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All posts by Philippe LAMACHE

Ce ne sont pas les mots mais l’expérience qui nous enseigne la connaissance

Nous vivons un déferlement d’informations, de mots et d’images à travers les médias «traditionnels» que sont la télévision, la radio et la presse papiers.

Ceux-ci étant même devenus, avec le temps, « l’information en continue ».

Ce que cela veut dire, c’est que les médias nous noient continuellement sous un flot de nouvelles répétitives.

La plupart du temps, elles sont totalement anxiogènes.

Des mots, encore des mots, toujours des mots qui ne nous apprennent rien.

Dans le sens où ils ne nous cultivent pas.

Ils nous informent bien sûr, lorsque par exemple, nous apprenons qu’un pont s’est écroulé emportant avec lui d’innombrables vies et son cortège d’histoires effrayantes et de dénouements catastrophiques.

Ils nous apprennent aussi qu’un scandale sanitaire a fait au moins 1500 morts et qu’il y aurait probablement le double ou le triple de victimes…

Nous pourrions faire la liste, des crimes, guerres, attentats, escroqueries et autres catastrophes naturelles dont ces médias se nourrissent et qu’ils nous injectent sous perfusion 24 heures sur 24.

Est-ce que ce type d’informations nous enseigne la connaissance ?

Il y a de plus, depuis quelques années, Internet, d’un point de vue général et plus spécifiquement l’omniprésence des réseaux sociaux.

Ils nous submergent, ils nous « tsunamisent ».

C’est inimaginable à quel point nous sommes bombardés d’images et de mots.

Est-ce que toutes ces informations font de nous des personnes plus instruites?

Est-ce qu’elles nous intellectualisent ?

Je ne le pense pas…

Vu le niveau d’analphabétisation qui gagne des parts de marché d’années en années, l’entreprise de la bêtise prolifère de façon exponentielle.

Celle-ci a vraiment de beaux jours devant elle.

Il n’est évidemment pas question que d’instruction mais également de bon sens, de libre arbitre et d’intelligence.

J’ai la forte impression qu’en l’espace d’une à deux générations, les cerveaux se sont « hypotrophiés ».

Les idées se sont raccourcies, au point d’être inconsistantes, vides de sens, de philosophie et de spiritualité.

La pensée est devenue collective, manipulée et dirigée dans le même sens.

En moins de 40 ans, malgré tous les moyens dont nous disposons pour nous instruire, notre chute culturo-intellectuelle a été vertigineuse.

C’est l’effondrement de l’esprit d’une génération qui a transmis épigénétiquement à la suivante, ses nouveaux caractères génétiques déficients.

L’épigénétique, la science qui explique les mutations rapides influencées entre autres par les caractères sociaux, puise tout son sens dans cette vaste et désastreuse expérience.

La France est certainement le meilleur des moins bons élèves dans ce domaine.

En effet, l’école française était parmi l’élite mondiale, elle est aujourd’hui totalement larguée.

Elle se retrouve à la 27ème place du classement « Pisa » datant de 2016.

Cette enquête internationale fait référence en la matière, elle mesure tous les trois ans les acquis scolaires des jeunes de 15 ans.

Elle évalue leurs performances, en lecture, mathématiques et sciences.

Dans ce même classement : l’Estonie est 3ème et le Vietnam 8ème.

Les enfants passent pourtant une partie importante de leur existence à recevoir l’enseignement.

Mais alors, quels sont ces mots répétés à longueur de journée qui leur enseignent finalement peu et de moins en moins.

Il serait peut-être temps d’en tirer un constat évident et de réformer enfin cette institution.

Ceci est un autre débat…

Parmi les flots de mots, il y a évidemment tous ces échanges de personne à personne ou de groupes à groupes; ils ne font que nourrir les conversations de comptoir.

Ces conversation où l’on se plaint chacun son tour et où l’on raconte son existence sans saveur, ses difficultés et ses tourments.

Lors de ces conversations, l’égo se nourrit d’être enfin protagoniste d’une histoire, tenir enfin le premier rôle aussi morne soit-il.

Mais là encore, point de connaissances, du bavardage tout au plus.

J’aimerais partager avec vous cet extrait d’une conférence de Jiddu Krishnamurthi.

Celui-ci est retranscrit dans un de ses ouvrages: le livre de la méditation et de la vie.

14 avril
Une vue de l’esprit
« Ce que nous appelons notre amour est une vue de l’esprit. (…) Or l’amour n’est pas une fusion, un ajustement réciproque – il n’est ni personnel ni impersonnel, c’est une modalité d’être, un état.

L’amour ne connaît ni fusion ni diffusion, il n’est ni personnel ni impersonnel, c’est un état d’être que l’esprit n’est pas apte à trouver ; il peut le décrire, le désigner, le nommer, mais le mot, la description ne sont pas l’amour.

Ce n’est que lorsque l’esprit est silencieux et immobile qu’il peut connaître l’amour, et cet état de tranquillité n’est pas une chose qui se cultive. »

Dans ce cours extrait, Jiddu Krishnamurthi dit clairement que le mot n’est pas la chose.

Pour connaître l’amour il faut l’avoir vécu.

Je pense que chaque chose, pour être véritablement comprise doit être vécue.

Les mots sans l’expérience, ne sont que vagues théories, une sorte de pays lointain dont on nous a parlé et dont on parle à notre tour mais pour lequel on ne connaît ni la terre, ni les odeurs, ni les gens…

Remarquez que nous nous approprions la plupart du temps l’expérience des autres pour en faire une pâle copie.

Nous sommes influencés par notre parcours de vie, nos joies, nos désillusions, nos victoires et nos défaites.

Nous avons pris l’habitude de nous exprimer sur tout, sans expertise, comme de bons « mauvais supporters ».

Ceux qui font, refont et défont les matchs sans avoir, la plupart du temps, pratiqués la discipline ou si peu…

Quel crédit pouvons nous accorder aux individus qui parlent sans savoir ?

Assurément aucun crédit, même lorsque l’expérience est vécue, elle est si personnelle qu’elle ne représente finalement qu’un point de vue.

Alors, lorsque ce ne sont que des mots sans expérience, vous imaginez à quel point la caution est faible…

Nous parlons de ce que nous ne connaissons pas et nous sommes sûrs de ce que nous disons.

Sommes-nous arrogants à ce point ?

Oui, nous le sommes !

Expérimentons, enrichissons-nous en faisant, alors pointera l’écueil du savoir.

L’humilité est une qualité qui grandit proportionnellement avec la véritable connaissance.

Les hommes d’esprit et d’expertise ne tartinent pas le monde d’une boue de mots et d’idées indigestes.

C’est un signe, dorénavant, vous pourrez aisément démasquer l’usurpateur de connaissances, vous saurez à qui vous avez à faire.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les muscles courts et les muscles longs

Tout d’abord voici une définition de ce qu’est le muscle :

C’est un tissu qui est formé de fibres capables de contraction et permettant de produire un mouvement.

Les muscles participent à diverses fonctions essentielles à la vie et pour le bon fonctionnement de l’organisme comme la respiration ou la digestion.

Les muscles participent également à l’adaptation de l’organisme à son milieu environnant comme la locomotion ou la thermorégulation.

On peut distinguer deux grands groupes de muscles :

  • les muscles rouges, striés volontaires ou muscles de la vie de relation
  • les muscles blancs, lisses involontaires ou muscles de la vie végétative.

Certaines caractéristiques liées à leur fonctionnement et à leur anatomie permettent de subdiviser les muscles en quatre grandes catégories :

  • Les muscles lisses.
  • Les muscles striés cardiaques.
  • Les muscles striés squelettiques.
  • Les muscles striés à insertion conjonctive.

Voila globalement et dans les grandes lignes, ce que l’on peut dire des muscles.

Il n’est nullement mentionné qu’il existerait des muscles longs et des muscles courts.

Une autre précision qui a son importance, les muscles naissent sur un segment osseux pour se terminer sur un autre et ceci de votre naissance jusqu’à votre mort.

A moins qu’il y ait rupture de tendons ou déchirure musculaire, dans ces conditions, l’apparence s’en trouverait modifiée.

Dans ces conditions, il faudra alors avoir recours à une chirurgie réparatrice.

Celle-ci est nécessaire dans la plupart des cas, d’un point de vue fonctionnel mais également d’un point de vue esthétique.

En effet, en cas de rupture du tendon, le muscle n’étant plus fixé à l’une de ses extrémités, il se rétracte à proximité de l’insertion valide.

Cela lui donne une apparence volumineuse et courte.

Si il n’y a pas d’intervention chirurgicale, l’apparence s’en trouvera alors modifiée définitivement.

Ceci étant dit, la pensée collective nous expliquerait qu’il y aurait des exercices de culture physique qui développeraient des muscles longs ou des muscles courts.

Il semblerait également qu’il y aurait des sports qui développeraient des muscles plus ou moins courts ou plus ou moins longs.

Si je comprends l’idée, les muscles se raccourciraient suivant le sport ou la pratique de certains exercices de culture physique ou a contrario, ils pourraient s’allonger.

Tout dépendrait donc du sport ou du programme de musculation.

Vous comprenez bien que c’est totalement impossible à moins d’allonger les segments osseux sur lesquels s’insèrent le muscles…

Mais alors d’où vient cette légende ?

Certainement d’un manque d’expertise et probablement d’un léger manque de réflexion mais surtout d’une image en trompe-l’œil que renvoie le muscle.

Il vous fait croire qu’il est court ou long…

Et pourtant, vous l’avez compris, il n’y a aucune possibilité de modifier la longueur d’un muscle!

La seule modification que l’on puisse opérer sur lui c’est de lui faire prendre ou perdre du volume.

Je parle d’esthétique bien sur.

En conséquence, un sport qui vous ferait prendre des muscles longs serait donc un sport qui vous muscle peu.

La natation est souvent prise en exemple comme étant un sport qui fait des muscles longs.

En fait, la réalité est que l’apparence des nageurs renvoie une image de muscles plutôt fins, peu développés.

Les nageurs sont tout simplement peu musclés.

En fait la natation muscle peu par rapport à d’autres sports comme par exemple l’haltérophilie qui ne fait pas des muscles courts mais surtout qui les hypertrophie.

À signaler également qu’il y a des individus qui possèdent naturellement des segments courts, ce qui leur donne parfois une apparence musculeuse (noueuse).

Finalement, peu importe le sport qu’ils pratiquent, le peu de masse musculaire qu’ils prendront donnera une impression d’hypertrophie plus importante que sur un individu qui aurait des segments plus longs.

Ce n’est qu’une affaire de proportions!

Le volume musculaire est déterminant dans l’apparence.

A gauche, le pratiquant semble avoir des biceps longs mais ils sont simplement moins développés que les biceps du pratiquant de droite.

De plus, il est intéressant de constater que le pratiquant de gauche à finalement un espace vide plus important à l’endroit où s’insèrent les biceps, pour les connaisseurs, au niveau du radius sur la tubérosité bicipitale.

Finalement, contrairement aux apparences, ses insertions sont plus courtes…son biceps est ainsi plus court.

La même quantité de muscles sur un segment long ou court n’aura évidemment pas la même apparence.

Le sport pratiqué ou les exercices spécifiques pratiqués n’auront une fois de plus aucune incidence sur la longueur des muscles.

J’espère que que mes explications vous auront éclairé.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Multipliez votre progression en vous entraînant en pleine conscience

Vous avez certainement entendu parler de cette expression: «la pleine conscience».

C’est être en action et en étant conscient de ce que l’on fait.

L’intégration absolue de ce que vous faites, c’est être impliqué totalement.

Nous sommes en général peu présents lorsque nous travaillons, lorsque nous réalisons nos tâches quotidiennes, lorsque nous mangeons et lorsque nous pratiquons notre sport ou quand nous écoutons.

Notre corps est là, à œuvrer de façon mécanique mais notre esprit vagabonde dans le passé ou vers le futur.

Nous ressassons et nous nous projetons dans des constructions mentales qui sont hasardeuses la plupart du temps.

La pleine conscience est une forme de méditation, un état mental « élevé » où l’on est particulièrement attentif.

Ce que vous faites, au moment où vous le faites, est la chose la plus importante.

Votre éveille vous rend présent.

Même les taches qui vous semblent les plus rébarbatives, des tâches qui a priori seraient sans intérêt, comme faire la vaisselle, deviennent alors importantes.

Appréciez la façon dont vous réalisez le geste, l’intérêt d’avoir une vaisselle propre et saine.

Vous ne souffrez pas d’être là au moment où vous l’êtes, bien au contraire, vous êtes dans l’appréciation, le geste est alors plus fluide, plus coordonné.

Vous devenez plus efficace tout en étant dans une forme de plénitude.

Chaque action qui participe à laver votre vaisselle, est exécutée avec précision et bonheur.

Je parle délibérément de vaisselle parce qu’il est de coutume de reléguer cette tâche, de ne pas l’apprécier, d’en faire un travail mineur réservé aux apprentis ou comme punition pour les enfants.

La vaisselle étant considérée comme une basse besogne sans intérêt intellectuel ou spirituel.

Je vous le certifie, faire la vaisselle peut devenir un pur moment méditatif.

Tout ce qui est fait en pleine conscience, avec ce niveau d’attention très élevé, est toujours réalisé de la meilleure façon qui soit.

Dans plusieurs de mes articles et posts, je parle des paramètres d’intensité comme étant les outils incontournables de bonne pratique.

Je souligne avec insistance que la culture physique doit être pratiquée dans les règles de l’art, j’inclus la conscientisation qui n’est autre que la pleine conscience.

Celle-ci étant certainement le paramètre sans lequel le reste a peu d’existence.

Comprenez-vous à quel niveau vous pouvez pratiquer la culture physique.

Imaginez le pouvoir que vous pouvez donner à cette discipline censée améliorer vos qualités physiques et votre esthétique.

Si vous arrivez à placer votre esprit au centre des tâches ménagères alors qu’en sera-t-il si vous faites de même pour la culture physique ?

Il se passera un phénomène extraordinaire, vous allez progresser comme jamais vous avez progressé !

Comment devez-vous faire pour vous entraîner en pleine conscience ?

En premier lieu, consacrez le temps qui vous est imparti à l’entraînement, uniquement à l’entraînement et ne vous dispersez plus.

Ne soyez pas distrait par le bavardage extérieur ni par le bavardage intérieur, ce dernier étant vos pensées, le discours omniprésent avec vous-même, celui qui vous empêche de vivre au présent.

Imaginez ce moment où vous entraînez votre corps dans un espace exempt de tout autre chose.

Envisagez une dimension réservée à votre évolution physique, une bulle ou rien d’autre ne peut pénétrer.

Regardez chaque geste que vous exécutez, son impeccabilité, le respect de l’exécution, le choix judicieux de tel ou tel exercice et de tel ou tel poids.

Voyez le contrôle que vous opérez sur votre mouvement, chaque phase d’exécution est réalisée dans la perspective d’améliorer votre physique.

Vous visualisez la croissance musculaire et l’évolution de vos qualités de force, d’endurance, de récupération.

Vous sentez à quel point toute l’énergie que vous y mettez est bénéfique et profitable.

Votre esprit et votre corps sont en osmose, parfaitement unis, totalement impliqués l’un pour l’autre.

Là vous touchez l’implication de l’esprit dans le processus physique.

Enfin, vous y mettez votre conscience, à chaque instant et à chaque seconde.

Comprenez-vous ce qu’est la pleine conscience ?

Depuis quelques années nous sommes malheureusement collés à un outil de dispersion supplémentaire et celui-ci est de premier ordre:

C’est votre smartphone.

Impossible d’accéder à la pleine conscience en étant dispersé aux quatre vents des réseaux sociaux, de vos messages, de vos conversations téléphoniques.

Vous passez votre temps à vérifier si l’on vous aime et qui vous pouvez aimer à votre tour…ou détester.

Vous gesticulez certainement mais vous ne vous entraînez pas de façon efficiente en y mettant votre conscience.

L’optimisation de vos entraînements de culture physique, en d’autres termes, votre progression, se situe avant tout au niveau de votre esprit.

Vous avez la capacité à vous rassembler vous-même en unissant votre conscience aux mécanismes physiques.

L’utilisation des filières énergétiques, les sécrétions hormonales, la digestion, l’utilisation de l’oxygène, l’afflux sanguin etc. etc. sont générés par des messages qui proviennent de votre cerveau.

Votre cerveau est stimulé par vos pensées, c’est ce que vous pensez, votre implication, vos intentions qui déclenchent la mécanique.

Votre corps vous obéit, donnez-lui l’ordre conscient de progresser encore et encore.

Il est loyal et appliqué, il vous obéira.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Penser à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Faites du squat et pas la guerre.

C’est à la suite d’une discussion empreinte de philosophie que nous en sommes arrivés à cette conclusion.

En effet, nous échangions avec ma femme au sujet de Jiddu Krishnamurthi et particulièrement sur l’un de ses bouquins:

« Trouver la paix ».

Il dénonce dans cet ouvrage l’incapacité humaine à ne faire autre chose que la guerre.

En effet, en cinq mille ans d’histoire et 15 000 guerres, l’esprit n’a pas changé, il est toujours belliqueux, dogmatique et nationaliste.

Nous nous divisons, en pays, en religions, en courants philosophiques.

Nous nous divisons même dans nos propres pays et au sein de nos propres religions.

Voyez la haine guerrière qui anime les supporters de deux clubs de football.

Ils s’insultent, se crachent dessus, se frappent et certain même se tuent.
Et pourtant, ce n’est qu’un jeu…

Nous avons été inspirés par : « Faites l’amour pas la guerre »

Cette phrase est à l’origine un slogan anti guerre issue de la contre-culture des années 1960 aux États-Unis.

Ce slogan était principalement utilisé par les opposants à la guerre du Vietnam.

Les conflits naissent souvent du désœuvrement, du peu de foi qu’il nous reste et de notre propre souffrance.

C’est la peur de ne plus avoir, ne plus posséder, de ne pas être considéré, c’est la jalousie, la possession, le désir de soumettre.

Et pourtant, tout le monde y va de sa phrase magique empruntée au dalaï-lama, à Martin Luther King ou à Nelson Mandela.

Tout le monde s’improvise écrivain en partageant ses délires humanistes de non jugement, de compassion et d’acceptation mais tout en dénonçant « les autres » et paradoxalement en les jugeant.

« Moi j’aime le monde, je suis contre la misère, j’aime aussi les petits chats et je suis gentille mais les autres sont méchants et ils me jugent, alors ce sont tous des cons ».

Alors, tu juges ou tu ne juges pas ?

Ces genres de messages qui inondent les réseaux sociaux et les blogs perso, aussi anodins soient-ils, finissent par des déclarations de guerre…

Les réseaux sociaux sont un terreaux pour l’ego de souffrance, des machines à règlement de compte et d’échanges de haine.

Je ne vous apprends rien sur ce sujet.

Bon la guerre est partout, c’est un fait et nous nous disions qu’il y a finalement assez peu d’espace pour le calme.

Il y a peu de havre de paix où nous ne sommes plus préoccupés par nos intentions belliqueuses.

Lorsque nous sommes heureux, les intentions sont bonnes, l’espace est libre de toutes intentions erronées.

C’est comme lorsque nous sommes en amour, il n’y a, à cet instant, aucune volonté de nuisance.

Lorsque nous vivons des moments sexuels intenses, notre esprit est généralement focalisé pleinement sur ce que nous faisons.

Exempt la rancœur, la peur, le manque de confiance en soi.

À l’instar de la méditation et de la prière qui sont, qui devraient être des moments précieux où l’ego devrait être lissé et les pensées finalement sans accroche, sans grande importance.

Ce sont véritablement de merveilleux moments de répit.

Ainsi un autre espace de tranquillité nous est apparu, en relation directe avec notre activité sportive:

C’est le post-entraînement des cuisses, lorsque celui-ci a été ultra intensif.

Lorsque vous vous êtes entraînés à haute intensité, en respectant scrupuleusement les paramètres d’intensité, en impliquant bien sûr toute la mécanique physique mais également votre conscience et cela à chaque instant, à chaque milliseconde.

Vous enchaînez les exercices d’extensions et de flexions avec des temps de repos courts, au chronomètre et à la seconde.

Vous contrôlez tout, comme un orfèvre, votre exécution, votre amplitude, le tempo et particulièrement devrais-je dire, quand la douleur est insoutenable et qu’il vous reste à faire encore 6, 8,10 répétitions.

La brûlure est quasiment insoutenable, vous ne pouvez plus respirer et votre cœur va s’extraire de votre poitrine et malgré cela, vous continuez encore et encore…

Eh bien, lorsque enfin, toute cette folle expérience s’arrête et que votre corps et votre esprit se mettent au repos alors s’installe une sorte de paix.

Je vous garantis que vous n’avez aucune envie de faire la guerre à qui que ce soit.

Le squat pourrait-il sauver le monde ?

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment avoir un physique de rêve pour les beaux jours ?

Là est la grande question qui revient chaque année toujours à la même période.

En général cette question taraude les esprits après les fêtes, courant des mois de janvier et février et parfois même au printemps alors qu’il ne vous reste plus qu’un à deux mois avant de vous dévêtir et exposer vos formes qui ne vous conviennent plus.

La condition physique est déplorable, vous n’avez cessé de vous goinfrer depuis la fin de l’été, entre les apéritifs, les anniversaires, Noël, le premier de l’an, les repas de famille etc. etc.

Vous avez repris entre 5 et 10 kilos depuis l’été dernier, c’est une véritable catastrophe.

Perdre du poids c’est facile !

Heureusement tous les magazines sont là pour vous donner les bons conseils, LA nouvelle technique révolutionnaire pour perdre son poids rapidement et sans effort.

Tout le monde s’y met, même votre pharmacien vous matraque.

Il veut que vous perdiez votre poids et aussi votre argent (vous perdrez plus d’argent que de poids), à grand renfort de pilule « fatburner », de crèmes amincissantes à base de caféine ou autres substances amincissantes.

Il vous le dit:  » ça a fait ses preuves, regardez l’étude ! »

Oui, c’est vrai, s’est soutenu par une étude dirigée par le propre laboratoire qui la commercialise.

Juge et partie !

La télévision vous bombarde d’appareils d’électrostimulations bien plus efficaces que n’importe quels exercices que vous pourriez faire chez vous ou en salle de musculation.

Imaginez un instant, qu’en mettant cette ceinture ou cette combinaison 5 à 10 minutes, vous obtenez plus de résultats que si vous pratiquiez la culture physique en salle de sport pendant des heures.

Êtes-vous assez stupides pour le croire ?

Êtes vous conscient que les athlètes désireux d’améliorer leurs physique et leur qualités physiques ont obtenu véritablement des résultats en s’entraînant dur, très dur, terriblement dur.

Ils se sont accrochés aux barres, poids de corps, haltères et machines ou en pratiquant spécifiquement leur discipline sportive pendant des mois et des années.

De plus, ces athlètes sont doués, totalement impliqués et vous pensez obtenir les même abdos, allongés sur votre canapé en regardant la télé ou votre smartphone.

Vous pensez obtenir un corps musclé, galbé, avec peu de graisse comme le mec ou la nana de la publicité en faisant quelques mouvements, déguisés en surfer du dimanche et branchés sur une machine design.

Tout le concept est là ! design révolutionnaire, personnalité du showbiz ou du sport en guise de caution, études scientifiques avec si possible garantie médicale….. Il ne se passera rien de plus!

Sérieusement, vous y croyez ?

Vous êtes tellement désespérés que vous êtes prêts à tout gober, à tout écouter, à tous lire, à tout manger, à tout vous passer sur le corps pour pouvoir perdre vos kilos, vous muscler, vous tonifier, vous sculpter.

Vous voulez ressembler le plus rapidement possible et avec le moins d’effort possible aux figures, pour la plupart Photoshopées, de vos magazines préférés ou aux présentateurs fitness qui évidemment ne font pas du tout ce qu’ils vous disent de faire.

Il est vrai que l’entrainement en salle est tellement improductif.

Tant de pratiquants ont si peu de résultats, par manque d’encadrement, manque de motivation et de discipline, par incompréhension et mauvaise utilisation de cet outil qui pourtant est merveilleux et qui est d’une grande efficacité.

Mais malheureusement, la culture physique ne permet donc plus de s’opposer, de concurrencer l’absurde déferlante marketing de la perte de poids et de la tonicité musculaire.

La porte est ouverte, à toutes les chimères.

Vous êtes mûrs, prêt à tout croire !

L’histoire est toujours la même, et elle se répète encore et encore, vous avez, la fâcheuse habitude…

N’allons pas plus loin, la suite est contenue dans ce nom et son qualificatif, « la fâcheuse habitude », c’est exactement ça, une habitude fâcheuse, aliénante, cette tendance à répéter toujours les mêmes choses même lorsque ça ne fonctionne pas.

Si ça marchait, vous ne recommenceriez pas chaque année le même protocole à quelque chose près.

Parfois même plusieurs fois par an.

Souhaiteriez-vous que ça change ?

Si je vous disais que j’ai la solution pour que vous ne fassiez pas chaque année, voir plusieurs fois par an les mêmes erreurs.

Vous prenez du poids que vous voulez reperdre, puis vous reprenez du poids que vous voulez reperdre à nouveau etc. etc.

Cela devient de plus en plus dur à chaque fois parce que votre corps et votre esprit réagissent, se défendent, ils connaissent le mécanisme et supportent de moins en moins bien la privation et l’excès d’exercices sporadiques.

Ma solution est simple, ne prenez plus de poids!

Vous n’aurez ainsi plus à le perdre.

Ce que je vous propose c’est d’avoir un physique de rêve, tout le temps, d’être en super condition physique tout le temps.

Suivez toute l’année un programme adapté, réactualisé, motivant.

C’est réellement un beau projet, épouser un style de vie qui vous élève à tous points de vue.

Prendre sa forme en main, ne plus être victime des vendeurs de perte de poids subite, des marchands de rêves plein de promesses intenables et éphémères.

Vous aurez votre physique de rêve pour les beaux jours mais également pour les jours moins ensoleillés.

Votre forme deviendra fondamentale, votre corps et votre mental vous le rendront au centuple.

En dehors du harcèlement des bonimenteurs lobotomisants, réveillez-vous !

Finissez par comprendre que la forme physique, la condition, l’esthétique, ce n’est pas un mois par an, c’est toute l’année.

Et pensez surtout à votre santé.

Je vous propose donc que vous changiez, que vous deveniez tout le temps la meilleure version de vous-même.

Je suis prêt à vous accompagner toute l’année.

Rejoignez ma tribu et suivez mes programmes, ils sont efficaces et adaptés.

Cliquez sur l’image ci-dessous

Je m’adresse au plus grand nombre mais particulièrement au plus de 40 ans qui physiquement et mentalement subissent les assauts et les outrages répétés du temps qui passe.

Je vous aiderai à réalisez vos objectifs, à obtenir rapidement des résultats.

Vous apprendrez à vous alimenter pour votre bien-être, votre forme et votre santé.

C’est de cette façon que l’on construit des fondations qui tiennent, que l’on gagne, pas un jour, mais toujours.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Dépassez vos limites !

Ça veut dire quoi dépasser vos limites ?

Dépasser ses limites, c’est aller non seulement au-delà de sa zone de confort mais bien plus loin encore.

La zone de confort est la vitesse de croisière, c’est l’espace où l’on se prélasse, où l’on se conforte.

C’est une zone sans changement, sans surprise et sans engagement, un état où il ne se passera rien ou si peu.

La vie continuera à suivre son cours sans que nous soyons acteurs, de simples figurants tout au plus.

Une grande majorité évolue dans cette zone par facilité et par peur de bousculer sa vie.

Nous oscillons d’ailleurs entre cette zone et une zone d’inconfort, une zone où l’on se sent mal et que l’on accepte comme une fatalité…

Très curieusement, l’inconfort est un état que l’on subit sans que cela nous pousse à dépasser nos limites ou très rarement.

À quoi ça sert de dépasser ses limites ?

Lorsque l’on dépasse ses limites, c’est là que tout se crée, on ouvre alors le champ des possibilités, de toutes les possibilités.

Dans tous les domaines, c’est en dépassant ses limites que l’on accède au niveau supérieur.

Vous ne pouvez pas imaginer changer de condition sociale, financière, spirituelle ou autre, si vous continuez à faire toujours la même chose, de la même façon et au même niveau d’investissement.

Comme vous ne pouvez pas imaginer changer de forme physique en faisant ce que vous avez toujours fait.

Il est vraiment nécessaire d’en prendre conscience pour ne plus se retrancher derrière des chimères, des promesses de camelots qui vous vendent des mensonges et parfois très chers.

On vous promet de passer d’un corps fatigué, mou, sans condition à un corps athlétique, jeune avec une peau resplendissante et tout ça sans effort !

C’est bien spécifié, sans effort !

On vous encourage alors à ne pas dépasser vos limites et à rester dans votre zone de confort.

Qui peut le croire ?

Et pourtant ça marche… En fait, ça ne marche pas pour vous mais pour les commerçants qui vous vendent le concept.

Non, pour vous ça ne marchera jamais, vous perdrez du temps, de l’argent et de l’espoir.

Toutes ces fâcheuses expériences participeront à grignoter votre capital confiance.

Vous finirez par penser que rien ne fonctionne sur vous, que vous n’êtes pas doués, qu’il n’y a rien à faire pour que vous changiez puisque vous avez tout essayé.

Je fréquente les salles de remise en forme et je suis coach depuis environs 35 ans, le constat est affligeant.

Durant toutes ces années je vois une écrasante majorité de pratiquants qui n’évolue pas d’un iota.

Je les vois pédaler mollement, marcher sur des tapis de course avec autant de vivacité qu’un unau (c’est l’animal que l’on nomme le paresseux).

Ils parlent, téléphonent, ils sont accrochés obsessionnellement aux réseaux sociaux.

Et ils gesticulent en reproduisant maladroitement quelques exercices glanés sur Internet.

Pas d’application ni d’implication, pas d’intensité et peu de désirs donc pas de résultats.

Même leur alimentation décide pour eux et les porte au gré de leurs pulsions, de leurs envies et même de la mode…

L’alimentation est encore un domaine où il ne faut surtout pas rester dans sa zone de confort; c’est ce qui conduit aujourd’hui à ce qu’un français sur 2 soit en surpoids.

Mesdames et Messieurs dépassez vos limites pour aller outre, bousculez vous si vous voulez changer.

Il n’y a pas d’autres possibilités, vous devez vous pousser en dehors de ce que vous faites et qui ne fonctionne pas.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Échec cuisant ou formidable expérience.

Je me souviens d’une conversation que j’avais eu avec un ami, il y a de cela environ deux ans.

Celui-ci étant parfaitement avisé des mécanismes psychologiques.

Docteur en psychologie et Hypnothérapeute de son état, par conséquent, parfaitement renseigné sur les sujets qui torturent l’esprit, un expert en la matière.

Ce soir-là, nous avions parlé des expériences qui nous remettent en cause, ces expériences que nous prenons en « pleine gueule »!

Ces histoires, ces épreuves que l’on attendait pas et qui peuvent nous terrasser.

Il était en plein marasme « sentimental », victime à son tour d’un piège dont il connaissait pourtant parfaitement les rouages.

Il se confiait à moi et dressait une cartographie de la situation qui de mon avis, n’était pas la réalité, ma réalité.

La réalité étant évidemment une question de point de vue, chacun se la fabricant au gré de ses expériences et de ses émotions.

C’était stupéfiant, il faisait fausse route, je le pensait, attribuant un profil et un comportement au sujet de ses tourments qui me semblait totalement inapproprié.

Son analyse était, de toute évidence, totalement polluée.

Comment avait-il pu alors succomber si rapidement et si facilement?

Comment ces histoires, ces épreuves, peuvent-elles nous mettre à terre ou au moins un genou à terre ? Alors que nous sommes à priori si avisés.

Et pourtant, nous avons compris comment fonctionnent les relations personnelles, d’une part nous nous connaissons bien, et d’autre part, nous avons étudié tellement de cas.

Nous savons analyser telle ou telle attitude et telle ou telle parole.

Nous sommes capables, en fonction de l’histoire de chacun d’en dresser un profil psychologique précis.

Et en ce qui concerne nos aptitudes physiques, nos capacités, notre santé, même chose, nous nous connaissons, nous savons ce que nous sommes capables de faire.

Nous contrôlons parce que nous savons comment fonctionne l’esprit sur la matière, la puissance des pensées sur le physique.

Encore un domaine où nous avons de l’expertise, de solides notions.

Nous avons reçu des enseignements, nous avons lu, nous avons vécu des expériences qui nous ont conforté et réconforté.

Nous avons la connaissance, en tout cas une connaissance que nous transmettons avec conviction, patience et parfois même avec amour.

Alors pourquoi ?

Pourquoi succombons nous à l’attachement et devenons nous un bloc de souffrance, pratiquement incapable de raisonner.

Pourquoi ?

Nous sommes parfaitement sûrs de notre hygiène alimentaire, sportive, mentale, nous connaissons si bien notre santé infaillible, notre exceptionnelle capacité de régénération et notre immunité hors du commun.

Alors pourquoi succombons nous à la maladie et parfois même frôlons nous la mort ?

Peut-être parce que nous avons des difficultés à mettre en application sur nous-mêmes ce que nous transmettons aux autres.

C’est sûr, la vision des choses est toujours plus claire lorsque nous avons un peu de recul, lorsque nous ne sommes pas directement impactés.

« Nul n’est prophète en son pays »

Serions-nous pour nous-mêmes des prophètes inécoutés, reconnus ailleurs mais finalement pas par nous-mêmes.

Lorsque je dis prophète, entendons nous bien, c’est l’expression consacrée, personne ne se prend ici pour un prophète.

Et pourtant, nous croyons fermement à nos principes, nous pensons et savons que notre voie est correcte, autant qu’elle puisse l’être en notre âme et conscience.

Nous avons compris les mécanismes qui régissent l’univers, nous connaissons ces lois magistrales, en tout cas autant que nous puissions les comprendre.

Nous les avons bien comprises ces lois divines et les faisons comprendre.

Alors, comment ces déconvenues parfois violentes peuvent-elles nous tomber dessus ?

Je tiens à préciser qu’il n’est pas question non plus ici d’une quelconque inexpérience qui serait dû au jeune âge, les histoires qui me font échos, concernent majoritairement des individus matures.

Des personnes expérimentées qui ont de la « bouteille ».

Peut-être aussi parce que nous sommes parfois tellement présomptueux, nous pensons nous situer au-delà de ces événements, nous sommes finalement si arrogants.

Serait-ce une mise à l’épreuve nous rappelant que nous ne sommes que des apprentis et qu’il serait souhaitable de ramener toujours notre expérience à l’humilité ?

Je le crois.

Devons-nous jeter la faute sur le contexte où les autres ?

Devons-nous prendre cette expérience comme un autre coup du sort, la faute à pas de chance ?

Je ne le crois pas.

Ces expériences sont un marche pied, un ascenseur vers l’étage supérieur.

Une formidable opportunité pour apprendre encore et encore et devenir un peu meilleur à chaque étape.

Réfléchissez à ces histoires qui vous sont tombées dessus, comment les avez-vous vécu ?

Vos histoires m’intéressent partagez les avec moi.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Peu importe l’âge, récupérez plus vite.

Avec l’âge, fleurissent de nombreux discours, d’innombrables excuses magistrales.

Nous développons un mécanisme d’autodéfense par la justification qui nous dédouane de faire, d’être et d’avoir tout un tas de choses.

Et plus les années s’accumulent et plus la liste s’allonge.

À partir d’un certain âge, nos pensées deviennent limitantes; ce qui était possible devient impossible.

Avant je pouvais, maintenant je ne peux plus, ce n’est évidemment pas de ma faute, c’est à cause de l’âge.

À quel âge ça commence la dégénérescence ?

À partir de quel moment je commence à perdre mes capacités ?

Est-ce qu’il y a un âge critique où tout bascule ?

Effectivement vous allez dire: « ce n’est pas juste qu’une question de pensée, ça ne se situe pas juste au niveau de la tête ! »

Il est vrai que lorsque la mécanique est endommagée et que les organes fonctionnent moins bien, il est certainement plus difficile de récupérer, même si on y met une volonté farouche.

Je vous propose d’agir sur cinq points pour lesquels vous aurez une réelle influence sur votre récupération.

1)Changez votre façon de vous entraîner

Vous ne pouvez pas continuer à vous entraîner comme vous vous êtes toujours entraînés.

D’abord parce que l’expérience enseigne et que vous avez compris que certains comportements étaient à évincer de vos routines d’entraînement.

Le travail qualitatif et ciblé est toujours préférable à la dispersion et à la besogne outrancière.

Soyez efficient, entraînez-vous juste pour ne pas devoir récupérer des dépenses énergétiques inconsidérées qui n’ont pas lieu d’être.

2)Apprenez à mieux vous alimenter.

La suralimentation et la malnutrition sont un frein à votre récupération.

Les pratiquants en musculation sont généralement coutumiers du fait, la suralimentation est une constante, une philosophie.

Plus ils mangent et plus ils grossissent, ce qui les ravi.

La réalité, est que pour la plupart, ils deviennent gras, l’évolution des masses muscles/gras et leurs poids respectifs est souvent de l’ordre de 1 pour 10 en faveur de la graisse bien sûr.

Leur format, leur poids corporel, comme les charges qu’ils utilisent, sont des objectifs majeurs.

Comprenez que le travail fourni par l’organisme pour digérer toutes ces quantités d’aliments ne facilite pas la récupération.

Celui-ci est bien trop occupé à mettre en action les fonctions métaboliques dans un but de digestion et de répartition des nutriments.

L’usine travaille à plein régime et produit plus de déchets que de matières nobles.

Tout comme pour la suralimentation, la malnutrition*, c’est à dire la mauvaise alimentation, issue de l’industrie « chimico-agroalimentaire », gorgée d’additifs et de pesticides qui empoisonnent votre organisme et de fait, ne facilitent pas non plus votre récupération.

*Je ne fais pas allusion dans cet article à la malnutrition qui sévit dans les pays en voie de développement et qui est responsable de tant de souffrances.

Je pointe du doigt la mauvaise alimentation que l’on nous sert à grand coup de marketing dans nos pays d’hyper consommation.

La solution est de manger juste et de bonne qualité, c’est-à-dire ce dont vous avez besoin, dans les quantités dont vous avez besoin.

Des aliments simples, non raffinés, dans leur état le plus proche possible du naturel, biologiques et provenant de circuits courts de préférence.

3)Reposez-vous mieux

Le sommeil est réparateur à tout point de vue et sans aucun doute.

Il est un espace de régénération pour votre esprit, un moment où cesse le bavardage intérieur qui vous harcèle.

Le sommeil est un havre de paix où disparaissent la majorité de vos pensées, de vos ressassements ou de vos projections hasardeuses.

Le sommeil est également un état d’apaisement physique des fonctions physiologiques et métaboliques.

Plus vous êtes reposés et meilleur est le fonctionnement de votre organisme, la récupération est ainsi plus efficace.

Il n’y a évidemment pas un temps imparti de sommeil que vous devriez absolument avoir, chacun a un rapport très particulier avec le sommeil et même en fonction de notre âge, notre sommeil évolue.

À titre indicatif, le sommeil est composé de quatre à six cycles d’environ 90 minutes.

C’est lors de la phase de sommeil « lent profond », qui représente environ 20 à 25 % du temps de sommeil total et qui intervient particulièrement en début de période de sommeil, que l’on récupère le plus de la fatigue physique accumulée.

Tout l’organisme est alors au repos.

cycle se reproduit plusieurs fois lors du sommeil et c’est particulièrement cette phase qui en fait sa qualité.

Ainsi, il y a des individus qui dorment peu mais qui se reposent véritablement.

Si possible, permettez-vous régulièrement après le déjeuner une courte sieste de 15 à 20 minutes, elles sont également d’une grande efficacité pour votre récupération.

4)Faites vous masser

C’est d’une importance capitale pour votre récupération.

Le massage sportif post effort, atténue l’inflammation, diminue le « stress » musculaire de l’effort et réduit l’apparition des courbatures.

L’exercice physique intense crée des micros-lésions des fibres musculaires, le massage agit comme un cicatrisant grâce à l’augmentation de la vasodilatation et facilite les circulations veineuses et lymphatiques.

Son but est antalgique et antiœdémateux, il est donc d’un précieux secours pour la récupération.

De plus, le massage fait du bien à l’esprit, il est un moment de plénitude, quasiment un instant de méditation.

5)Vous devez avoir des pensées conformes

Par conformes, j’entends justes et positives.

Plus votre état d’esprit est tourné vers le bien-être, la santé, la joie, la paix, l’harmonie, la prospérité, l’amour…Et plus votre corps répondra présent à l’exercice physique.

Votre corps ne peut pas vous trahir, il est la réponse factuelle de votre état d’esprit.

La souffrance sous toutes ses formes génère de l’acidité qui inonde l’organisme, cultivant ainsi des foyers propices aux maladies.

Lorsque nous sommes tendus et nerveux, notre corps est tendu et nerveux.

Pensez-y !

Une citation avisée de Voltaire résonne très souvent dans mon esprit : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour ma santé »

Mettez en application ces cinq points, ils sont à votre portée, ils feront des miracles pour votre récupération donc pour votre progression.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Pensez à réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La culture physique améliore vos capacités intellectuelles.

Tout semblerait indiquer le contraire, depuis pratiquement la nuit des temps, la vox populi et surtout, je crois, la vox intelligentsia, attribuent aux sportifs et particulièrement aux athlètes musculeux, des capacités intellectuelles moindres.

Les sportifs sont perçus comme des sortes d’enveloppes charnelles décérébrées, sans analyse, sans réflexion.

Nous serions donc considérés comme des individus attachés essentiellement aux performances physiques et concentrés sur leur esthétique ne laissant pas la place au développement intellectuel.

Qu’en est-il vraiment ?

Les sportifs seraient-ils donc tous dénués d’intelligence ?

Le sport aurait-il la capacité de freiner le développement des dispositions intellectuelles ?

Y aurait-il une prédisposition au sport lorsque l’on serait pauvre et misérable au niveau de l’intellect ?

Et a contrario peu doué physiquement donc de surcroît, doué pour les choses intellectives.

Est ce une légende puisant sa source dans l’ego surdimensionné et empreint d’un brin de jalousie des intellectuels ou de ceux n’ayant de toute évidence, ni physique, ni esprit.

J’ai parfois rencontré une forme de ségrégation de la part d’individus se définissant comme des intellectuels, à l’encontre des sportifs engagés dans leur discipline avec beaucoup de ferveur et d’enthousiasme.

Une sorte de condescendance, du mépris… c’est cela.

La première des vertus de ceux qui réfléchissent, ne serait-t-elle pas l’acceptation, la bienveillance, le non jugement ?

Ne serions-nous pas en droit, nous les faibles d’esprit, les sportifs aux pensées étriquées, de finalement les renvoyer à leur propre jugement ?

La mise au point est faite, sans aucune colère, sans besoin de rétablir une quelconque vérité.

Il y a de toutes personnes, Chaque dogme, chaque discipline, chaque communauté, abrite des personnes différentes, ce n’est pas l’appartenance à telle philosophie ou à tel mouvement qui rend plus ou moins intelligents, plus ou moins patients ou coléreux.

Le groupe met en sommeil parfois l’individualité mais ne l’anéantit pas.

Revenons à notre sujet, j’affirme que la culture physique améliore les capacités intellectuelles.

Je parle d’une pratique conscientisée, lorsque l’on met la pensée au cœur du corps.

La conscientisation sur une longue période d’entraînement intense explore ce que certains appellent une forme de méditation en mouvement.

Sans vouloir faire de comparaisons présomptueuses, les moines Shaolin avaient développé un art du combat, puissant, précis et d’une grande efficacité, basé sur la méditation et le mouvement.

De toute évidence, la pratique de la culture physique améliore les capacités cognitives.

Il y a aujourd’hui de nombreuses études confirmant que l’activité physique serait un excellent stimulant pour le cerveau.

« The Journal of Physiology », à travers des études paru en 2016, affirme que l’activité physique déclenche la neurogenèse, c’est à dire la production de nouveaux neurones, déclenchée par la formation de nouvelles synapses.

On appelle ce processus la plasticité cérébrale.

Les chercheurs, jusqu’alors pensaient que le cerveau se développait de la naissance jusqu’à l’âge de jeune adulte, soit aux alentours de 20 à 25 ans, et ensuite déclinait peu à peu.

Nous savons aujourd’hui, qu’il n’en est rien et que nous avons la capacité de produire de nouvelles connexions.

Au Congrès Canadien des Maladies Cardiovasculaires, à Toronto, des chercheurs canadiens ont présenté les résultats d’une étude très intéressante.

Ils ont accompagné des adultes sédentaires et en surcharge pondérale, âgés en moyenne de 49 ans.

Pendant 4 mois, les participants ont suivi un programme d’entraînement sportif d’une durée de 75 minutes, alliant vélo en salle et circuit de musculation, à raison de 75 minutes au total, 2 fois par semaine. 

Avant et après l’expérience les chercheurs ont mesuré divers paramètres :

Les fonctions cognitives (la capacité à réfléchir, se souvenir et prendre des décisions rapides), la composition corporelle (masse musculaire et masse grasse), les capacités cardiovasculaires et le flux sanguin envoyé au cerveau.

Au bout de 4 mois, les participants ont perdu du poids et ont amélioré leurs capacités physiques de 15%.

Mais ils ont aussi amélioré leurs capacités intellectuelles de manière proportionnelle à l’amélioration des performances physiques et à la perte de poids. 

Le Dr Martin Juneau qui est chargé de prévention à l’Institut pour le Coeur, de Montréal, au Canada et qui a dirigé l’étude déclare : « Les gens peuvent faire baisser leur taux de cholestérol ou leur tension artérielle avec un médicament mais essayez donc de trouver un médicament qui augmente les capacités intellectuelles. » 

Pour les chercheurs, 2h30 de sport par semaine suffisent…

pour faire une grande différence dans la prévention des maladies cardiovasculaires.

Ils concluent : « L’activité physique peut donc nous aider à nous sentir mieux mais aussi à nous faire « penser mieux ». »

Une autre étude publiée récemment dans  le journal « Neurology » où les chercheurs avaient analysé par IRM le cerveau de 638 sujets âgés de 73 ans en moyenne.

Ils avaient conclu que l’activité physique était plus efficace que les activités intellectuelles pour préserver le cerveau du vieillissement.

Il faut comprendre une chose essentielle…

Toutes ses études ne nous expliquent pas que le sport vous apporte de nouvelles connaissances et ainsi enrichirait votre intellect, mais elles démontrent que l’activité physique augmente la capacité de nos outils intellectuels, les facultés que nous avons à nous servir de notre cerveau.

J’ajouterais, que le sport en général et la culture physique en particulier, peut être et doit être une source d’apprentissage, donc d’enrichissement intellectuel.

Nous avons tellement à apprendre sur la physiologie, la biomécanique, la psychologie et tous les aspects métaphysiques, tels que la concentration, la visualisation, la focalisation et bien sur la conscientisation, jusqu’à l’inconscientisation si l’on souhaite développer ses capacités intellectuelles.

Finalement quels sont les bénéfices lorsque l’on pratique régulièrement un sport et particulièrement la culture physique et le cardio training ?

✔ Le cerveau est mieux irrigué grâce a l’afflux sanguin généré par l’activité physique.

✔ La production de nouveaux neurones est stimulée et les neurones déjà existants sont préservés grâce a la production d’une protéine appelée facteur neurotrophiques (BDNF pour brain-derived neurotrophic factor). 

✔Grâce au processus de plasticité, précurseur de la neurogenèse, la mémoire et l’orientation dans l’espace sont stimulées.

Le sport permet d’améliorer le processus de réparation et la dégénérescence du cerveau.

✔L’activité sportive aurait, de plus, des actions anti dépressives et antistress.

✔Grace à la sécrétion de dopamine et d’endorphine, libéré pendant l’activité physique intense, notre sommeil devient plus réparateur et de meilleur qualité.

Je le répète,  la réalisation de vos objectifs passe par le désir, un puissant désir, une forte intention, une application rigoureuse des paramètres d’intensité.

L’implication cérébrale doit être omnisciente, c’est véritablement un travail intellectuel incessant.

La progression physique est à ce prix.

La synergie du cardio training et de la culture physique serait une des combinaisons gagnantes pour l’amélioration du fonctionnement du cerveau.

N’hésitez pas à intensifier et à diversifier votre entraînement, le cerveau adore être en zone rouge.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment vite progresser dans les meilleures conditions quand on a passé 40 ans ?

Pourquoi lorsque l’on a plus de 40 ans !

Parce que nous avons accumulé de l’expérience et cette expérience peut parfois être un frein.

Nous avons, pour certains d’entre nous, usé notre corps, abusé de notre corps devrais-je dire.

Nous avons rentré dans notre esprit des schémas de régression, des structures mentales qui nous dictent que tout va devenir plus compliqué.

Ses schémas nous imposent que nous allons récupérer moins vite, que nous allons perdre de la graisse plus difficilement, que nous allons prendre du muscle plus difficilement !

À ce stade de notre vie, nous avons besoin d’efficacité et de ne pas perdre de temps.

Bon nombre de seniors ou de super seniors persistent à s’entraîner comme ils l’ont toujours fait, comme ils le faisaient il y a 20 ou 30 ans.

Ils continuent à s’entraîner dans la dispersion, sans être focalisés, sans être concentrés, en utilisant des charges surdimensionnées et en se servant si peu de leur esprit, de leur énergie cérébrale.

Doit-on s’entraîner de la même façon après 40 ans ?

S’entraîner au-delà de 40 ans en gardant les mêmes automatismes, les mêmes protocoles, le même état d’esprit ne conduit pas vers les mêmes résultats !

Cela conduit la plupart du temps vers l’involution, les blessures, la démotivation et très souvent l’arrêt…

Évidemment, s’en suivent les conclusions hâtives et leur cortège d’idées négatives du style:

« Je suis trop vieux, c’est normal que je ne progresse plus! »

« J’ai un copain qui me l’avait dit, lorsque tu passes 45 ans, 50 ans je ne t’en parle même pas, ça ne sert plus à rien de s’entraîner, tu ne prends plus 1 g de muscles… Tu les perds ! »

Etc. etc

Voici en 10 points mes recommandations pour optimiser vos entraînements et augmenter votre progression.

1. Organisez et planifiez vos créneaux d’entraînement, comme un rendez-vous.

En effet, lorsque vous planifiez, cela fait partie de vos obligations, c’est acté !

Cela devient tout aussi important que votre travail, vos rendez-vous personnels, de santé ou autres.

Dans ces conditions on n’y échappe pas, on peut réellement installer, petit à petit, une habitude et finalement un besoin.

2. Sachez ce que vous allez faire, votre groupe ou vos groupes musculaires, les exercices, les techniques, vos temps de repos. 

C’est primordial, dans un désir d’optimisation.

En effet, quand on sait précisément ce que l’on va faire, cela nous implique déjà, sorte de « préliminaires ».

Dès que l’on attaque l’entraînement, nous sommes déjà conditionnés, nous gagnons du temps, donc de l’efficacité.

3. Évitez de vous éparpiller en discussions préalables, si vous êtes en salle de sport, ou même chez vous d’ailleurs, elles mangent votre énergie et vous déconcentrent.

Sachez pourquoi vous avez décidé de faire du sport.

Révisez vos motivations, rappelez-vous à quel point le sport est salvateur, pour votre santé physique mais également pour votre santé mentale.

4. Éloignez votre téléphone.

Excepté pour écouter la musique ou pour le chrono, en effet, le téléphone est un outil contre-productif: il disperse votre attention, vous déconcentre et vous empêche donc de progresser.

5. Entraînez-vous seul

Ou choisissez le partenaire d’entraînement idéal, celui qui finalement s’entraîne avec vous et non pas le contraire, il respectera vos temps de récupération, il vous motivera, il vous accompagnera.

Vous aurez pas ou peu de progression si votre partenaire n’est pas au diapason.

6. Préparez vos postes d’entraînement

Barres, haltères, machine, tapis, petit matériel… pour éviter de courir au moment de changer d’exercice et de perdre votre intensité, votre concentration.

La préparation du cadre d’entraînement est également une source d’implication, un outil d’efficience: vous gagnez du temps, vous préserver votre énergie.

7. Respectez scrupuleusement les paramètres d’intensité

C’est-à-dire respecter l’exécution, les tempos, les temps de récupération, les charges, L’ergonomie, l’amplitude du mouvement, l’action.

Soyez impeccables dans un souci d’optimisation des exercices.

Plus vous pratiquerez dans les règles de l’art et plus vous économiserez vos articulations votre énergie et votre temps.

 8. Restez totalement concentré et impliqué

Soyez-le tout au long de votre séance et particulièrement pendant les temps d’exécution de vos exercices.

Vous sentirez ainsi ce que vous faites, vous apprécierez chaque instant de votre entraînement. Vous y mettrez votre conscience. 

Ainsi, vous gagnerez du temps et de l’efficacité.

9. Travaillez uniquement dans l’intensité et la faillite musculaire

Les entraînements de confort ne servent à rien. Ce qui revient à dire, sortez de votre zone de confort.

Apprenez, tout en maîtrisant vos exercices, à vous entraîner dur pour optimiser votre temps et maximiser votre progression.

10. Soyez satisfait du travail accompli

Félicitez vous d’avoir encore réalisé un entraînement efficace et parfaitement constructif.

En respectant ces 10 principes, vous progresserez plus vite en qualité musculaire, en densité, en galbe et en condition physique générale.

Voici plus de 35 ans que je partage ces enseignements dirigés vers l’intensité et la focalisation et tous les pratiquants à qui j’ai enseigné ces règles, particulièrement les seniors et les super seniors, ont gagné du temps, ils ont économisé leur énergie, leurs articulations et ont augmenté le plaisir de l’entraînement. 


Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez l’habitude de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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