutritionnels

Ils déterminent l’efficacité du type de protéines en question:

L’indice chimique, la valeur biologique, la digestibilité, la biodisponibilité (La capacité à renouveler les protéines de l’organisme)
et l’efficacité protéique

Je ferais prochainement un article plus technique qui détaillera les indicateurs nutritionnels.

Quel est l’intérêt de consommer des protéines en poudre ?

Pour le côté pratique

Il est plus simple de se préparer un shaker que de se cuisiner un morceau de viande, des œufs ou du tofu…

Pour les besoins en protéines

Ils sont augmentés à cause de l’activité physique.

Pour L’économie

En effet, consommer uniquement des protéines issues des aliments et dans les quantités requises, demande parfois des volumes plutôt importants et coûteux.

De plus, cela oblige à consommer d’autres macro nutriments comme des lipides et des glucides contenus naturellement dans l’aliment en question et qui ne font que rajouter des calories non voulues.

Pour la qualité

Certains hyper protéinés sont de très bonnes qualités, ils permettent une meilleure assimilation.

Pour les végétariens

Il est difficile de trouver dans l’alimentation traditionnelle, des végétaux riches en protéines et qui ne le soient pas également en glucides.

Pour le goût

Une partie des consommateurs préfère consommer des protéines goût chocolat plutôt qu’un blanc de poulet, du tofu ou des œufs.

Les fabricants de produits protéinés font preuve d’imagination en proposant des goûts originaux.

Quel est l’intérêt de consommer des protéines en poudre lorsque l’on a plus de 40 ans ?

Tous les points que j’ai cité ci-dessus ont évidemment le même intérêt pour tout le monde, plus de 40 ans y compris et j’ai envie de dire surtout au delà de la 40.

Notre tonicité tissulaire, il faut bien l’avouer, a tendance à se déprécier avec l’âge.

Comme tous les tissus, la masse musculaire ne fait pas exception, elle diminue si on ne l’entretient pas par l’exercice et la bonne alimentation.

Augmenter les apports protéinés semble nécessaire de par leur fonction sur l’intégrité des tissus.

Dans le passé, j’ai remarqué, à de nombreuses reprises, l’effet que pouvait avoir les protéines sur la majorité des personnes dont nous traitions le poids, sous contrôle médical et par le régime d’épargne musculaire.

La qualité de la peau s’améliorait et la masse musculaire augmentait même si ces personnes ne pratiquaient pas d’exercices de culture physique spécifiques.

Il est vrai que certaines de ces individus âgées de 60 ans et plus n’avaient pas préalablement une bonne alimentation.

Le fait de modifier les apports nutritionnels et augmenter le ratio protéiné avait un effet fulgurant sur leur état physique.

Si la consommation de 1,5 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps ne représente dans votre cas aucune contre-indication médicale pouvant être liée à une pathologie hépatique, rénale ou cardiaque alors, après avoir demandé conseil à votre médecin ou à votre spécialiste, n’hésitez pas à enrichir votre alimentation par ce nutriment énergétique essentiel.

Choisissez le concentré de protéines adapté à vos besoins, vos envies et vos goût, buvez suffisamment et faites bien sûr du sport !

Vous améliorez votre condition physique, votre santé, votre état mental et votre vie en général.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

C’est quoi une bonne alimentation ?

Nous sommes totalement perdu entre les conseils des médecins nutritionnistes, des naturopathes, ou des diététiciens….

Certains recommandent même de boire de l’alcool parce que ce serait bon pour la santé…

Les conseils de l’industrie agroalimentaire qui ventant les bénéfices et les bienfaits des produits qu’elle commercialise, nous égarent et nous influencent.

Nous sommes dispersés par notre culture qui vient s’en mêler et qui nous a grandement conditionné.

Nous sommes pollués par les conseils de nos voisins et voisines, de nos parents de nos frères et sœurs…

Les revues nous bombardent aussi de régimes miraculeux et fantasques, mono-aliment, bio chronologique ou en relation avec le Rhésus de notre groupe sanguin.

Certains de ces régimes auraient même réussi à faire perdre 30 kg à une chanteuse américaine ou à un acteur anglais…

Au secours !

Qu’est-ce que nous devons faire ? Il y a-t-il des règles simples qui fonctionnent ?

Oui, c’est certain, il y a de grandes règles qui font l’unanimité et qu’il serait bon de rappeler et de suivre.

Certaines de ces règles vont vous sembler des lieux communs, un peu comme les 10 commandements, finalement tout le monde les connaît plus ou moins et ils sont répétés encore et encore, écrits, réécrits, dits et redits encore et encore mais si peu de gens les mettent en application…

Tu ne tueras pas, Tu ne voleras pas, tu ne mentiras pas… Bon OK..

Je pense que les règles d’une bonne nutrition ont été comprises par une partie importante de la population.

Mais je ne sais par quel mystère, notre monde continue à manger mal, à grossir de plus en plus, à développer de plus en plus de pathologies morbides liées au surpoids et à l’alimentation poison.

Le diabète deviendra une véritable pandémie dans les 20 à 30 ans, nous promet l’OMS, et nous nous y jetons à corps perdu.

Notre monde est ainsi, il continue à fumer, à boire de l’alcool, à se droguer et à cultiver des pensées de souffrance… sans que rien ne puisse l’arrêter.

En plongeant dans l’actualité douloureuse, les scientifiques ainsi que les statistiques nous expliquent que près de 80 % des personnes atteintes du COVID-19 et qui se trouvent actuellement sous respirateur artificiel dans un état grave, sont en surpoids.

Ces statistiques laissent augurer une véritable hécatombe aux États-Unis où plus de 40 % de la population est obèse.

Voici ma liste, des 10 règles de bon sens d’une alimentation pour l’équilibre et la santé.

Les pratiques que je partage avec vous me réussissent merveilleusement bien, elles prennent encore plus de sens avec l’âge.

J’engage les plus de 40 ans à être encore plus appliqués, encore plus investis à suivre ces 10 règles de bon sens alimentaire.

1) Mangez raisonnablement

C’est sortir de table en ayant une légère faim.

Beaucoup d’entre vous auront du mal à comprendre ce que je dis, sortir de table en ayant faim !

Oui, c’est à peu près ça, quitter le repas sans être reput est un signe très intéressant pour contrôler les quantités d’aliments que vous ingérez, c’est une alerte.

Manger en excès, c’est-à-dire manger trop par rapport à vos besoins, oblige votre organisme à stocker ces milliers de calories excédentaires sous forme de kilos de tissu adipeux, préjudiciables pour votre intégrité physique et pousse vos organes à un travail de forçats qui les fatigue prématurément.

L’excès de poids puis l’obésité font de vous des êtres fragiles, avec une immunité déficiente et par conséquent une prédisposition pour de lourdes pathologies, tout un tas de problèmes structurels et psychologiques.

De grâce, arrêtez de vous empiffrer !

2) Avoir une alimentation composée d’aliments simples

Les aliments simples sont les aliments que vous trouvez en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Les pommes, les carottes, les lentilles, les haricots, les œufs, le poisson etc. etc.

Je ne vais évidemment pas énumérer tous les aliments simples, vous avez compris le principe.

Nos habitudes et l’industrie agroalimentaire nous ont détourné de ce type d’aliments au bénéfice de l’alimentation mélangée et truffée d’additifs chimiques et trompeurs.

Les plats préparés, les céréales pour les enfants qui n’en sont pas, les faux jus de fruits, les fausses compotes etc. etc

3) Ne plus consommer de sucres

Je parle là des sucres raffinés et transformés du type saccharose, le sucre blanc que vous glissez dans votre café, dans vos pâtisseries, ou du type sirop de glucose, dont je parle dans un de mes articles:

« Les 8 ingrédients les plus toxiques dans votre alimentation »

Ces sucres ont un pouvoir sucrant et un index glycémique très élevé et dénués de tout intérêt nutritionnel.

Ces substances addictives génèrent des désordres métaboliques parfois irréversibles comme le diabète insulino-dépendant.

Ils sont en forte concentration dans les sodas, dans les pâtisseries et dans de nombreux plats préparés.

On trouve également ces sucres poisons sous d’autres appellations comme le dextrose, la Maltodextrine ou le sirop de sucre inverti qui inondent l’industrie alimentaire pour des raisons de faible coût de production.

En plus de vous rendre malade, ce type de sucre est un facteur majeur de surpoids et d’obésité.

4) Éviter de manger trop gras

Soyez raisonnables avec les apports de lipides.

Ce sont les huiles végétales mais également les aliments avec lesquels on fait ces huiles comme les noix, l’avocat, les olives…

Ce sont aussi la charcuterie, les viandes grasses, les fromages, le beurre, la crème fraîche etc.

Quelles soient d’ailleurs d’origine animale ou végétale, leurs valeurs énergétiques (Kilocalories ou kilojoules) est la même à quantité égale.

Ces deux origines consommées excessivement sont des facteurs de surpoids.

Il est certain qu’il vaut mieux privilégier l’origine végétale pour les qualités micro nutritionnelles plutôt que l’origine animale riche en graisses saturées précurseurs de maladies cardio-vasculaire.

5) Manger des fruits et légumes

Je pense que vous l’avez compris, on vous le rabâche depuis le plan national de nutrition santé (PNNS) qui a environ 15 ans.

Pourquoi devriez-vous consommer des fruits et des légumes ?

Parce qu’ils sont riches en vitamines, minéraux, fibres et en dizaines de substances antioxydantes bénéfiques pour votre santé.

C’est également parce qu’ils sont peu caloriques, particulièrement les légumes et qu’ils participent à maintenir votre poids de forme.

Néanmoins l’excès de consommation de fruits peut entraîner également un excès d’apport calorique et provoquer une prise de poids.

Les calories des fruits et des légumes sont issues essentiellement des glucides donc des sucres.

Alors attention à ne pas se goinfrer de certains fruits plus caloriques comme les mangues, les cerises, les raisins ou les bananes entre autres.

Préférez évidemment leur origine biologique ou en tout cas une culture raisonnée et de proximité si possible.

6) Consommer de préférence des aliments complets

Moins ils sont trafiqués, moins ils sont raffinés et plus ils sont consommés dans le respect de leurs origines et de façon intégrale plus vous en récolterez les bénéfices.

Les céréales, le pain, les pâtes, le riz complet ont des index glycémiques plus bas donc n’élèvent pas votre glycémie subitement avec les conséquences que l’on connaît.

De plus, ces aliments vous enrichissent en fibres.

Ils sont par conséquent plus satiétants que ne le seraient les mêmes aliments, blancs, sans leurs enveloppes.

Ils participent donc au contrôle de votre poids.

7) Manger protéiné

Intégrez dans votre alimentation, en moyenne, entre 1 à 2 g de protéines par kilo de poids de corps et par jour, d’origine végétale ou animale, comme vos préférences alimentaires vous le suggèrent.

Les protéines ont un rôle bâtisseur, protecteur et régénérateur des tissus dont votre masse musculaire fait partie.

Elles participent au contrôle de votre poids et sont à répartir de façon équitable lors des différents repas dans votre journée.

Vous les trouvez dans les viandes, poissons, œufs, laitages, céréales, légumineuses..

8) Manger des aliments glucidiques possédant des index glycémiques bas

C’est ce type de sucres que vous devez privilégier au détriment des sucres raffinés que je cite en point 3.

Ils n’élevent pas votre glycémie de façon subite et n’induisent pas d’hypoglycémie réactionnelle comme le ferait les sucres poisons.

Ils sont néanmoins à consommer avec modération parce qu’ils représentent une source d’énergie importante.

Un autre point positif pour ces aliments glucidiques, comme par exemple les légumineuses, ils sont riches en protéines végétales.

9) Éviter le plus possible les édulcorants de synthèse

Ce sont Les « faux sucres » comme l’aspartame, l’acésulfam K, le cyclamate sodique, le sucralose etc.

Pourquoi les éviter ?

Parce qu’ils sont chimiques et que nous avons très peu de recul sur leur toxicité ou peut-être en avant nous, mais nous ne sommes pas informés.

De nouvelles recherches présentées au congrès EASD révèlent que la consommation d’édulcorants peut modifier les types de bactéries présentes dans l’intestin.

La régulation des taux de sucre dans le sang, la glycémie, en serait altérée.

Des études épidémiologiques récentes et indépendantes montrent que les sodas light et les sucrettes augmentent notamment les risques de diabète.

10) Boire de l’eau

C’est certainement la meilleure façon de vous hydrater.

C’est également un excellent draineur et un très bon diurétique naturel.

Prévenez la soif, n’attendez pas qu’elle vous tenaille, pensez à consommer régulièrement et toute la journée ce précieux liquide dont nous sommes constitués aux deux tiers.

Il est conseillé de boire au moins 1,5 l d’eau par jour mais cela ne tient pas compte de vos activités d’un point de vue général, métier, sports et autres activités.

Cela ne tient pas comte non plus du climat sous lequel vous vivez et votre format corporel.

C’est 10 règles sont simples et faciles à mettre en application.

Elles sont certainement la base d’une alimentation correcte, d’une alimentation vibrante qui va dans le sens de la santé et avec laquelle vous vous sentez en harmonie.

On se trouve toujours un tas d’excuses pour ne pas faire.

C’est toujours la faute aux circonstances extérieures, le temps, la famille et les concepts idéologiques magistraux :

« On ne vit qu’une fois » ou « moi, je suis un bon vivant » ou « oui, mais moi je suis gourmand »…

Une fois de plus, on ne prend pas la responsabilité.

Pour conclure, je pense qu’adopter une alimentation pour le bien de sa vie demande évidemment d’en prendre conscience, il y a dans cet éveil une démarche spirituelle.

A contrario, infliger à son corps les tortures de la maladie par l’alimentation déstructurée n’est pas le respecter et ce n’est pas se respecter soi-même.

Il y a là évidemment absence d’amour, ce sentiment, cet état vibratoire le plus élevé qui nous évite toute souffrance du corps, de l’âme et de l’esprit.

A ma connaissance, aucun livre saint, aucun sage, aucun prophète depuis l’histoire de l’humanité ne conseillent de s’empiffrer au point de se rendre malade et d’en mourir.

C’est bien sûr tout le contraire.

« Que ton aliment soit ta seule médecine »

HIPPOCRATE

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les 10 aliments indispensables lorsque l’on prend de l’âge

La maturité nous rend plus sage… paraît-il !

Nous savons ce que nous voulons, nous écoutons notre fort intérieur, notre échelle de guidance, nous prenons des décisions plus justes, plus réfléchies.

Enfin normalement c’est ce que nous devrions faire, ce serait le bénéfice de l’âge…

Qu’en est-il vraiment ?

Eh bien, ce n’est malheureusement pas toujours le cas, nous n’écoutons pas les signes ni les alertes que notre corps nous envoie continuellement.

Il nous demande de changer de direction, de modifier les choses.

Bien avant ces manifestations physiques, c’est notre esprit, subtilement, qui nous prévient encore et encore, mais souvent sans succès.

Malgré toutes les sonnettes d’alarme que nous envoie notre esprit puis notre corps, nous continuons à mal nous alimenter, à mal dormir, à boire de l’alcool, à fumer, à consommer trop de médicaments, à nous droguer, à écouter des informations de souffrance.

Nous continuons à fréquenter des gens et des endroits toxiques.

On voudrait délibérément se rendre malade que l’on ne pourrait pas faire mieux.

Mon souhait, est de vous aider petit à petit à intégrer dans votre style de vie quelques bonnes habitudes.

Il est question dans cet article des 10 aliments indispensables ou groupes d’aliments qu’il serait souhaitable que vous consommiez pour vous sentir mieux.

1 Les oléagineux

Ce sont les amandes, les noisettes, les noix…

Riches en vitamines liposolubles comme la vitamine E et riches en oméga 3, ils ont une action antioxydante essentielle, plutôt intéressant pour la récupération et l’aspect « anti vieillissement ».

Les oléagineux sont riches en tryptophane précurseur de sérotonine facilitant le bien-être mental et le sommeil.

Ils contiennent, de plus, des protéines végétales de bonne qualité.

Lorsque l’on a plus de 40 ans, la consommation d’oléagineux est évidente, elle doit néanmoins être contrôlée compte-tenu de leurs apports énergétiques conséquents.

Une étude publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease montre qu’un régime riche en noix serait recommandé pour leur activité de protection cérébrale et notamment d’inversion de l’atrophie cérébrale.

Une à deux poignées par jour est un apport raisonnable et profitable.

Cliquez sur le lien de l’article ci-dessous

Almond, hazelnut and walnut, three nuts for neuroprotection in Alzheimer’s disease: A neuropharmacological review of their bioactive constituents

2 Les fruits rouges

Ils sont riches en anthocyanes et flavonoïdes contenus dans leur Tanins, ces substances ont une action « anti vieillissement » sur les cellules.

Ils ont également des actions intéressantes sur le fonctionnement du cerveau en améliorant, entre autres, l’oxygénation et la communication entre les cellules nerveuses.

Fruits rouges sous-entend également les fruits rouges foncés tels que: les myrtilles, le cassis, les mures etc.

3 La tomate 

Encore un fruit riche en antioxydants, puisqu’il faut parler de fruit lorsque l’on cite la tomate.

Les études sur le pouvoir protecteur du lycopène sur les risques cardio-vasculaires et les cancers du système hépatique, sont légions.

Des études prêtent à la tomate des actions anti dépresseur liées probablement à la vitamine B6, le magnésium ainsi que le fer et le tryptophane qui, comme expliqué plus haut, est un précurseur de la sérotonine.

4 La famille des crucifères

Ce sont les choux blanc, vert, rouge, rave, de Bruxelles, et brocolis.

On leur prête des vertus anticancer, ils sont riches en vitamines B, particulièrement en acide folique (vit.B9).

Ils sont également riches en fibres et en minéraux.

Les crucifères sont aussi une source intéressante en vitamine C; rappelons l’action antioxydante de la vitamine C indispensable à la récupération et au combat contre les radicaux libres (anti vieillissement).

Comme pour les oléagineux, ils possèdent un acide aminé: le tryptophane.

Cet acide aminé est essentiel à la synthèse de la sérotonine.

Excellent pour le sommeil et le moral !

5 Le cacao

La fève de cacao est riche en substances bénéfiques et stimulantes pour le cerveau, d’ailleurs, ne ressemble-t-elle pas un peu au cerveau ?

Elle a la réputation d’augmenter l’attention, elle a également un pouvoir euphorisant grâce à la théobromine et la tyramine.

Celle-ci contient également de la sérotonine ainsi que des endorphines dont on connaît les bienfaits sur la stimulation sexuelle.

6 L’avocat 

Il a des effets bénéfiques contre l’hypertension et le cholestérol, on lui reconnaît également des vertus pour contrôler la glycémie.

L’avocat est riche en tyrosine, un acide aminé précurseur des neuromédiateurs dopamine, adrénaline, noradrénaline, très stimulantes.

Excellent pour se sentir bien !

Il facilite la concentration et de ce fait, favorise les performances cognitives.

7 Les légumineuses

Les légumineuses ou légumes secs sont riches en fibres alimentaires, en glucides complexes et en protéines. 

Ils sont généralement faibles en lipides, à une exception près, l’arachide qui fait partie de cette famille.

Dans cette catégorie d’aliments, on trouve: les lentilles, les pois chiches et cassés, le soja, les haricots secs, les fèves.

Dans le cadre d’une alimentation Vegan, les légumineuses deviennent une source incontournable de protéines.

En les associant aux céréales cela enrichit leurs aminogrammes, elles deviennent alors des aliments protéinés largement équivalents à la viande et aux poissons.

Leur richesse en fibres font d’elles des alliées par excellence pour les intestins.

Leur index glycémique plutôt bas est un atout majeur dans le contrôle de la surcharge pondérale et du diabète.

Les légumineuses contiennent des vitamines du groupe B.

Je rappelle l’importance des vitamines B1, B2 et B6 impliquées dans la création d’énergie, cette dernière étant impliquée également dans la synthèse protéique. 

Elles contiennent d’autres micro nutriments: magnésium, fer, calcium, sélénium; ce dernier luttant efficacement contre le vieillissement de la peau grâce à son action antioxydante.

8 Le gingembre

Le gingembre se situe en peloton de tête des aliments à fort potentiel antioxydant.

Une quarantaine de composés antioxydants ont été découvert dans le gingembre.

Je rappelle que les antioxydants sont des substances qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres.

Les antioxydants préservent donc, en partie, des dégâts causés par le vieillissement et son cortège de pathologies dégénératives, maladie cardio-vasculaire et autres maladies lourdes.

9 Le curcuma

Le curcuma est un aliment, un épice, incontournable, en règle générale, mais particulièrement au-delà de 40 ans.

Il est antioxydant, c’est une propriété très puissante de la curcumine, son principe actif.

Celle-ci permet de combattre les mécanismes du vieillissement prématurés des cellules dus aux agressions extérieures et lutte contre l’apparition de nombreuses maladies.

C’est un anti-inflammatoire systémique ce qui signifie qu’il agit sur l’ensemble de l’organisme.

Il contribue à la santé, la flexibilité et la souplesse des articulations. 

On le recommande fréquemment dans le cadre de pathologies telles que l’arthrose et les rhumatismes en général.

Le curcuma est également recommandé dans le cadre de douleurs musculaires et tendineuses.

Il a une action métabolique bénéfique sur les graisses, les sucres et l’hypertension.

Le curcuma renforce nos défenses naturelles, il augmente ainsi notre immunité.

La curcumine permet de préserver la qualité de la peau, elle aide également à la détoxification du foie et facilite le confort digestif.

On prête également au curcuma d’être un régulateur naturel de l’anxiété et de posséder aussi une action bénéfique sur les fonctions cognitives et neuronales.

10 Le vinaigre de cidre

Le vinaigre de cidre, grâce à l’acide acétique, est désinfectant et réhydratant ; c’est un puissant rééquilibrant acido-basique de notre corps.

Il agit sur les acides lactiques et de ce fait permet une meilleure récupération.

C’est un stimulant du système immunitaire, il est un antibactérien naturel.

Il régulerait également le taux de cholestérol dans le sang toujours grâce a l’acide acétique.

Le vinaigre de cidre régulerait naturellement la glycémie.

« Le vinaigre améliore la sensibilité à l’insuline lors d’un repas riche en glucides chez les sujets présentant une résistance à l’insuline ou un diabète de type 2 »

Carol S. Johnston, PHD;
 Cindy M. Kim, MS;
 Amanda J. Buller, MS

Cliquez sur le lien de l’article ci-dessous

Vinegar Improves Insulin Sensitivity to a High-Carbohydrate Meal in Subjects With Insulin Resistance or Type 2 Diabetes

Le vinaigre de cidre aide au renouvellement de la flore intestinale et permet de réguler le transit, il stimule la digestion et aurait même une action préventive contre les ulcères.

Les pectines contenues dans le vinaigre de cidre soulage les spasmes intestinaux et peuvent libérer de la constipation.

Il contient du potassium bio disponible en grande quantité, il permet ainsi de combler le manque de potassium à l’origine des crampes et ainsi l’apaiser. 

Son action est également efficace dans le cas de courbatures musculaires.

La présence de calcium, de phosphore, de fluor, de soufre, de silice ou encore de fer permet de rééquilibrer la perte minéral lors de la sudation liée au sport.

Voici donc ma liste non exhaustive des aliments ou groupes d’aliments qui me semblent essentiels lorsque l’on prend de l’âge.

Ils contribuent à augmenter votre bien-être en améliorant le fonctionnement de votre organisme et comme chacun le sait, lorsque votre corps fonctionne mieux, votre mental va mieux.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Vous vous faites enfumer par les super-aliments à la mode

Vous êtes victimes, toujours victimes.

Des victimes consentantes évidemment. A aucun moment on ne vous menace au point de mettre votre vie en danger.

Il vous reste votre pouvoir de décision, vous pouvez décider de tout dans votre vie.

Le fameux libre arbitre.

Je me demande parfois ce qui nous reste de notre libre arbitre ?

Qu’est-il devenu ?

Comment pouvons-nous succomber 1000 fois à toutes ces tentations qui nous dupent?

Certainement parce qu’elles ne revêtent pas le même accoutrement, le même emballage.

Ça doit être ça ?

Mais le fondement dans tout ça, il est identique !

J’ai l’impression que nous nageons dans une eau tellement trouble, vaseuse, polluée, où surgissent de magnifiques sirènes dont le chant si pur, nous entraîne tellement loin de nos convictions et de nos valeurs.

Fébriles que nous sommes, nous voila attirés, au milieu de toute cette boue, par des mirages, des îlots d’une telle beauté avec des eaux tellement claires, tellement limpides, qu’il est impossible d’y résister. 

Un véritable paradis…infesté de requins bien sûr.

N’avez-vous pas l’impression d’être manipulé par toute cette communication, par toutes ces informations audiovisuelles ?

Plus on en parle, plus on écoute, plus on regarde, plus on succombe et plus on achète…

J’ai pensé un temps que la jeunesse était une proie plus facile pour ces chimères de l’ultra consommation.

Finalement, nous sommes tous concernés, les codes sont réactualisés en fonction des cibles.

Les codes pour les seniors fonctionnent de la même façon.

Il suffit d’utiliser les bonnes munitions…

Le sujet de cet article concerne les super-aliments et tout l’abattage qui gravite autour de ce nouveau concept, cette nouvelle mode pour laquelle vous succombez.

Il est de plus question de bien-être, de forme et de santé, alors, si on peut vous faire vivre mieux et plus longtemps, cela devient irrésistible.

C’est toute une stratégie de communication que les marchands construisent autour d’aliments qui finissent par devenir des « supers » aliments aux « super » pouvoirs, justifiant ainsi leurs tarifs parfois « super » prohibitifs.

Je ne conteste pas les qualités nutritionnelles de cette catégorie d’aliments.

Elle est très souvent riche en antioxydants, en protéines végétales, en acides gras essentiels et autres substances bénéfiques pour votre santé physique et morale.

Je dis simplement qu’ils vous sont vendus comme des produits miraculeux qui vont vous détoxifier, vous rajeunir, sublimer vos performances physiques et sexuelles, vous rendre plus beaux, plus intelligents, augmenter vos capacités cognitives…

Ces super-aliments vont faire de vous des « super » humains !

Croyez-vous réellement que des baies de goji ou des graines de chia, aussi bio soient-elles même si elles ont été récoltées avec amour et soins, auront le pouvoir à elles seules de vous super alimenter!

Pensez-vous qu’elles ont la puissance de vous galvaniser au point de sentir les bénéfices aussi rapidement que si vous aviez des récepteurs biochimiques qui induiraient une réponse cellulaire instantanée.

Comme si nous avions à faire à des sortes d’hormones ou d’amphétamines naturelles.

Il y a bien des individus qui consomment de la vitamine C et qui deviennent insomniaques…tout est possible.

Je vais vous livrer trois de mes secrets.

Le premier de mes secrets: 

Tous les aliments, lorsqu’ils sont de qualité, provenant de circuits courts, dont vous connaissez réellement la provenance et qui sont biologiques, sont des super-aliments !

Ils ont tous des vertus, un intérêt majeur pour votre bien-être, grâce à leurs richesses en macro et/ou micro nutriments.

Le second de mes secrets : 

La plus grande richesse issue de l’alimentation, c’est de la contrôler quasi intégralement !

Vous devez la conscientiser, si vous le pouvez.

Dans ces conditions, vous ferez fondamentalement du bien à votre organisme.

Ingurgiter constamment une alimentation industrielle et se donner bonne conscience en mangeant quatre amandes, une poignée de graines germées et 10 g de spiruline deux fois par semaine, relève de la foutaise.

Ce n’est franchement pas la goutte de citron dans la marmite de cassoulet qui changera la donne.

Ne vous attendez pas à ce que vous retrouviez subitement une nouvelle jeunesse, un regain d’énergie. 

Les super-aliments sont certainement une plus-value mais dans de bonnes conditions d’hygiène alimentaire.

Le troisième de mes secrets : 

C’est votre état d’esprit: si celui-ci est positif, parfaitement convaincu que l’alimentation saine a une incidence bénéfique sur l’état de votre physique et de votre bien-être mental, alors, vous décuplerez son efficacité.

La meilleure façon de se convaincre, c’est le savoir.

Cela doit donc passer part une bonne connaissance des aliments que vous consommés. D’où viennent-ils ? Comment sont-ils cultivés ? Comment sont-ils élevés ? Quelles sont leurs valeurs nutritionnelles ? Quels bénéfices pour votre forme et pour votre santé ?

Quand nous sommes persuadés que ce que nous mangeons est bon, alors, nous accueillons la nourriture délibérément, pleinement, dans un état de compréhension et de bien être qui subliment son assimilation.

L’alimentation deviendra alors votre première médecine tel qu’Hippocrate le préconisait.

Pour conclure, ne vous laissez pas corrompre par le marketing, ne vous laissez pas enfumer!

Toute cette ultra communication dénature ces aliments « généreux » qui, pour certains, sont réellement fantastiques.

En voulant les sublimer, le marketing finit par les rendre, à mon goût, suspects d’être trop bons, trop forts, trop riches… trop beaux pour être vrai.

Vous êtes nombreux à croire, sans l’ombre d’un doute, qu’ils sont capables de vous sauver de tout, qu’ils disculpent vos écarts et même vos grands écarts.

Ainsi, ils deviennent une caution à la mal bouffe, ils sont une sorte de surcompensation face a une alimentation déstructurée.

Quelques baies de goji avec quelques oléagineux à l’apéro, ça fait passer l’alcool.

En ces temps de spiritualité trouble où celle-ci se résume parfois par une phrase empruntée à Bouddha sur fond de selfie ou « d’egoportait », nous avons besoin de confessionnal, d’une oreille agréée par le ministère de Dieu, nous avons besoin d’expier.

Pour l’alimentation, c’est la même chose: nous avons besoin d’absolution alimentaire, de caution, qu’on nous pardonne nos péchés de mal bouffe et de trop de bouffe. Nous sommes faibles, ce n’est pas de notre faute….c’est la faute des soucis….

Le bio est une sorte de rédempteur, sans soutane, les super-aliments aussi.

Comme le tri sélectif face à notre pollution, une sorte de rachat discount de notre conscience.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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