Voici la dernière partie du quatrième volet d’une série d’articles concernant la super sèche.
Je vous engage à lire mes trois premiers articles sur le sujet dont je vous livre les liens ci-dessous :
Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)
Cet article est axé sur les protéines et les acides aminés.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (2ème partie)
Cet article est axé sur les diurétiques et les coupes faim.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)
Cet article est axé sur les vitamines et les minéraux.
Dans cet article, je répertorie quelques substances populaires communément associées au régime de super sèche.
Le Citrus Aurantium dont je parle dans cet article, n’est pas une plante, c’est un agrume issu d’un arbre faisant partie de la famille des rutacés.
Mon objet pour cette série sur les compléments alimentaires est de vous informer mais en aucun cas de vous conseiller.
En m’appuyant sur mon expérience et sur les recherches que j’ai pu faire pour écrire mes différents articles, cela me confirme que nous évoluons dans un domaine où les études scientifiques menées sur les compléments alimentaires concernent très rarement les humains.
Faites-vous votre propre idée et votre propre expérience, croisez les informations et servez-vous de votre libre arbitre.
Au besoin parlez en objectivement avec votre médecin, il n’est pas un spécialiste des compléments alimentaires mais il pourra étudier la question.
C’est une plante riche en acide hydroxycitrique (AHC) et d’après des études in vitro sur des animaux, il semblerait que ce principe actif inhiberait l’action d’une enzyme essentielle à la synthèse de la graisse.
Ainsi, cette substance pourrait empêcher le stockage de la masse grasse.
L’acide hydroxycitrique permettrait également de réduire la faim.
Néanmoins, les doses conseillées sont très souvent inférieures aux doses révélées efficaces lors des tests de laboratoire, comme pour beaucoup de compléments alimentaires.
C’est le cas du garcinia cambogia qui rendrait, de fait, son efficacité plutôt controversée.
C’est un acide gras (Acide Linoléique Conjugué) de la famille des oméga-6.
Plus exactement, il fait parti d’une sous-catégorie des acides gras essentiels oméga 6.
Un acide gras linoléique polyinsaturé.
Le CLA est connu pour ses propriétés de perte de poids car il posséderait la faculté de transporter les graisses dans les cellules, où elles seraient transformées en énergie.
Le CLA serait censé favoriser la croissance musculaire, réduire le cholestérol, améliorer la glycémie et participerait à renforcer l’immunité.
Il aurait également pour propriété de réduire l’appétit.
Je voudrais apporter une petite rectification, l’inositol est considéré à tort comme une vitamines du groupe B.
On lui donnerait parfois même le nom de vitamines B7 ou B8.
Les apports en vitamines ne peuvent être issues que de l’alimentation.
L’inositol est synthétisé par le corps à partir du glucose.
L’inositol améliorerait le métabolisme des lipides.
Il augmenterait la part de HDL cholestérol, considéré comme le « bon » cholestérol.
Grâce a son action lipotrope, il préviendrait la formation de plaque d’athérome éliminant ainsi les dépôts graisseux sur les parois des vaisseaux sanguins.
Ils auraient comme je le souligne ci-dessus une action sur la perte du tissu adipeux
C’est un nutriment «essentiel» qui facilite le transfert des signaux entre nos cellules nerveuses.
Elle participe au développement du cerveau, de la structure cellulaire, de la fonction hépatique, des mouvements musculaires, du métabolisme et du système nerveux.
Elle n’est pas non plus une vitamine, nous pourrions la définir comme un composés organiques.
Celle-ci empêcherait l’accumulation des graisses hépatiques et elle aurait une action lipotrope sur les adipocytes qu’elle dégraderait.
Pour des actions conjuguées, celle-ci est d’ailleurs dans le cadre de la sèche associée communément à l’inositol.
Ces propriétés amincissantes sont dues à une substance, la synéphrine.
Celle-ci agit de façon spécifique sur des récepteurs situés à la surface des adipocytes.
Il semblerait que le Citrus Aurantium aurait une triple action, elle favoriserait:
Son action serait, semble-t-il, augmentée par l’association avec la caféine.
Une fois de plus, il est préférable de demander un avis médical avisé car l’association de molécules, crée parfois une synergie potentialisatrice multipliant ainsi les effets et quelques fois les effets secondaires.
Son nom vient d’un polymère qui est un des composants de la carapace des crustacés, la chitine.
Le chitosan à la propriété d’attirer à lui les graisses et de les capturer.
Le polymère piège donc les lipides que votre organisme ne peut absorber.
Il les emprisonne et les évacue par les selles.
Ce complément alimentaire n’exclut pas de contrôler les apports énergétiques et particulièrement les lipides.
Comprenez qu’il ne résout pas tout !
Les compléments alimentaires à visé perte de graisses sont pléthores et ont des fonctionnalités différentes dans l’organisme.
La liste est longue, je n’en ai répertorié que quelques uns qui me semblaient parmi les plus populaires.
Comme d’ailleurs les remèdes allopathiques.
C’est vous qui donnez ou pas de la force à votre environnement.
Si vous êtes intimement persuadés que les compléments alimentaires peuvent vous aider, alors, ils vous aideront.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
En préambule à cette troisième partie du 5ème volet qui concerne les compléments alimentaires pour la super sèche, je vous engage à lire les deux premières parties sur « les compléments alimentaires pour la super sèche ».
Dans la première partie, il est question des protéines et des acides aminés.
Dans la seconde partie, il est question des diurétiques et des coupe-faim.
Dans cette troisième partie, je traite les vitamines et les minéraux et je traiterai dans une quatrième et dernière partie les autres substances ergogéniques que l’on ne classe dans aucune des catégories précédentes.
Concernant les vitamines et minéraux, ils ont tous ou quasiment tous une ou des fonctionnalités directes ou indirectes dans le processus d’amincissement.
Si celui-ci fonctionne parfaitement, alors, les processus qui rentrent à la fois en compte dans l’utilisation de la masse grasse à des fins énergétiques et dans le non stockage de l’énergie en tissu adipeux, seront bien plus efficaces.
Ils jouent un rôle essentiel au niveau de l’activité métabolique.
Leur apport doit être régulier et suffisant pour le bon fonctionnement des échanges vitaux entre les organes et les molécules.
L’organisme n’étant pas capable d’en produire, c’est pour cela que ces substances organiques sont donc majoritairement apportées par une source externe:
Par l’alimentation, par la supplémentation de super aliments et par la voie de compléments alimentaires.
Leur rôle principal est d’assurer la transformation métabolique des glucides et des lipides en énergie.
Donc de faciliter leur utilisation pour éviter que ceux-ci ne se stockent.
Elle joue un rôle dans le métabolisme des graisses et des sucres qu’elle transforme en énergie.
Dans un de ses rôles essentiels, elle favorise la production d’enzymes qui vont casser les blocs lipidiques et les acides aminés impliqués dans le transport des graisses.
Elle permet une combustion optimale des graisses et des sucres.
Elle régule les taux de triglycérides dans le sang, en les diminuant, ainsi que les taux de cholestérol.
Elle participe également à transformer les aliments en énergie comme d’ailleurs les autres vitamines du groupe « B ».
Elle possède un rôle important dans la synthèse des lipides et la thermogenèse, dont je parle dans la première partie sur les compléments alimentaires pour la super sèche.
La thermogénèse permettant ainsi au corps humain de perdre du poids plus facilement grâce a l’augmentation du métabolisme de base.
Elle est indispensable notamment au métabolisme des cellules, à la production de globules rouges et au bon maintien du système nerveux.
Elle aiderait aussi à métaboliser les protéines et les graisses.
C’est par conséquent en améliorant le métabolisme qu’elle induirait une perte de poids.
Elle participe à une autre synthèse (celle de méthionine) qui possède elle aussi un rôle essentiel dans l’activité métabolique des acides nucléïques.
Elle permet quant à elle d’assimiler le phosphore et le calcium (principalement) et est synthétisée par les rayons du soleil.
Elle est antioxydante et protège de l’oxydation des substances essentielles au métabolisme.
Elle favorise le bon état des tissus et participe à la fertilité.
Une carence en vitamine E peut entraîner la destruction des globules rouges, des troubles d’absorption des graisses, la détérioration des muscles et du tissu conjonctif.
Elle joue un rôle important dans la production d’une hormone, la noradrénaline.
Celle-ci rentre dans le process d’utilisation du tissu adipeux à des fins de production d’énergie
La vitamine C est un des éléments qui participe à la production de la carnitine, acide aminé dont je parle dans le point 2 de mon article « les compléments alimentaires pour la super sèche » (1ère partie).
La L-Carnitine qui joue un rôle important dans la production d’énergie en transportant les acides gras dans les mitochondries.
Ceux ci agissant, je le rappelle, comme de véritables moteurs dans nos cellules, brûlant les graisses pour créer de l’énergie utilisable.
La vitamine C a également un pouvoir antioxydant, elle agit sur le tissu conjonctif en anti radicalaire.
Elle améliorerait donc la circulation lymphatique et permettrait d’éliminer la cellulite et de raffermir les tissus de la peau.
Le magnésium participe à l’oxygénation de la cellule, il a par conséquence une action sur la combustion des graisses.
Il a un rôle essentiel dans la fabrication de l’énergie à partir des sucres et des graisses.
Nous savons qu’il est un minéral essentiel dans le cadre de l’activité musculaire et particulièrement lorsque l’on prend de l’âge.
Lorsque nous en sommes carencés, cela affecte nos performances et notre récupération.
Le magnésium à construit sa célébrité sur ses vertus anti stress.
Le magnésium peut être un allié précieux pour freiner ce type de fringales car Il participe à la fabrication de la sérotonine.
Cette dernière agissant donc sur les hormones messagères du stress.
Concernant le calcium son influence dans le cadre de la perte de poids n’est pas clairement défini, à ma connaissance en tout cas.
Le calcium stimule l’activité digestive et aurait des fonctions « dépuratives ».
Ce qui représente déjà une aide précieuse dans la perte de la masse grasse.
Il a une action sur le contrôle de l’appétit grâce à sa capacité à réguler le niveau de sucre sanguin
Il a une action sur la production des principales hormones sécrétées par la thyroïde et les surrénales.
Il « booste » ainsi les facultés de l’organisme à brûler les glucides et les lipides pour les transformer en énergie.
Avant de vous lancer dans de l’auto prescription, demandez conseil à un médecin avisé dans ce domaine.
Il y a parfois des risques d’hypervitaminose qui finalement vont à l’encontre de l’effet bénéfique recherché.
Le prochain article qui clôturera le volet des compléments alimentaires pour la super sèche, traitera des autres substances que l’on ne classe dans aucune des catégories dont j’ai parlé précédemment.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je vous engage à lire mon article:
« Les compléments alimentaires pour la super sèche » la 1ère première partie.
Dans cet article je parle des protéines et des acides aminés, dans le cadre de la super sèche bien sûr.
Dans cette 2 ème partie, je traite les 2 sujets:
Les diurétiques et les coupe-faim.
Les vitamines et minéraux et les autres substances ergogéniques que l’on ne classent dans aucune de ces catégories seront traitées dans la 3ème partie.
Qu’est-ce que c’est qu’un diurétique ?
Un diurétique est une substance qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire.
La définition est simple et claire, un diurétique n’est pas une substance qui vous fait perdre de la masse grasse en démobilisant les adipocytes d’une façon ou d’une autre à des fins énergétiques.
L’urine nous débarrasse de nombreux déchets et toxines aidée par le système lymphatique et par certains organes comme les reins, le foie, les intestins, les poumons et même la peau.
Il est question dans mon article de diurétiques naturels et/ou compléments alimentaires que l’on appelle aussi communément « draineur ».
Ni non plus en auto-médicamentation par certains culturistes dans le cadre de la balance des électrolytes pour évacuer l’eau extra cellulaire qui a tendance à masquer la définition.
Je ne souhaiterais pas m’étaler sur ce sujet, mais, en aparté, il y a très souvent une confusion entre l’eau et la masse grasse, qui parfois s’entremêlent, je vous l’accorde.
Le manque de définition musculaire, c’est-à-dire de sèche, est parfois attribué à l’eau, à tort, la graisse sous-cutanée en est le plus souvent la responsable.
Ces puissants diurétiques chimiques sont divisés en deux classes:
les hypokaliémiants, qui font baisser le taux de potassium et les hyperkaliémiants, qui le font augmenter.
Parlons donc de ce que nous offre majoritairement les plantes.
Les risques encourus sont infiniment moins dommageables, pour ne pas dire quasiment sans effets secondaires.
Thé vert, bouleau, reine-des-prés, Presle des champs, aubier de tilleul, ortie, pissenlit, d’orthosiphon, salsepareille, cassis, queues de cerise…La liste est non exhaustive.
Comme j’ai pu le spécifier dans la première partie de ce 5ème volet, je considère les compléments alimentaires comme des substances ergogéniques.
J’emploie volontairement le mode conditionnel, comme le font d’ailleurs tous les fabricants de ce type de produits qui jonglent avec ce qu’autorise la législation ou pas.
La foi joue un rôle essentiel dans la consommation des compléments alimentaires.
Et ce n’est pour moi pas un vain mot, j’accorde à cela une importance majeure.
Même en médecine allopathique, il est convenu aujourd’hui que la croyance dans les traitements les rend plus efficaces et que les médecins eux-mêmes, convaincus de la réussite de leur médecine, deviennent parfaitement convaincants.
La boucle est bouclée.
Pour conclure sur les diurétiques naturels dont je dresse une liste non exhaustive ci-dessus;
C’est à vous de vous les approprier et de leur donner les effets qu’ils méritent de votre point de vue et surtout en votre âme et conscience.
Qu’est-ce qu’un coupe-faim ?
le principe du complément alimentaire coupe faim est l’absorption massif d’eau par une substance végétale.
Celles-ci forment une sorte de gel dans l’estomac qui renvoie ainsi un signal au cerveau de sensation de satiété.
Voici donc le principe « naturel » et mécanique.
Parmi ces aliments ou substance, on trouve :
Grâce au glucomannane qu’il contient,il gonfle donc au contact de l’estomac et de l’eau.
Même principe, c’est une fibre issue de la plante de guar qui, comme toute les fibres, renforce le sentiment d’être rassasié.
La particularité de cette fibre est sa viscosité qui accentue d’autant plus l’effet satiétant.
Ou Figuier de barbarie ou encore Opuntia ficus indica.
Le Nopal est très riches en fibres, il a la capacité une fois séché d’absorber jusqu’à 50 fois son poids en eau.
Comme pour l’agar-agar et le Konjac, le volume dans l’estomac procure ainsi rapidement un effet de satiété.
On lui prête également la fonction de Capteur de graisses : au moment du passage des fibres au niveau du tube digestif, celles-ci aurait la capacité d’emprisonner les graisses.
Il aurait également la propriété de réguler le taux de sucre dans le sang par le même procédé de captation ou d’absorption qu’il opère sur les graisses.
Noir ou blond, lui aussi gonfle au contact de l’eau en donnant un liquide visqueux grâce au mucilage, cette substance végétale qui le compose.
Combattre la constipation et réduire légèrement le taux de cholestérol sanguin…entre autres.
Comprenez bien que toutes ces plantes n’ont pas une action directe sur la super sèche mais par leur effet coupe-faim, elles freinent votre appétit en donnant l’impression de « ventre plein ».
Elles permettent ainsi de réduire les apports caloriques apportés par l’alimentation.
Il y a pour ces compléments alimentaires, issus de végétaux, des conseilles d’utilisation, des interactions possibles avec certains médicaments et des intolérances supposées.
Ainsi, il est préférable de demander conseil à un toubib avisé.
Le prochain article clôturera le 5 ème volet sur les compléments alimentaire et « la super sèche ».
Les 6 ème et 7 ème volets traiteront de l’âge et de l’implication mentale.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je traiterai ce volet en plusieurs parties compte-tenu de l’importance de l’information.
En préambule de cet article, je vous invite à lire l’un de mes articles récents sur le sujet:
« Stop aux compléments alimentaires miracles ! »
Je considère les compléments alimentaires comme des substances ergogéniques.
C’est vrai, cette définition n’est pas très précise et il s’en dégage une petite odeur de conditionnel.
Je rajouterai donc que, plus vous accorderez de la foi au pouvoir des substances ergogènes et plus elles en auront.
Je ne reviendrai évidemment pas dans cet article sur l’importance, pour la super sèche, de l’alimentation, de l’entraînement, du régime de cétose et du cardio training qui sont les sujets de mes quatre précédent articles.
Je commencerais néanmoins mon article par évoquer, dans les grandes lignes, les protéines en poudre, à cheval entre l’alimentation, la cétose et la grande famille des compléments alimentaires.
Si vous ne deviez consommer qu’un complément alimentaire, de mon point de vue, ce serait celui-ci.
Je vous invite à lire mon article sur les protéines :
« Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans? »
Pour un homme plutôt musclé, dont le poids serait aux alentours de 90 kg, ses besoins en protéines, pendant cette période de réduction des apports énergétiques et parfois de l’augmentation du volume de travail physique, se situeraient aux alentours de 200 g, répartis en repas et collations.
Apporter 40 à 60 g de protéines en poudre réduit d’un quart les protéines apportées par l’alimentation traditionnelle.
C’est une façon pratique, originale et qualitative, lorsqu’on choisit le bon produit, d’augmenter son ratio protéiné.
0,60 € les 20 g de protéines, c’est environ le prix moyen d’une protéine de lactosérum hydrolysée.
Les aficionados de « chasse, pêche et traditions » me diront que ça n’a rien à voir, et qu’on ne peut pas comparer un bon morceau de viande avec un Shake de Prot.
C’est pas faux, mais je parle là à la fois de praticité mais je souligne également que l’hyperprotéiné en poudre exclu en quasi-totalité les lipides et les glucides.
Je pense aussi économie.
En ces temps difficiles le budget a son importance.
Il est bâtisseur, anti-catabolique, satiétant et il accélère la perte de graisse
Évoquons à présent les compléments alimentaires de la grande famille des « brûleurs de graisse ».
Ceux-ci n’étant d’ailleurs pas tous considérés comme des brûleurs de graisse à proprement dit, nous pouvons donc les subdiviser en sous familles.
Leur fonction étant d’accélérer le métabolisme de base et d’augmenter donc les dépenses caloriques au repos.
Elles favorisent ainsi l’activation de la lipolyse dans les adipocytes.
C’est ce qui contribue massivement à les rendre populaire.
Parmi les plus populaires : Caféine, thé vert, guarana, noix de kola, maté ….
La liste est non exhaustive et s’allonge d’année en année motivée par un marché en pleine croissance !
On pourrait presque associer à cette sous famille, la taurine plutôt identifiée comme un neurotransmetteur et qui intervient également dans les fonctions cardiaques et musculaires, notamment en renforçant la contractilité cardiaque.
Vous l’avez compris, cette famille « thermogénique » peut vous aider, par l’élévation du métabolisme de base, à brûler un peu plus de tissu adipeux.
Encore faut-il que les quantités requises de principes actifs, pour véritablement agir, soit présente dans les produits en question.
Le paradoxe est que la législation freine considérablement les quantités efficaces par prise afin de protéger le consommateur d’abus éventuels.
Le marketing joue sur les effets avérés de la caféine tout en conseillant des quantités inefficaces que leur impose la législation…
Bon, il faut bien vendre les produits!
Plusieurs de ces constituants de protéines ont une action dans le cadre de la super sèche.
Les trois acides aminés ramifiés : la leucine, l’isoleucine et la valine couramment désignés par l’acronyme BCAA, issu de l’anglais « branched-chain amino acid » sont les premiers acides aminés dégradés lors d’un effort musculaire.
Ils permettraient de faciliter la récupération après un effort physique.
Les effets directs de cette combinaison d’Acides aminés sur la performance sportive ne sont pas véritablement prouvé à ce jour.
En outre, en plus d’être ramifiés et branchés, les B.C.A.A représentent 35 % des acides aminés essentiels dans les protéines musculaires.
C’est un point important à prendre en compte dans le cadre d’une alimentation hypocalorique où la masse musculaire doit être protégée.
Un autre acide aminé qui a une importance institutionnelle dans le traitement du poids et particulièrement de la perte du tissu adipeux.
La L-Carnitine est la forme biologiquement active produite également dans notre corps.
Elle joue un rôle important dans la production d’énergie en transportant les acides gras dans les mitochondries.
D-carnitine, la forme dextrogyre qui n’est pas une forme à retenir dans le cadre de la super sèche.
Acétyl-L-carnitine est probablement une des formes la plus efficace liée à son absorption.
Propionyl-L-carnitine qui aurait plutôt une action sur l’amélioration du flux sanguin.
L-carnitine L-tartrate qui a également un taux d’absorption rapide.
Outre son effet anti catabolique (protection de la masse musculaire), celle-ci au niveau rénale peut être transformée en glucose, sans avoir d’influence sur le taux de glucagon ni d’insuline.
Ainsi, elle contribue également à produire l’énergie permettant d’éviter le stockage des graisses suscité par l’insuline.
L’arginine et l’ornithine sont deux acides aminés étroitement liés.
l’arginine est constituée à partir d’ornithine et celle-ci est libérée dans le corps après l’assimilation de la première.
L’hormone de croissance ou STH est, comme beaucoup le savent, un puissant lipotrope* mobilisant les graisses corporelles et augmentant leur combustion.
* Les composés lipotropes sont ceux qui aident à catalyser la dégradation des graisses pendant le métabolisme dans le corps.
particulièrement après 50 ans, les sécrétions endogènes de STH sont très faibles voir inexistantes.
Supplémenter votre alimentation avec ces deux acides aminés sous forme L (Lévogyre), peut avoir une incidence sur la stimulation de la sécrétion d’hormones de croissance.
Je traiterai dans mon prochain article la suite des compléments alimentaires pour la super sèche.
Je vous parlerai des coupe-faim, des diurétiques, des vitamines et minéraux et d’autres substances censées participer à la super définition musculaire…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
La majorité des gens qui s’engage dans un processus d’amincissement, de perte de graisse et je dirais plus justement et pour la plupart, dans un processus d’amaigrissement, intègre dans leur protocole le cardio training.
Pour des questions d’intégrité physique, c’est surtout ce qu’il ne faut pas perdre dans le cadre d’un régime.
Les exercices cardio sont considérés par le plus grand nombre comme l’outil essentiel de dépenses énergétiques.
C’est bien de cela dont il faut parler, les aspects d’amélioration de la capacité pulmonaire et cardiaque sont rarement évoqués dans le cadre de l’esthétisme.
J’ai discuté avec des individus qui préféraient même continuer à fumer par peur de prendre du poids… tout est possible.
Je le rappelle, sans véritable discernement entre ce qui doit être perdu, masse musculaire ou masse grasse ?
Le plus souvent, c’est la course à pied ou l’activité sur les appareils de cardio training dans les salles de remise en forme qui récoltent l’intérêt du grand public.
Le temps devient le facteur déterminant.
Plus tu fais, plus tu es censé perdre.
Mais quelle est l’intensité ?
Quelle est ta fréquence cardiaque ? La vitesse à laquelle tu exécutes? Et le niveau de résistance ?
Votre cœur vous le rappelle.
Comprenez une chose importante, brûler 500 calories par heure d’activité physique est une « carburation » importante.
Les chiffres sont souvent tronqués, on peut considérer qu’une telle dépense énergétique est rare.
Outre l’intensité, elle dépend aussi du format du pratiquant.
Plus la masse musculaire est importante et plus importants seront les besoins en énergie.
Cela dépend également de l’environnement, la chaleur ou le froid sont des facteurs qui influencent la dépense énergétique.
Le type d’activité physique, l’implication des groupes musculaires, travailler avec une partie du corps ou le corps en entier demande des besoins énergétiques différents.
Et bien sur l’intensité avec laquelle vous pratiquez vos exercices.
Rappelez-vous une chose importante!
Il est infiniment plus facile de réduire ses apports énergétiques de 500 calories plutôt que d’augmenter votre activité physique de 500 calories dans le cadre de l’entraînement cardio.
D’ailleurs, beaucoup d’entre vous auront de grandes difficultés à dépenser autant d’énergie dans un entraînement.
Devrait être à la portée de tous…
À l’instar de l’entraînement de culture physique, dans le cadre de la super sèche, le cardio training doit être traité à peu près de la même façon.
Ne vous perdez pas dans des heures d’entraînement à bas régime.
Vous allez devoir maintenir votre implication mentale pendant de longues périodes, sans grand résultat et sans grand intérêt.
Vous allez finir par vous épuiser.
Cela doit se faire évidemment progressivement.
Si vous n’êtes pas ou peu entraînés, il vous sera difficile de mettre une grande intensité.
L’intensité demande de l’entraînement et des aptitudes.
Même lorsque vous serez bien entraînés, vous devrez faire monter graduellement votre rythme cardiaque avant de « taper » dans la haute intensité.
Puis le faire redescendre jusqu’au calme.
Comme toujours, avant de vous engager dans un entraînement cardio à haute intensité, demandez conseil à votre toubib.
Ce type d’entraînement exclut évidemment toutes pathologies cardiaques.
Calculez donc votre fréquence cardiaque maximum et à partir de celle-ci établissez votre programme cardio pour optimiser votre super sèche.
Chez les femmes 226-son âge ; pour une femme de 30 ans ; 226-30 = 196 pulsations
Chez les hommes 220-son âge ; pour un homme de 50 ans ; 220 – 50 = 170 pulsations
C’est une méthode simple, critiquée pour son manque de fiabilité, particulièrement passé 50 à 60 ans mais elle a le mérite de donner une idée moyenne.
Voici une méthode plus fiable : FC max = 207 – 0,7 x âge
Vous pouvez aussi réaliser un test de terrain, vous aurez alors précisément votre fréquence cardiaque maximum (FCM).
Après vous êtes échauffés suffisamment, environ 10 minutes, vous faites alors des fractionnés en accélérant par tranches de 30 secondes puis 30 secondes de récupération active.
Faites le jusqu’à arriver au maximum de vos possibilités, vraiment jusqu’au maximum de vos possibilités !
Essayez de tenir ce rythme au moins quatre à cinq minutes.
Vous aurez alors véritablement votre fréquence cardiaque maximum.
Ci-dessous vous trouverez chacune des étapes liées à l’entraînement cardio en fonction du pourcentage de votre fréquence cardiaque maximum.
L’effort est très modéré, il correspond à une période d’échauffement ou de récupération.
Cantonnez vous à ces applications, il n’y a de mon point de vue guère plus d’intérêt.
C’est très souvent sur ce rythme que je vois pédaler ou marcher de nombreux adhérents dans les salles de remise en forme et cela pendant d’interminables sessions.
Sans grands résultats il faut bien l’avouer.
Peut-être ne peuvent-ils pas faire mieux pour des raisons de santé…
Sachez néanmoins que la dépense énergétique est faible et que l’heure que vous avez passé à marcher ou à pédaler ne vous aura guère fait perdre plus de 200 calories.
Calories que vous récupérerez au moindre petit écart.
Ce n’est pas avant environ 30 minutes que les filières énergétiques poussent l’organisme à mobiliser votre tissus adipeux.
C’est une zone de confort dans laquelle il faudra que les sessions durent au moins 40 à 60 minutes.
Le rapport temps efficacité n’est pas efficient lorsque l’objectif est de sécher vraiment.
Cette zone d’entraînement est intéressante quand l’objectif est d’améliorer l’endurance sur une activité cardio excédent au moins 1h30.
Mais ce n’est pas le sujet de l’article, le sujet est de trouver la combinaison cardio la plus opérationnelle, dans le cadre de la super sèche.
C’est une zone d’entraînement intéressante qui oblige votre organisme à un effort soutenu particulièrement lorsque vous vous rapprochez des 80 % de FCM.
Quand vous courez des distances qui n’excèdent pas 10 km et que vous les parcourez sur un rythme rapide, l’entraînement sur ces fréquences vous aide considérablement à progresser.
L’organisme est encore capable de fournir suffisamment d’oxygène dans la durée malgré l’effort soutenu.
Vos muscles améliorent alors leur capacité à mieux utiliser le glycogène stocké dans les cellules.
Dans cette zone, votre organisme n’apporte plus suffisamment d’oxygène pour répondre à la demande de vos muscles.
Nous sommes sur le seuil anaérobie.
Il est intéressant de fractionner sur des périodes de cinq minutes maximum avec des temps de récupération active qui oscillent en fonction de votre condition physique.
Pouvant aller d’une minute jusqu’à cinq minutes.
Pour les plus entraînés la session d’entrainement pouvant aller jusqu’à 45 minutes.
Cette zone correspond à un effort très intense.
Elle doit être travaillée uniquement sur des efforts fractionnés courts, répétitions de 15 secondes à 2 minutes pour les plus entraînés.
Les bénéfices sont proches de la zone précédente.
Cette zone permet simplement de travailler sur des efforts encore plus courts.
C’est aussi dans cette zone dite de HIIT- High Intensity Interval Training ou entraînement en intervalles à haute intensité que vous allez potentialiser l’effet du cardio pour perdre efficacement votre tissu adipeux.
C’est un processus qui fait perdre beaucoup de calories après la séance.
La plus grande partie des graisses brûlées l’est d’ailleurs après l’entraînement.
Le métabolisme de base augmente durant les 24 heures après l’exercice, le nombre de calories brûlées au repos est donc supérieur par rapport à notre état normal.
Le travaille en anaérobie lactique fait fonctionner le muscle en sur-régime le privant d’oxygène pour utiliser correctement les glucides.
Ces derniers sont par conséquent dégradés et produisent un déchet dans le sang appelé acide lactique.
Cet acide responsable des crampes et de la sensation de brûlure musculaire quand l’entrainement a été « terrible ».
La conséquence de tout ça est que nous créons une dette d’oxygène liée aux efforts importants du cardio à haute intensité et nous produisons beaucoup de déchets.
Autrement dit, afin de développer une puissance très élevée sur une durée réduite, le corps puise son énergie dans cette production importante de déchets et non dans l’alimentation de la journée.
L’organisme devra donc compenser durant les 24 à 48 heures qui suivront la séance.
Même si la séance est plus courte l’intensité est telle que la demande d’énergie est bien plus importante que lors des entraînements ou le pourcentage de la fréquence cardio maximum est plus faible.
Comme je l’explique plus haut dans le texte, l’entraînement à haute intensité permet d’économiser votre structure, de préserver vos tendons et vos articulations.
En effet, les entraînements étant plus cours, il vous économise de faire d’interminables sessions.
Donc en conclusion et si votre santé vous le permet, optez pour du cardio à haute intensité, vous gagnerez un temps précieux , vous préserverez votre intégrité musculaire et structurelle et ce sera de fait plus efficace.
Il faudra parfois un petit peu de temps pour obtenir les pleins pouvoirs de l’entraînement à haute intensité.
Comme pour chaque discipline, nous devons passer par un apprentissage pour finir par maîtriser.
Avec l’assiduité et la pratique « parfaite » de l’entraînement, vous vous rapprocherez progressivement, pendant l’exercice, de votre fréquence cardiaque maximum.
Vous prendrez au début suffisamment de temps de récupération entre les fractionnés.
Les Temps de repos peuvent être évidemment plus long que les temps actif.
Avec l’évolution de votre condition physique, vous finirez par vous rapprocher de 90 % de votre FCM et vos temps de récupération deviendront de plus en plus court par rapport à vos sessions actives.
Les bénéfices pour votre super sèche seront rapides et votre condition physique s’améliorera de façon exponentiel.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
En plus de 35 ans de pratique, j’ai appris et testé un nombre important de techniques d’entraînement.
J’ai lu de nombreux ouvrages sur le sujet, confronté les points de vue, regroupé les informations.
J’ai préparé des dizaines d’athlètes pour des compétitions de niveau national mais aussi international, des amateurs et des professionnels.
J’ai eu des salles de musculation, j’ai été fabricant de compléments alimentaires et consultant pour le développement de produits pour d’autres sociétés.
Durant plusieurs années, j’ai géré un centre de traitement du poids sous contrôle médical où l’on pratiquait le régime d’épargne musculaire et l’exercice physique.
J’ai été le président d’une société de préparation physique, nous nous occupions de boxeurs, de rugbymen, de footballeurs, de champions d’athlétisme, de skieurs, de grimpeurs, de cyclistes…
J’ai géré une société de coaching à distance avec un staff de Coachs et diététicienne..
Un passionné parmi les plus engagés et que ce domaine, cette discipline, je l’ai parcouru en long, en large et je continue à le faire avec beaucoup de rigueur et d’ouverture.
La concurrence à cette époque était rude mais il y avait néanmoins des notions de partage et de transmission et parfois même de façon inconditionnelle.
Cela fait très réactionnaire mais il me semble que l’esprit « Old School » est prisé depuis quelques années et qu’il représente le savoir-faire, une certaine forme de grâce, une notion d’esthétisme que nous aurions perdu.
Il y a chez de nombreux jeunes athlètes la nostalgie de cette époque, même s’il ne l’ont pas connu.
Quand on est un mec branché, il faut être musclé, plutôt défini, tatoué et barbu.
Quand on est une nana, il faut avoir un cul rebondit et un ventre fit…
Voilà les normes, peu importe la façon ou les moyens d’y arriver.
L’esprit « Old school » avait pour priorité d’obtenir des résultats dans les règles et pour l’amélioration aussi de sa condition générale avec le désir d’obtenir un physique équilibré.
Je ne critique évidemment pas, je trouve que plusieurs catégories qui n’existaient pas auparavant ont contribué à populariser l’activité dans son ensemble.
Simplement je constate.
Les réseaux sociaux qui fabriquent des vies et des physiques improbables n’existaient pas, ni les « selfions »* d’ailleurs
*Auto photo de ses fesses
La période de super sèche est un moment où nous nous fragilisons, physiquement et surtout mentalement.
Comme j’ai pu le traiter lors de mon avant dernier article:
S’alimenter pour la super sèche
Nous avons une relation fondamentale avec l’alimentation, une relation addictive, un attachement, un enchaînement pourrions-nous dire.
L’alimentation est devenue la première cause de mortalité dans le monde.
Nous mangeons trop, mal ou pas assez.
la super sèche oblige de passer par des périodes hypocaloriques et parfois même très hypocaloriques fragilisant encore plus notre état général.
C’est donc une période où nous devons nous préserver et éviter toutes techniques, ou mouvements que l’on ne maîtriserait pas.
Lorsque nous sommes fragiles, nous avons une fâcheuse tendance à « bouffer à tous les râteliers ».
Nous sommes inondés d’informations, à la fois bonnes et mauvaises, peu importe, la même info est traitée différemment par des personnes différentes et des circonstances différentes.
Difficile de faire le tri.
Il est préférable de faire les exercices que l’on exécute le mieux, avec lesquels nous avons une vraie compétence, la maîtrise parfaite, autant qu’elle puisse l’être.
De plus, ces exercices nous profitent parce que nous aimons les faire.
Connaissez-vous l’expression « à contrecœur » elle est lourde de sens, aller à l’encontre de son cœur s’est créer un état de dysharmonie.
Restez sur les fondamentaux, ne cédez pas à la tentation de l’image.
Cessez de croire à cet exercice miracle exécuté dans le salon d’une villa de rêve, face à la mer ou sur une plage des Bahamas de façon particulière par une nouvelle star du fitness.
Cette nouvelle façon d’exécuter les fentes ne fera pas subitement apparaître des stries sur vos fessier.
Restez sur des mouvements polyarticulaires, ils sont énergivores, d’une grande efficacité et de préférence aux barres et haltères parce que ces exercices obligent en plus votre corps à faire intervenir les muscles profonds pour améliorer votre stabilité.
Ces mouvements mobilisent ainsi les chaînes postérieures et antérieures ajoutant au travail isocinétique, une implication isométrique parfois générale.
Si vos articulations le permettent, en super sèche, squattez, faites des soulevés de terre, des développés, des curls debouts à la barre pour vos biceps, des extensions à la barre pour vos triceps…
Évidemment ces exercices doivent être exécutés dans les règles de l’art en respectant les paramètres d’intensité à la perfection.
C’est une période où l’on doit éviter de s’épuiser dans des entraînements interminables sous prétexte que l’on doit sécher encore et encore.
En effet, subitement lorsque les pratiquants ont le désir de perdre de la graisse, non seulement ils ne mangent plus mais ils s’entraînent beaucoup plus ou en tout cas beaucoup plus longtemps.
Vous ne devez pas consacrer plus de 30 minutes pour chaque groupe musculaire.
Les mollets, biceps, triceps ne doivent pas excéder 15 à 20 minutes.
Quand l’entraînement est efficient, que les temps de repos oscillent autour d’une minute, 30 minutes peux paraître une éternité.
Ne vous perdez plus dans cette vieille légende qui voudrait que nous fassions beaucoup de répétitions pour sécher et très peu pour le volume.
J’ai l’occasion à plusieurs reprises d’en parler et de casser les jambes à cette vieille chimère.
Ce n’est évidemment pas le travail lourd avec peu de répétitions qui va vous hypertrophier, ce serait beaucoup trop simple.
Que faites-vous de l’amplitude du mouvement, de la vitesse d’exécution, de l’exécution du mouvement, de l’ergonomie, de l’inertie…
Des temps de récupération.
Ce qui se passe fort souvent est que l’augmentation importante des répétitions accroît les risques de lésions articulaires et tendineuses.
Faites des séries de 8 à 12 répétitions, cela permet à la fois d’utiliser des charges moyennes, donc maîtrisables et de ne pas se perdre dans des temps d’exécution trop long qui demandent une implication nerveuse importante.
La bonne charge est la charge que vous maîtrisez et qui ne pollue pas l’amplitude de votre mouvement ainsi que votre exécution et qui ne vous oblige pas à vous servir de l’inertie, ni de muscles parasites.
Dès que celle-ci dégrade l’excellence de l’exécution, alors, c’est qu’elle vous maîtrise plus que vous ne la maîtrisez.
C’est l’excès de poids qui crée systématiquement les problèmes et je ne parle pas de vos problèmes d’ego, je ne parle là précisément que des blessures physiques.
Apporter encore plus d’attention à votre entraînement dans cette période où rien ne doit être laissé au hasard.
Soyez appliqués à tous les instants pour rendre chaque répétition parfaitement efficiente.
La priorité est à la définition.
Nous ne sommes plus dans la « volumisation » mais dans la recherche du détail, de l’amélioration de l’esthétique.
Lorsque l’esprit est canalisé, il devient un allié précieux dans la réalisation des objectifs.
Comprenez-vous la nuance ?
Elle est de taille, n’est-ce pas.
Ne négligez pas cet aspect, il est d’une importance capitale de visualiser ce qui se passe: extérieurement, l’exercice sera ressemblant mais intérieurement, le mécanisme sera tout autre.
Vous ne devez pas vous éterniser dans un nombre trop important de répétitions.
Vous devez utiliser des exercices que vous maîtrisez parfaitement et de préférence des exercices de base, des exercices polyarticulaires.
Les charges utilisées doivent être, elles aussi, parfaitement maîtrisées.
L’intensité doit être importante mais pas très importante.
Soignez donc l’exécution, évitez l’inertie, maîtrisez le tempo, ayez une amplitude de mouvement maximum, dans la mesure de votre santé articulaire.
Les temps de repos doivent se situer aux alentours d’une minute.
Conscientisez votre entraînement, augmentez votre implication, c’est particulièrement à ce niveau que vous devez redoubler d’efforts.
Vous réussirez dans ces conditions le volets entrainement pour votre super sèche.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Voici le deuxième volet de la saga sur la super sèche.
Il est appelé également : « le jeûne protéiné» ou « régime d’épargne musculaire ».
Vous êtes nombreux à en parler et à l’utiliser.
En préambule, il est à souligner que ce type de régime était prescrit dès le début du siècle dernier dans le cadre de traitement contre l’épilepsie.
Pour le résumer sommairement, il est donc hypocalorique et hyper protéiné.
Dans le principe, il doit exclure totalement ou quasi totalement les apports glucidiques.
Il doit conserver suffisamment de lipides d’origine végétale, de préférence, sous forme insaturés et polyinsaturés.
Ce point est important compte-tenu de la version « New Age » des régimes de cétose qui fleurissent de toutes parts.
Certains sous l’appellation générique de « Keto », Ketogenic en anglais, dont je parlerai ci-après.
Le régime de cétose s’est démocratisé avec l’évolution d’une population en surpoids qui avait un besoin express de perdre du tissu adipeux.
Il s’est également démocratisé dans le cadre de l’activité sportive.
Ce régime peut être un allié précieux quand il y a nécessité de perdre de la masse grasse dans un temps relativement court et bien sûr en protégeant la masse musculaire.
*La masse musculaire
Il peut, dans certains cas, être une solution très intéressante pour cibler et démobiliser plus de tissu gras et de façon ponctuelle.
Mais je le répète, il n’est en aucun cas une philosophie alimentaire au sens noble et pérenne du terme.
Revenons au régime de cétose « New Age ».
Nous sommes plongés dans une époque où l’on nous promet d’obtenir tout avec grande facilité.
Vous pouvez également devenir millionnaire en travaillant peu grâce à une technique exceptionnelle qui fait de vous une nana ou un mec bien plus intelligent que les autres.
Pour perdre votre graisse, même chose, vous vous appliquez une pommade de temps en temps sur vos cuisses constellées d’adipocytes gorgés d’eau.
Et alors, comme par miracle, vos cuisses deviennent fines et galbées, comme la fille de 20 ans sur l’emballage…
C’est merveilleux !
Le régime d’épargne musculaire a été reconsidéré pour coller à cette époque magistrale où plus l’arnaque est grosse et plus on la gobe.
J’ai bien impression qu’il doit plaire ainsi…
Aurions-nous perdu tout discernement?
Pour la petite histoire, j’ai été alerté récemment par un garçon qui m’interpellait sur ce sujet et me demandait de l’aide.
Il suivait, me disait-il, un régime de cétose pour devenir sec et dense.
Pour ceux qui n’auraient pas saisi le vocabulaire, c’est à dire, musclé en ayant perdu un maximum de graisse.
Certainement un bon choix dans le cadre sportif et esthétique si celui-ci est ponctuel et par intermittence.
Une autre condition importante, est bien sûr de ne pas démarrer avec 25 kg de surcharge pondérale.
Mais également d’avoir une base musculaire suffisante et d’avoir une bonne motivation.
Les résultats furent tout autre, il perdait de la masse musculaire à grands pas et ne séchait pas pour autant.
Il m’a dit avoir pourtant rempli de façon méticuleuse toutes les cases que lui proposait ce site Web afin de calculer par lui-même son propre régime cétogénique.
Les quantités de lipides, de protéines et de glucides et par conséquent le bol énergétique globale journalier.
Fromage, ventrèche etc. etc. entre autre…J’ai cru à une blague.
De toute évidence, le régime de cétose « New Age » laisse la part belle aux lipides et très peu de place aux protéines.
En effet, il se caractérise par une consommation de 5 % de calories sous forme de glucides, ok, pour l’instant on est pas mal mais c’est par la suite que cela se gâte.
75 à 85 % de calories sous forme de lipides, oufffff !!!!! soit en moyenne 180 g pour 2000 kcal
Et entre 10 et 20 % de calories sous forme de protéines, soit en moyenne 75 g pour 2000 kcal
Ou même simplement sécher…
Vous allez clairement le comprendre lorsque je vais détailler le principe même.
Donc soyons clairs, l’objet de mon article est de traiter le principe de la cétose.
Pas de faire la promotion de régimes à effet de mode qui dénature le fondement même du bio mécanisme cétogénique.
En suspend, je tiens à préciser que le jeûne protéiné ne doit pas être une habitude alimentaire.
Il est question d’un régime extrême, déséquilibrant à tous points de vue.
Il doit être pratiqué sous certaines conditions de façon sporadique et encadré.
Il est basé, d’une part, sur le sevrage aux glucides obligeant l’organisme à puiser dans ses propres réserves de glycogène stockées dans les cellules et dans le foie.
Lorsque celle-ci sont épuisées en l’espace de 48 à 72 heures, l’organisme est dans la nécessité de trouver du glycogène pour assurer la carburation des fonctions de base mais également les activités physiques et sportives.
Son choix se porte naturellement sur la dégradation de la masse musculaire qui est un moyen plus simple pour lui d’obtenir du glycogène plutôt que de s’attaquer aux adipocytes.
La masse grasse devient alors la première source d’énergie pour le corps.
Une fois transformée en corps cétoniques, elle alimente le cerveau et fournit de l’énergie aux muscles.
La cétogenèse, appelé également voie des corps cétoniques, est la deuxième utilisation la plus importante de l’acetyl coenzyme A par les cellules, juste derrière le cycle de KREBS.
Quand l’organisme ne peut utiliser ses réserves de glucose pour produire l’ATP pour cause de restrictions alimentaires prolongé ou également en cas de diabète, il utilise cette voie métabolique.
– La perte de poids est rapide
Avec ce type de régime il est possible de baisser considérablement les apports énergétiques et ainsi créer un déficit important.
– La perte de poids est ciblée
Comme expliqué plus haut dans le texte, quasi seulement les graisses sont mobilisées, la masse musculaire est donc épargnée.
– L’acétone induit une sensation de satiété
Cela n’exclut pas les envies mais freine considérablement la faim.
– L’acétone génère également une sensation de légère euphorie.
Vous comprenez ainsi clairement que la nouvelle version du régime de cétose ou régime « d’épargne musculaire » ou « jeûne protéiné », la « ketodiet » n’a rien de conforme, ni avec le jeûne ni avec l’épargne musculaire.
Ainsi ne tombez pas, une fois de plus, dans des effets de mode qui dictent la pratique, comme le « jeûne intermittent » qui n’est pas un jeûne ou des cétoses de 18 ou 24 heures qui ne sont pas des cétoses.
Dans la mesure où le régime hypocalorique et hyper protéiné traditionnel ne donne plus les effets voulus.
Le grand écart risque d’être très compliqué à gérer entre votre alimentation préalable parfois hypercalorique et ce régime très hypocalorique.
Procédez par paliers et prenez le temps de réduire considérablement votre masse grasse avant d’enclencher ce régime extrême.
Vous l’entrecoupez par la reprise des glucides de façon contrôlée et pendant deux ou trois jours de façon à réactiver le métabolisme.
En effet, lorsque le jeûne protéiné est suivi sur une période trop longue, le métabolisme peut se ralentir, se mettant en état « d’hibernation ».
Cela se traduit par le refroidissement des extrémités, doigts, lèvres, nez, une fatigue accrue physique et morale et une stagnation des effets recherchés.
Il serait préférable d’en parler à votre médecin avant de vous lancer dans ce type de pratique.
En effet, ce régime est, je le rappelle, déséquilibré et pouvant être déséquilibrant.
Il est très hypocalorique, très protéinés, vous ne devez pas être sujet à des pathologies qui seraient de véritables contre-indications.
Comme vous pouvez le constater, cette pratique n’est pas anodine, ce n’est pas que du « folklore » extrait des stories des « Musculostars » des réseaux sociaux.
Elle demande d’être contrôlée, d’être personnalisée et d’être pratiquée en son âme et conscience, en sachant ce que l’on fait, dans la sérénité et la conscientisation.
Dans ces conditions, les effets sont souvent très intéressants et les résultats parfois spectaculaires.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Nous avons une aptitude bien plus grande à stocker l’énergie plutôt qu’à la déstocker.
Nous pouvons même atteindre des sommets dans l’art de capitaliser l’énergie, donc la masse grasse.
J’ai coutume de faire un parallèle avec les finances.
Vous vous mettez dans une situation de déficit lorsque vous dépensez plus que vous ne gagnez.
Inversement, si vous dépensez moins que vous ne gagnez, alors, vous capitalisez.
C’est simple et tout le monde peut le comprendre, à moins, que vous soyez de mauvaise foi.
La faute est souvent mise sur les circonstances, les autres ou votre banquier par exemple…
Si vous avez stocké 10 kilos de graisse, vous avez donc capitalisé 90 000 calories !
Vous avez donc consommé 90 000 calories excédentaires par rapport à vos besoins.
Mauvais choix d’alimentation ou pas, mauvais choix des nutriments ou pas, métabolisme basal lent ou pas, pathologies et traitements thérapeutiques ou pas, âgé ou pas.
Dans tous les cas de figure, la règle est stricte et sans équivoque.
Malgré le sport que vous faites ou que vous pensez faire.
Sécher est rentré dans le langage courant, j’entends de plus en plus de non pratiquants, de sympathisants, employer ce terme et à bon escient.
C’est préserver le capital musculaire, épargner la masse noble au détriment du capital énergétique accumulé, soit le tissu adipeux, la graisse.
Ce tour de passe-passe se faisant évidemment dans la paix, l’amour et l’harmonie, c’est-à-dire avec bonheur et dans la facilité.
Évidemment, dans la pratique, la sèche, la plupart du temps est agressive et déstabilisante.
Elle nous oblige à initier un état de déséquilibre parfois très loin de l’harmonie…
Nous vivons une époque où l’on nous sert à toutes les sauces l’équilibre.
Une sorte de loi du « milieu », qui stipule de ne jamais être dans l’extrême.
Celle-ci étant inspirée par de nombreuses philosophies, l’alimentation ne faisant évidemment pas exception à cette loi.
Ainsi on ne nous parle que de régimes équilibrés pour notre santé, pour être en forme, pour notre bien-être physique et mental.
Ce serait un régime où une habitude alimentaire dont les apports énergétiques seraient équivalents aux dépenses énergétiques.
Alors comment je fais pour capitaliser de l’argent si mes dépenses sont égales à mes apports ?
Pas de possibilité non plus de faillite.
Je vous rappelle le parallèle avec les finances, nous sommes dans un budget équilibré, il n’y aura donc pas de fluctuations.
Ce serait d’autre part un régime dont les apports nutritionnels seraient conformes aux recommandations légales imposées par le législateur.
Pour simplifier les choses, ces recommandations sont soumises à des variables que sont: l’âge, le sexe et le niveau d’activité physique.
Les apports énergétiques conseillés pour des adultes bien portants sont en moyenne :
Les portions alimentaires ne sont pas les mêmes pour l’alimentation des nourrissons, des enfants, des adolescents, des seniors ou des personnes âgées.
Pour calculer de manière précise la ration alimentaire sur la journée d’un adulte bien portant, le calcul est le suivant :
BEJ = MB × NAP × 0,239
BEJ = besoin énergétique journalier.
C’est le nombre de calories à ingérer pour nourrir correctement son organisme.
MB = métabolisme de base.
C’est le besoin minimum en énergie de l’organisme pour assurer son fonctionnement minimal (fonctionnement et entretien des cellules et organes).
NAP : niveau d’activité physique.
Sédentaire | Activité habituelle | Activité importante | Activité très importante |
1,4 | 1,6 | 1,8 | 2 |
Plusieurs formules parmi les plus récentes permettent de calculer les apports énergétiques dont vous avez besoin.
La formule de Mifflin-St Jeor – L’équation de Schofield – La formule d’Oxford – La formule de Cunningham et de Katch-McArdle
L’apport en énergie doit être réparti ainsi selon toujours les recommandations officielles :
40 à 55 % des calories (kcal) sous la forme de glucides (contre 50 à 55 % auparavant).
Essentiellement céréales, féculents et pour partie fruits et légumes, les sucres simples étant marginalisés.
35 à 40 % des calories (kcal) sous la forme de lipides (30 à 35 % auparavant).
10 à 20 % des calories (kcal) sous la forme de protéines (remplace les 11 à 15 % précédents).
D’origine animales ou végétales.
Les recommandations belges et suisses sont très proches des recommandations françaises.
Belgique: Protéines 15%, Glucides 50%, Lipides 20-35 %.
Suisse: Protéines 10 à 20%, Glucides 45-55%, Lipides 30 %.
Si l’on s’en tient aux informations légales ci-dessus, issuent de la législation en vigueur et comme je n’envisage la théorie qu’à travers la pratique, personnellement je suis bien plus un praticien qu’un théoricien, je dirais, non.
Comme je l’explique précédemment, sécher demande d’apporter moins d’énergie que l’on en consomme.
De plus, si l’on veux perdre du poids en conservant un maximum de masse noble, c’est-à-dire de masse musculaire, il faudra augmenter le ratio protéiné.
Reprenons la répartition nutritionnelle, elle est majoritairement glucidique et lipidique, c’est-à-dire grasse et sucrée.
Dans le cadre d’un régime de perte de graisse, ces deux nutriments doivent être restreints, pour laisser une place plus importante aux aliments protéinés.
Ceux -ci sont plus sassiétants, préservant la masse musculaire et demandant un travail supplémentaire à l’organisme.
La dépense d’énergie est donc accrue pour être digérés et assimilés (Calories négatives).
En effet, 2400 à 2600 calories pour les hommes et 1800 à 2000 calories pour les femmes peuvent représenter des apports importants lorsque l’on est censé démobiliser l’énergie stockée.
Il faudra alors en contrepartie augmenter considérablement ses dépenses énergétiques pour créer un déficit…
…Des heures d’activité physique à haute intensité chaque jour.
Concidérons la perte de poids d’une femme, ménopausée, de plus de 50 ans de type gynoïde (la masse grasse concentrée autour de la ceinture pelvienne).
Celle-ci pesant aux alentours de 60 kg, mangeant déjà assez peu et ayant évidemment une surcharge très localisée.
Par conséquent plus difficile à démobiliser, je peux vous garantir que ce type de régime équilibré n’aura aucune efficacité…
D’autre part, si nous devons réduire les apports énergétiques conseillés et conserver la répartition des nutriments telle que nous l’impose la législation, nous allons nous retrouver avec des quantités de protéines infinitésimales.
En dessous des apports conseillers.
Pour exemple: 15 % de protéines (apport moyen conseillé) pour 1000 calories représentent 150 calories de protéines soit un peu plus de 37 g de protéines pour une journée.
Pour couvrir nos besoins essentiels en protéines, les agences sanitaires dans le monde sont à l’unisson, y compris l’Organisation Mondiale pour la Santé (OMS).
Elles conseillent pour rester en bonne santé, au moins 0,8 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour.
Pour un homme de 70 kg, cela représente 56 g de protéines.
Nous parlons là d’augmenter les gains de masse musculaire, de freiner le catabolisme et de fait, de protéger sa masse noble.
Le Collège Américain de Médecine Sportive situe les recommandations pour la performance entre 1,2 et 1,7 g de protéines par kilo de poids corporel.
La Société Internationale de Nutrition Sportive préconise un ratio compris entre 1,4 et 2,0 g de protéines par kilo de poids de corps.
Pour l’association des diététiciens américains le ratio se situerais plutôt entre 1,4 et 1,7 g.
Les études scientifiques elles-mêmes, ne répondent pas précisément à cette interrogation.
Elles parlent d’un apport au moins égal à 1,8 g par kilo pour maintenir la masse musculaire lors d’un régime.
Lorsque l’on fait une synthèse de toutes ces recommandations et avis, la moyenne se situerait entre 1,6 et 2,2 g de protéines par kilo de poids de corps.
Si je reprends mon exemple de cette femme de 50 ans, gynoïde, ménopausée, inactive, qui aurait des difficultés à perdre du poids et que l’on devrait soumettre à un régime de 1000 calories par jour, avec le ratio de 15 % moyen de protéines, nous serions donc finalement trois fois en dessous des quantités de protéines conseillées, en moyenne, par kilo de poids de corps.
En conclusion, il faut donc déséquilibré les apports énergétiques et réévaluer le camembert nutritionnel en laissant plus de place au nutriment protéine et moins de place aux nutriments lipides et glucides.
Cela doit se faire progressivement, on obtient pas la super sèche en quelques semaines à moins d’avoir recours à la chimie mais ce n’est pas l’objet de mon article.
Plus votre masse musculaire est importante et votre masse grasse faible et plus rapidement vous obtiendrez la super sèche.
À titre indicatif, la super sèche est difficile à obtenir lorsqu’on a peu de masse musculaire.
Le peu de volume fond comme neige au soleil.
Pas impossible mais plus difficile.
Ce régime est basé sur deux axes majeurs, il est à la fois hypocalorique et hyper protéiné.
Le principe est donc basé sur le déséquilibre calorique et nutritionnel, sur l’écart entre les apports et les dépenses énergétiques.
Tout en préservant au maximum la masse musculaire et en dirigeant la demande d’énergie vers le tissu adipeux essentiellement.
Et cela la plupart du temps en une durée impartie liée à des échéances diverses.
En effet, ce type de régime est généralement programmé sur une période assez courte qui peut aller de 3 à six mois.
Parfois un peu moins pour les personnes qui ont un taux de masse grasse faible et qui possèdent des aptitudes à perdre plus rapidement leurs tissus adipeux.
Et quelquefois un peu plus pour les personnes plus enrobées et préférant, pour des raisons physiques et psychologiques, une baisse très progressive des apports énergétiques.
Ce que je conseille vivement!
Le processus sera donc de réduire progressivement la consommation d’aliments de type glucidique.
Avec une priorité dans un premier temps pour les index glycémiques rapides au bénéfice des sucres lents qui finiront par disparaître eux-mêmes dans leur quasi-totalité.
Les légumes hypocaloriques seront conservés à chaque repas principaux pour leur richesse en fibres, vitamines et minéraux.
Les aliments riches dans leur composition nutritionnelle en nutriments lipidiques seront également réduits et supprimés progressivement de l’alimentation.
Les aliments riches en protéines et pauvres en glucides et lipides seront non seulement conservés mais augmentés jusqu’à atteindre des proportions allant de 1,5 g à 3 g de protéines par kilo de poids de corps comme expliqué ci-dessus.
Cette quantité de protéines sera bien sûr repartie équitablement tout au long de la journée.
Les conséquences sont le maintient de l’intégrité de la masse noble et parfois même sa progression.
Sans oublier bien sûr de s’hydrater de préférence par un apport suffisant et régulier d’eau.
Dans le même temps, la dépense énergétique sera maintenue et parfois même augmentée.
La culture physique pendant cette période particulière doit être adaptée au plus juste, au plus approprié.
Ainsi que l’entraînement cardio ceci afin de maintenir l’équilibre précaire entre la progression, la récupération, la perte de poids ciblé masse grasse, l’état psychologique, le surentraînement et l’excès de catabolisme induisant une détérioration de la masse musculaire.
Egalement pour soi même en fonction de l’époque, en effet le protocole mis en place n’aura pas forcément le même effet d’une année à l’autre.
À chaque instant nous sommes quelqu’un de différent.
Afin d’obtenir des résultats encore plus probants, de nombreux partisans de la super sèche utilisent le régime de cétose appelé également régime d’épargne musculaire ou régime protéiné.
Je développerai lors de mon prochain article:
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Je vous invite à lire la première partie:
Les 10 « anti-commandements » 1ère parie
L’honnêteté est certainement une des vertus la plus chère.
Ne pas mentir, c’est avant tout ne pas se mentir à soi-même.
Nous avons développé une compétence exceptionnelle aux mensonges.
Nous nous persuadons que nous sommes quelqu’un d’autre, nous construisons un monde, notre monde, basé sur le désir, nos intentions, nos peurs.
Je ne parle pas du mensonge primaire qui consisterait à ne pas dire simplement la vérité…
Ou l’omission qui consisterait finalement à ne rien dire.
Il est question de mensonges bien plus profonds, orchestrés par le penseur, celui qui pense à votre place, l’entité en vous, votre «moi ».
Elle vous manipule, décide et dirige à votre place de ce que sera votre existence.
Comprenez-vous ce mensonge profond et fondamental, cet « embrumage » de l’esprit qui vous empêche véritablement d’être vous-même.
J’ai l’impression que nous sommes les seuls êtres vivants sur cette terre à tout organiser pour nous nuire.
Connaissez-vous un animal qui mettrait tout en œuvre pour se rendre malade, se faire dévorer par un autre animal ou que sais-je encore.
Les substances nocives sont consommées à outrance, nous polluons l’ensemble de nos environnements, la nature, notre voisinage et nos propres habitations…
Nous jugeons, nous nous jugeons.
Les conflits et les disputes font partie de notre mode de fonctionnement.
Nous nous approprions les événements extérieurs comme étant les nôtres mais pour lesquels et la plupart du temps nous ne pouvons rien faire.
Nous envisageons très souvent le pire et nous cultivons cet état d’esprit négatif en l’enrichissant par des discussions de comptoir avec d’autres esprits de souffrance qui apportent un peu plus d’eau polluée à notre moulin.
Dans le sens où tu partageras avec les êtres qui te sont « CHERS », les êtres que tu aimes le plus, l’ensemble des « anti commandements ».
Comment peut-on partager de telles horreurs ?
Parce que l’on ne se rend même plus compte de ce que l’on fait.
Tu te disputeras avec frères, sœurs, père, mère, fils et filles…
Tu élèveras tes enfants en les gavant d’une alimentation dégénérée parce qu’ils te le demandent et que tu n’es pas capable de la leur refuser.
Même si tu sais que c’est une catastrophe pour leur santé, leur immunité et que ça va faciliter leur surcharge pondérale.
Sous prétexte d’avoir peur de ne pas être aimé, tu accepteras tout, tu cautionneras tout, tu deviendras permissif, certainement pas par philosophie mais surtout par dépit.
Et puis sur le moment, cela facilitera ton existence…
Bon, tu te rendras compte, rapidement, que ce ne sera pas le cas par la suite.
Compliquée deviendra ton existence.
Tu les feras grandir en cultivant leurs peurs de tout, une véritable culture de l’échec.
Avez-vous entendu vos propres parents vous promettre que vous alliez attraper froid, que vous alliez vous faire mal, que vous alliez vous enrhumer, que vous alliez tomber malade ou que vous alliez les rendre malades ?
Nous avons tellement peur de ne pas être aimé, que nous acceptons l’inacceptable et nous finissons bien sûr, un jour, par le reprocher à ceux à qui nous avions tout permis…
Tu limiteras l’action et tu seras partisan du moindre effort.
Il est vrai que les anti-commandements t’aideront prodigieusement.
L’alcool, la drogue, la cigarette, les antidépresseurs, l’obésité te cloueront au sol comme autant d’enclumes.
Ce sont les pensées qui stimulent le désir, qui motivent cette volonté d’entreprendre et de créer et c’est le corps, ton véhicule, qui devient l’artisan de tes réalisations.
Tu deviendras riche facilement, tu perdras ton poids facilement, tu deviendras musclé en te prélassant devant la télévision simplement en posant quatre électrodes sur ton ventre.
Finalement, qu’est-ce que tu en penses ?
Ça marche ou ça a marché ?
Ce sera évidemment inévitable.
Toutes les substances addictives et nocives que tu t’appliques scrupuleusement à consommer feront leurs œuvres.
Ton état de stress quasi permanent, ton appétence aux conflits, ton éternel jugement sur toi-même et sur les autres, alimenteront le terreau de ta mauvaise santé.
Le culte omniscient de la maladie, dans ton entourage et dans les médias, finira par te terroriser et tu te sentiras cancéreux, porteur d’une maladie auto-immune, déjà dans ton esprit, avant qu’elle ne finisse par inonder tes cellules.
La maladie fait de toi, encore un peu plus, un merveilleux consommateur.
Tu seras soigné, c’est sûr, guéri peut-être… et tu iras surtout de protocole en protocole.
Tu alimenteras le système et ses rouages d’ultra consommation finement assemblés, de ta naissance à ta mort.
À toi de prendre le contre-pied et éviter ainsi de ne pas te cantonner dans le rôle d’esclave.
Tu n’es pas l’individu qui appartient à une nation, à un groupe, à un dogme, à une association, à une religion, à un courant de pensées philosophiques, à une façon de s’alimenter.
On veut te faire croire que tu es un individu fragile qui a besoin de la sécurité du système.
Tu es bien plus que cela, tu es un humain vibrant capable de création.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE
Les 10 commandements sont des merveilles de règles divines et fondamentales que nous devrions suivre avec application ou en tout cas, vers lesquelles nous devrions œuvrer de notre mieux, toute notre vie, pour nous les rendre accessibles.
Ce sont des lois que nous retrouvons dans chaque religion, dans finalement chaque courant de pensées philosophiques, de l’antiquité la plus lointaine aux fondements de l’humanité.
Je ne suis pas en train de vous parler de chrétienté, ni d’aucune autre religion, ni de Dieu.
C’est avec pragmatisme, loin de toutes idéologies religieuses et dogmatiques de toutes sortes et de toutes tendances, que j’aborde le sujet de cet article.
Malheureusement, nous n’avons pas suivi ces enseignements…
Nous avons fait tout le contraire, nous avons érigé nos propres commandements, nos « anti commandement ».
Voici la liste, non exhaustive, des commandements de l’absurde, que la majorité d’entre nous suit rigoureusement et bien sûr en toute auto-légitimité.
Surtout, ne nous culpabilisons pas, c’est mauvais pour notre équilibre.
C’est festif !
Si tu ne bois pas d’alcool, tu ne sais pas t’amuser, tu ne sais pas vivre…
Même le corps médical nous a conseillé pendant des décennies de boire du vin, c’était bon pour la santé, plein de polyphénols actifs contre le vieillissement !
La bière excellent pour la récupération.
7 % des décès en France sont attribués à l’alcool, soit 41 000 morts.
Environ un demi million de morts en 10 ans!
Il crée une misère sociale effrayante, violences conjugales, violences sur les enfants, accidents de la route, etc. etc.
Dommages collatéraux qui ne viennent malheureusement pas gonfler les chiffres de la mortalité liée à l’alcoolisme et qui pourtant représentent un nombre de décès importants.
N’est-ce pas aussi l’alcool qui est en grande partie responsable du génocide des Indiens d’Amérique ?
Ce discours n’alerte évidemment pas les alcooliques mondains, les adolescents, les jeunes adultes ou les « bons vivants ».
De toute façon, nous aimons baigner dans notre jus réconfortant, nous nous sentons rarement concernés, les autres oui, mais nous non.
Cannabis, cocaïne, MDMA, héroïne, opium…
Peux importe ce que tu prendras mais tu te drogueras.
Je ne suis pas un spécialiste de ces substances qui se fument, se sniffent, s’injectent, se prennent en comprimé, en tisane, que sais-je encore…
En plus des dégâts physiques qu’elles occasionnent et parfois jusqu’à la mort, (environ 10 000 morts par overdose en Europe chaque année), elles détruisent l’état vibratoire.
Apathie, passivité, déficits d’attention, de concentration, trous de mémoire, diminution de la libido, problèmes cardio-vasculaires, dépression, anxiété, troubles cardiaques…. la liste est longue et non exhaustive.
Les seules études qui vanteraient les bienfaits de certaines drogues sont à des fins « thérapeutique » lorsque, finalement, les effets secondaires n’ont plus grande importance par rapport à l’état du patient.
Elles empêchent que vos désirs décollent, elles font de vous des esclaves.
Rien d’autre, des esclaves, qui en plus paient un lourd tribut, financier, en santé physique, mentale et spirituelle et en vrai liberté !
N’était-ce pas le gouvernement chinois qui organisait le trafic de l’opium ?
Mais quel en était le projet ?
Pourquoi droguer son peuple ?
Ne pourrions-nous pas endiguer cette pandémie qui détruit une partie de l’humanité ?
Il y a-t-il vraiment la volonté de le faire ?… probablement que non
Tu cultiveras de lourdes pathologies, des cancers diverses, des insuffisances respiratoires.
Insidieusement, tu te priveras de tes fonctions vitales, jour après jour, mois après mois, année après année.
Un paquet de cigarettes coûte aux alentours de dix euros, c’est-à-dire en moyenne un budget de 300 € par mois.
Lorsque le SMIC est à 1200 € net, c’est un quart des revenus !
Quelle folie dépensière pour se tuer à petit feu !
Un cancer sur trois est lié au tabagisme.
C’est plutôt pas mal !
Chaque année, en France, des centaines de milliers de gens sont sous traitement médicaux ou de substitution à la cigarette.
Par voies de patch, de comprimés ou de vaporettes et autres… et parfois même tout cumulé…
L’industrie fonctionne à plein régime.
La mauvaise alimentation que nous sur-consommons est devenue probablement le fléau numéro un dans nos sociétés dites « civilisée ».
La malbouffe cause plus de morts par an que le sexe, l’alcool et le tabac réunis.
Est-il besoin d’énumérer le cortège de pathologies morbides liées au surpoids et causées par la suralimentation ?
Diabète, maladies cardio-vasculaires, hypertension artérielle, cholestérol… maladies structurelles, psychologiques etc. etc.
Pourquoi autorisons-nous cette débauche hallucinante ?
Qui sommes nous devenus pour nous autoriser cette folie ?
Pourquoi les autorités dirigeantes le permettent ?
Le pouvoir encore le pouvoir.
Sommes-nous devenus si désespérés et si faibles pour être incapables de contrôler quoi que ce soit ?
Nous ne sommes que des consommateurs ultra boulimiques et de toute façon, si l’on tombe malade, il y aura les médicaments…
Nous sommes devenus totalement dépendants de l’industrie du médicament et les laboratoires sont évidemment devenus complètement dépendants de nous.
Ils ne vivent et font d’énormes profits que si nous consommons massivement leurs remèdes.
Ils nous encouragent par tous les moyens pour que nous nous fassions ausculter, dépister, opérer, vacciner…
Et ça marche !
Vu le nombre complètement surréaliste de molécules que certains ingurgitent et cela parfois depuis des décennies.
J’ai quelques fois l’impression que les gens qui sortent de la pharmacie reviennent du supermarché, leurs sacs pleins à craquer.
Il y a des médecins partout, des pharmacies dans chaque rue, des laboratoires d’analyses dans chaque quartier, des cliniques, des hôpitaux qui débordent, des spécialistes surchargés, dans tous les coins, le système sature et s’emballe.
Nous vivons de plus en plus vieux, paraît-il, ceci n’est pas si sûr, mais surtout dans quelles conditions…
Hypertension, cholestérol, diabète, cancer, appareillés de toute part comme des humanoïdes.
Pourquoi sommes-nous devenus si faibles, si maladifs ?
Nous sommes incapables de supporter un rhume.
Fin de la première partie…
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.
Philippe LAMACHE