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Les articles de la catégorie Nutrition

Vous vous trompez sur ces 5 aliments

Cela devient vraiment difficile de savoir ce que l’on doit manger et quand on doit le manger.

Si c’est vraiment bon pour la santé.

Ou si c’est simplement « mangeable ».

Il y a tellement d’informations et parfois contradictoires.

Des millions de données qui paraissent toutes plus vraies les unes que les autres avec des témoignages à l’appui, des offres exceptionnelles.

Les producteurs, les fabricants y vont tous de leurs études, la plupart du temps plus commerciales que scientifiques.

La stratégie est finement ficelée pour que nous n’ayons aucun doute sur les bénéfices santé.

Ils s’approprient les vertus de certains aliments pour gonfler la qualité de leurs produits industriels reconstitués.

Il y a très souvent, à la base, des études scientifiques détournées à des fins mercantiles.

Comment peut-on s’y retrouver dans tout ce marasme organisé par des experts en la matière ?

Je parle de certains scientifiques et ingénieurs agroalimentaires payés pour nous tromper et soutenus par des spécialistes en communication et en marketing.

Ces spécialistes ne sont pas dupes, c’est leur métier, ils connaissent la qualité alimentaire médiocre qu’ils produisent.

Ils savent parfaitement ce qu’ils font lorsqu’ils contribuent à fabriquer des aliments gorgés d’additifs « border line » pas encore toxiques mais qui le deviendront peu-être un jour.

Bon, toujours dans le respect de la législation, qui d’ailleurs a été au passage écrite par des gens de la même famille professionnelle.

À ce propos, je vais réécrire ce que j’ai écrit déjà à plusieurs reprises et que je continuerai à écrire :

« Évitez de consommer de l’alimentation industrielle »

Ce sera déjà une excellente démarche qui ira dans le sens de votre santé.

Je souhaitais vous parler de cinq aliments simples possédant d’excellentes qualités nutritionnelles lorsqu’ils sont consommés le plus proche de leur état naturel et raisonnablement.

Quand ils sont détournés, associés ou surconsommés, ils peuvent créer alors de véritables problèmes de santé.

Le cacao

Il est un aliment exceptionnel, riche en protéines et en lipides d’excellente qualité.

Son goût est exceptionnel, il est riche en micro nutriments, magnésium, potassium et phosphore.

Il est également riche en théobromine qui a des effets vasodilatateurs et protecteurs pour le coeur.

Il possède des propriétés anti-radicalaires (anti-oxydantes), grâce entre autres à sa teneur en épicatéchine.

La fève de cacao a la réputation d’augmenter l’attention, elle a également un pouvoir euphorisant grâce à la théobromine et la tyramine.

Elle contient également de la sérotonine ainsi que des endorphines dont on connaît les bienfaits sur la stimulation sexuelle.

La fève de cacao est riche en substances bénéfiques et stimulantes pour le cerveau, d’ailleurs, ne ressemble-t-elle pas un peu à un cerveau ?

Tout va bien me direz-vous ?

Quel est le problème avec le cacao ?

Il n’y a évidemment aucun problème avec le cacao, c’est son association avec le mauvais chocolat qui crée la confusion chez les consommateurs.

Les vertus exceptionnelles du cacao sont prêtées, à grand renfort de publicité, au chocolat gras et sucré.

Cela devient évidemment un moyen de légitimer la surconsommation d’un aliment qui finit par être toxique.

« Le chocolat c’est bon pour le moral »

Je pense que vous l’avez tous entendu !

Ce qu’il faut véritablement comprendre c’est que le chocolat au lait (faiblement dosé en cacao) est un terreau à cholestérol et diabète et que son côté addictif est lié en grande partie au sucre.

Les consommateurs, pour leur bonne conscience, se rabattent sur du chocolat avec un pourcentage de cacao plus important, ce qui augmente d’autant plus la légitimité à le sur-sur-consommer.

100 g de chocolat à 70 % de cacao, c’est quand même près de 600 calories !

Une petite tablette…

Donc le cacao pur est un excellent aliment !

Le chocolat avec peu de cacao est une tromperie sur ses vertus, je le rappelle, c’est surtout du gras et du sucre.

Le chocolat avec un fort pourcentage de cacao est meilleur de toute évidence mais on ne doit pas pour autant en consommer des quantités déraisonnable.

Les fruits

Ce sont d’excellents aliments, je suis le premier à en vanter leurs vertus.

Ils sont riches en micro nutriments, en fibres, en vitamines, minéraux et en antioxydants…

Mais néanmoins, ils sont également riches en glucides.

Pour certains, ils contiennent 70 à 80 calories pour 100 g et je le rappelle, issus quasi-uniquement des glucides donc du sucre.

Certains parmi eux, en plus d’être caloriques, nous incitent au « no limite ».

Je pense particulièrement aux raisins et aux cerises, que nous mangeons tant qu’il y en a…

Nous pouvons aisément manger 1 kg de raisin dans la journée ce qui représente environ 700 calories !

Contrairement aux pommes ou aux oranges qui représentent en moyenne une valeur énergétique de 40kcal / 100g, soit en moyenne 100 calories pour une pomme.

Quand nous en terminons une, c’est assez rare que nous y revenions.

Consommez des fruits, ce sont d’excellents aliments mais attention n’en abusez pas si vous devez contrôler votre poids.

L’huile d’olive

Lorsqu’elle est de première qualité, les bienfaits de l’huile d’olive ne sont plus à démontrer.

Elle possède une haute teneur en acides gras mono insaturés et elle est riche en polyphénols.

Nous connaissons les effets anti-oxydants, anti-inflammatoires et anti-cancer des polyphénols, de nombreuses études l’ont démontré.

Sans parler de ses bienfaits cosmétiques.

L’huile d’Olive rime avec bien-être, santé, qualité de la peau etc. etc.

Cet aliment est biblique, en effet, l’olivier est le premier arbre mentionné dans la bible.

Nous lui devons même l’étymologie du mot « huile ».

En effet, le terme « Olea », désignant l’huile en général, tire son origine du mot « olive ».

C’est acté, l’huile d’olives est une merveille !

Néanmoins cet aliment est extrêmement calorique, 1 l d’huile est équivalent à 9000 kcal.

C’est environ 30 % plus calorique que la crème fraîche épaisse.

Ce n’est pas parce qu’elle est bonne pour vous qu’elle doit être consommée sans modération.

N’imaginez pas un instant que plus vous en consommez et meilleure sera votre santé, cela pourrait être tout le contraire.

Elle peut être très facilement un outil de prise de poids considérable.

Je me souviens avoir discuté avec le père d’un ami qui était déjà en surpoids et que je voyais tremper du pain dans un bol entier d’huile d’olive.

Je l’interpellais en lui disant qu’il était déjà pourvu de quelques pathologies liées au surpoids et qu’il serait peut-être bon qu’il freine sa consommation d’huile d’olive.

Celui-ci me répondit que c’était très bon pour sa santé et que tous les jours ou en tous cas le plus souvent possible, il consommait ça comme un élixir de bien-être, presque comme un médicament qui guérit de tout.

Il devait consommer très facilement 1000 calories d’huile d’olive à chaque fois qu’il pratiquait son petit rituel des « mouillettes ».

Donc faites attention, ne soyez pas victime de la popularité de cette huile divine, rationnez-la un peu.

Pour une fois que la raison l’emporte sur la passion.

Une cuillère à soupe c’est déjà prêt de 100 calories !

Les oléagineux

Les oléagineux sont des plantes cultivées principalement pour en extraire de l’huile.

Ils sont divisés en 3 catégories :

• Graines oléagineuses : courge, lin, sésame, tournesol…

• Fruits secs oléagineux (à coque) : noix, amandes, noisettes, pistaches, noix du Brésil…

• Fruits oléagineux : avocat, noix de coco, olive.

Ce sont des aliments d’une grande richesse nutritionnelle, reconnus entre autres pour leurs lipides de qualité et le pourcentage de protéines élevé se situant aux alentours de 20 %.

Autant de protéines que dans la viande ou dans le poisson.

Ce sont des aliments riches en fibres, en vitamines et en minéraux.

Ils ont également une action antioxydante grâce aux caroténoïdes et aux phytostérols.

La liste des bienfaits liés à la consommation de ces aliments est pléthore, de la diminution des inflammations à la réduction des risques de diabète et des maladies cardio-vasculaires. 

Mais où est donc le problème ?

Le problème est leur valeur énergétique, jusqu’à 650 kcalories pour 100 g !

Il faut bien l’avouer lorsqu’on commence à en grignoter, on a beaucoup de mal à s’arrêter…

On peut très rapidement en consommer 50 à 100 g, sans s’en rendre compte.

A titre indicatif, 1 amande est égale à 1g soit entre 6 et 7 kcal.

Les amandes, par exemple, sont un véritable piège.

Elles sont très souvent conseillées dans le cadre d’un suivi alimentaire pour leurs côtés satiétant et nutritionnel.

Mais les conseilleurs ont juste oublié qu’elles sont un véritable « weight gainer » et que l’on joue par conséquent avec le feu lorsque l’on doit contrôler son poids.

Les céréales

Lorsqu’elles sont complètes, elles sont très riches en fibres, en glucides et apportent des vitamines (B et E), des minéraux (fer, magnésium, zinc, potassium, sélénium).

Elles apportent aussi des acides gras essentiels et des protéines.

Je rappelle que les céréales complètes sont composées de trois parties:

  • Le son : l’enveloppe de la graine, riche en fibres.
  • L’endosperme : le corps principal de la graine contenant des glucides complexes, des protéines et des vitamines B.
  • Le germe : partie antérieure du grain contenant également des protéines, des lipides, des vitamines B/ E, des minéraux, des phyto-nutriments et des antioxydants.

Même si leurs sucres sont complexes, leurs index glycémiques (IG) sont variables en fonction de leur provenance et de leur état au moment de la consommation.

En effet, suivant que l’on consomme de l’avoine, de l’épeautre, de l’orge, du blé…complet, semi complet ou raffiné, broyé, modifié, nous aurons alors un IG plus ou moins élevé.

Attention, j’ai une précision à vous apporter, « sucre simple » ne veux pas dire systématiquement index glycémique élevé et « sucre complexe » ne veux pas dire glucides à index glycémique bas.

Les fruits ainsi que les légumes possèdent des sucres simples et des IG de moyen à bas.

Pommes de terre cuites et pain blanc composés de sucres complexes ont des index glycémiques élevés.

Néanmoins, le type de fibres présentent dans les céréales, contiennent notamment un grand nombre de facteurs dits « anti-nutritionnels » (phytates, lectines et autres inhibiteurs de protéase), qui vont bloquer l’absorption de certains minéraux ou de certaines protéines.

Et de plus, les céréales pour certaines d’entre elles, comme le blé par exemple, sont riches en gluten.

C’est une protéine dont on sait qu’elle est responsable d’intolérances pouvant faciliter la perméabilité de notre muqueuse intestinale.

Cela a parfois des conséquences sur les inflammations et peut freiner considérablement le processus immunitaire.

Je ne m’étalerais pas sur le gluten, je n’en suis pas un spécialiste.

Néanmoins, je ne pense pas que seul le gluten soit responsable de cet état d’intolérance.

Pendant des décennies, certainement des siècles, nous en avons consommé énormément, le blé étant pour certains quasiment la seule source alimentaire.

Le monde ne tombait pas malade pour autant…

Revenons sur le sujet de mon article.

Les céréales sont les aliments que j’ai décris ci-dessus, ne faites pas d’amalgame avec ce que propose la grande distribution pour vos enfants.

Ces dizaines de mètres linéaires, sous l’appellation « céréales », que vous trouverez dans vos supermarchés et à destination de vos enfants, remplis de paquets à l’effigie de petits oursons, de gentilles abeilles ou de coussinets gorgés de chocolat, ne sont pas des céréales !

Ce n’est quasiment que du sucre !

Regardez la liste des ingrédients sur les paquets, vous verrez des farines, du sucre et plein d’autres choses.

La liste est malheureusement longue mais de céréales complètes ou semi complètes et en l’état, il n’y en a point.

Vous pensez acheter des céréales pour vos enfants et leur faire bénéficier de leurs vertus mais vous faites fausse route, et on vous aide largement à faire fausse route.

Une autre précision importante lorsque vous lisez la liste des ingrédients, celle-ci est pondérale décroissante.

C’est-à-dire que le premier aliment que vous trouvez sur cette liste est celui qui est en quantité la plus importante dans le produit.

Renseignez-vous, croisez les informations, servez-vous de votre libre arbitre et ne prenez pas tout pour argent comptant.

Rappelez-vous que cette industrie ne vous veut pas du bien, elle veut faire des bénéfices, c’est tout.

D’un point de vue général, ne succombez pas au folklore, restez le patron de vos décisions, ne vous laissez pas diriger innocemment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La dictature des bons vivants

Voici la définition que nous pourrions donner du « bon vivant »:

C’est celui qui apprécie la cuisine raffinée, servie dans les usages.

Celui qui apprécie la bonne chère (Non ! Ce n’est pas une faute, cela s’écrit bien comme ça).

C’est donc une personne d’humeur joviale qui apprécie les plaisirs de la vie, notamment les plaisirs de la table.

En voici quelques synonymes:

Boute-en-train, épicurien, fine bouche, fin gourmet, fourchette, jouisseur, joyeux drille…

Il y a chez le bon vivant ce sentiment d’appartenir à une caste bien-pensante.

Il sait vivre, il a le secret que tu ne possèdes pas si tu ne partages pas sa philosophie.

Le bon vivant s’oppose au mauvais vivant, celui qui ne sait pas vivre, celui qui ne profite pas des plaisirs de la vie.

C’est à dire toi.

Ce qu’il considère être bien sûr des plaisirs, les plaisirs qui correspondent à sa vie.

Cette notion est toute relative.

Le bon vivant se sent l’âme du sauveur.

Il est le représentant légitime d’une sorte de religion qui finalement n’accepterait aucune autre alternative, aucune autre religion.

Oui, il veut te sauver, il veut te libérer, il estime avec toute l’arrogance qui le caractérise que ce que tu fais n’est pas bien et qu’il détient la vérité.

Pour faire rapide, si tu ne manges pas comme lui, si tu ne bois pas comme lui et par extension, si tu ne fumes pas comme lui et dans certains cas si tu ne te drogues pas comme lui, tu es quasiment un con.

Il t’explique à quel point tu te trompes, à quel point tu passes à côté de la « vraie » vie…

Vraiment, tu ne connais pas les bonnes choses, le plaisir d’être repus après avoir mangé de la bonne charcuterie, une daube exceptionnelle, plusieurs sortes de fromage et du vin rouge, blanc ou rosé accompagné de champagne et d’un cognac de 50 ans d’âge…

Là est la vraie vie.

Et l’alcool, c’est merveilleux !

As-tu vécu l’état de désinhibition ?

Quel bonheur, tu te sens pousser des ailes, capable de dire des choses que tu serais incapable de penser même à jeun.

C’est dire comme tu es créatif !

Faire la fête sans avoir bu, ce n’est pas faire la fête.

Tu ne sais pas t’amuser, tu ne sais pas vivre.

Etc…etc…

S’il vous plaît les bons vivants, laissez nous tranquilles!

Je vais parler pour et au nom de mes compatriotes hygiénistes les plus jeunes avec lesquels je partage ce style de vie.

Parce qu’il est vrai que depuis quelques années, probablement depuis que j’ai mis le pied chez les seniors, j’ai acquis naturellement une légitimité qui exclut quasiment toute discussion sur ce sujet.

J’ai l’impression d’être sorti du débat, je bénéficie d’une espèce d’immunité.

On n’ose plus m’attaquer sur ce domaine.

Les bons vivants ont une tendance à me laisser plutôt tranquille, vu l’état avancé de décrépitude dans lequel leur religion du « bon vivant » les a projeté à plus de 50 ans et vu l’état de mes artères, je crois qu’ils ont baissé les armes.

En effet, 40 années et plus, de mal bouffe alcoolisée ont une tendance a laisser des traces, des ornières pourrions nous dire.

Les bons vivants n’essaient donc plus de me convaincre ou de me convertir.

Probablement par manque d’argumentation, probablement aussi parce qu’ils doivent sentir que le terrain est miné et que finalement, le bon vivant est en train de changer de camp.

Le bon vivant d’antan se transforme progressivement en bon mort prématuré.

Donc, jeunes gens, vous qui avez choisi le chemin de la vertu sportive et alimentaire et pour certains spirituelle, vous allez-vous faire emmerder une bonne partie de votre vie par la bien-pensance « Épicurienne ».

Nous sommes évidemment bien loin des enseignements d’Epicure, mais bon, avec le temps, tout se galvaude, même la culture physique qui est devenue un avatar pour midinette à « selfion » sur les réseaux sociaux.

C’est peut-être le progrès…je n’en suis persuadé.

Le bon vivant va essayer à grands coups de prosélytisme de vous convertir à sa pratique et fera tout pour vous convaincre de quitter votre hygiène de vie tellement ennuyeuse à son goût.

Mes chers bons vivants, comprenez que votre mode de vie ne nous fait pas plus vibrer que notre style de vie ne vous intéresse.

Cela ne fait pas partie de nos perspectives.

Nous n’aimons pas manger ce que vous mangez, boire ce que vous buvez, fumer ce que vous fumez.

Intégrez une bonne fois pour toute que vos plaisirs ne sont pas les nôtres.

De toute évidence, les notions de relativité et de libre arbitre ont dû échapper à certains d’entre vous.

Il n’y a pas qu’une vérité, ni une façon idéale de vivre.

L’important est d’être en conformité, en harmonie avec nos pratiques respectives.

N’est-ce pas une des définitions du bonheur ?

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Comment fabriquer du muscle à plus de cinquante ans ?

On a dû vous expliquer que c’était foutu.

Des savants ont dû vous dire qu’il n’y a évidemment plus de possibilité de construire de la masse musculaire passer un certain âge.

Et pour beaucoup la frontière où tout bascule arrive parfois très tôt, en effet, dès 35 à 40 ans, ça devient difficile, n’est-ce pas ?


…parce que la machine est usée et le métabolisme est bien moins actif.

Les taux hormonaux ont chuté, la testostérone fond comme neige au soleil, sans parler de l’hormone de croissance qui n’est plus qu’un vieux souvenir.

Pour les femmes, la ménopause a tout emporté, la tonicité musculaire et la fermeté des tissus en général ainsi que le désir sexuel.

La cellulite a pris une place importante dans le corps entre les muscles et la peau mais également dans l’esprit où elle siège de façon omniprésente.

Nous sommes minutieusement conditionnés.

Passé un certain âge, tout est plus difficile, quasiment impossible.

L’intellect et le physique déclinent.

Prendre du muscle est exclu et le conserver semble du domaine de la magie.

Tout comme perdre de la graisse reste un doux fantasme.

Et maintenir une activité sportive et des relations sexuelles régulières, conserver sa souplesse, sa tonicité posturale, être vivant tout simplement tombent progressivement dans les oubliettes.

Les idées reçues, les schémas réducteurs de vie liés à l’andropause ou à la ménopause, nous enfoncent petit à petit et de façon inéluctable dans le gouffre de l’impuissance, de la frigidité, de la fragilité… de la souffrance.

Nous vivons cette dégénérescence imposée comme une fatalité, une loi à laquelle nous ne pouvons échapper.

D’autres avant nous l’ont vécue et nous la transmettent comme une profession de foi, un moyen pour eux de partager leur sentiment aigre de fin de vie et finalement de ne pas se sentir seuls.

J’ai un conseil majeur à vous donner, ne les écoutez pas et ne suivez pas les mauvais exemples.

Si votre désir est d’être en super forme à 50 ans, alors, n’écoutez pas ceux qui se retranchent derrière la fatalité de l’âge et qui attendent la maladie ou la mort.

Écoutez et suivez les bons exemples: celles ou ceux qui possèdent la forme, la santé, la vigueur, le sex-appeal.

À tous ceux qui ont choisi le chemin de l’expansion, celui d’améliorer son physique et ses qualités physiques à plus de 50 ans…

A tous ceux qui veulent continuer à jouir dans tous les sens du terme, j’ai une toute autre théorie à partager avec vous.

Voici mes cinq règles qui vont vous aider à prendre de la masse musculaire, même après cinquante ans.

1) Appliquez à la lettre les paramètres d’intensité.

C’est pratiquer la culture physique dans les règles de l’art.

Respecter le mouvement, sa gestuelle et son amplitude et adoptez une position ergonomique.

Pratiquez l’activité en pleine conscience et par conséquent dans le contrôle.

Ne vous servez pas de l’inertie ni des muscles parasites.

Ainsi la charge ne devient plus l’unique objectif, vous préservez vos articulations, vos tendons, vos ligaments.

Vous avez tout le loisir de vous concentrer sur le groupe musculaire que vous travaillez en limitant considérablement les traumatismes.

Lorsque l’on a 50 ans c’est une chose essentielle.

Je vous invite à télécharger mon eBook, les paramètres d’intensité y sont expliqués en détails.

« Les 10 règles essentielles pour progresser après 40 ans »

2) Utilisez les charges justes pendant votre entraînement.

Utiliser la charge juste, c’est la charge qui permet l’exécution parfaite.

Les poids utilisés ne doivent être ni trop lourds pour basculer dans la pratique sauvage, ni trop légers ce qui ne vous permettrez pas alors de mettre suffisamment d’intensité durant l’exercice.

La charge juste n’est évidemment pas liée au pourcentage de votre répétition maximum, du genre 70 % de la 1RM.

Non, celle-ci est également fonction de la forme du moment et peut varier d’une séance à une autre.

3) Faites du cardio mais pas n’importe lequel!

J’ai écrit très récemment un article sur ce sujet:

Le cardio training pour la super sèche

Il concerne la super sèche mais pas que, inspirez-vous en !

Faites du cardio à haute intensité pour des raisons d’efficacité, afin de préserver votre masse musculaire et augmenter la perte de graisse.

Mais également pour l’économie, une fois de plus, de votre structure, les cartilages, les articulations, les tendons et ligaments.

Arrêtez de pédaler mollement ou de faire de l’elliptique sans conviction pendant des heures.

Je vous le certifie, vous perdez un temps précieux pour pas grand chose.

Le bénéfice en terme d’amélioration des capacités cardio-vasculaire est faible lorsque l’on pratique un entraînement cardio à faible intensité.

4) Consommez une alimentation conforme à vos objectifs.

Vous ne pouvez pas avoir un véritable désir d’améliorer votre condition physique et votre esthétique si vous ne vous alimentez pas en conséquence.

C’est totalement exclu et particulièrement lorsque vous passez la cinquantaine, nous avons une nécessité d’être hygiéniste à cet âge là.

Si l’ensemble des paramètres ne sont pas harmonisés, alors, n’espérez même pas une seconde améliorer quoi que ce soit.

Votre alimentation doit être la moins industrielle possible, biologique de préférence issue de circuits courts si possible.

Les additifs, pesticides, antibiotiques ou autres hormones, ne sont pas les bienvenus dans votre corps.

Ils vous empoisonnent à petit feu et par conséquent freinent le bon fonctionnement de votre système organique.

L’alimentation industrielle anéantit votre progression, elle est acide et nutritionnellement pauvre.

Elle vous empêche de récupérer et donc de construire dans les meilleures conditions votre masse musculaire.

Mangez des aliments simples, des aliments qui existent en l’état ou quasiment en l’état dans la nature.

Contrôlez vos apports nutritionnels, protéines, lipides, glucides ainsi que leur quantité, c’est-à-dire vos apports énergétiques.

Mangez donc protéiné, au moins 1,5 g de protéines par kilo de poids de corps.

Consommez essentiellement des glucides lents possédant des index glycémique bas.

Limitez au minimum les lipides tout en privilégiant l’origine végétale.

Mangez des fruits et des légumes, ils sont riches en micro nutriments et en fibres.

Ils sont excellents pour votre longévité, votre récupération et permettent de limiter les apports caloriques grâce à leur côté satiétant.

5) Cultivez un état d’esprit adéquat.

Ayez confiance en vous, soyez certain que même à 50 ans et plus, il est tout à fait possible d’améliorer son état physique général et d’augmenter sa masse musculaire.

J’encadre des individus hommes et femmes de plus de 50 ans qui ont de meilleurs résultats que des jeunes gens de 25 ans.

Ils sont extrêmement motivés, ils ont changé leur alimentation, leur entraînement et surtout leur état d’esprit.

Ils n’émettent aucun doute dans leur évolution physique.

Tous ces gens savent avec une foi absolue que c’est possible, alors, ça devient possible.

En conclusion, vous comprendrez bien que la recette idéale pour stopper toute évolution et bien sûr toute progression musculaire, est:

La mauvaise alimentation, l’inactivité, la consommation excessive de médicaments lorsque vous n’en avez pas besoin auxquelles vous rajoutez un état d’esprit de souffrance.

Ouvrez le champ des possibles !

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Je vais vous faire prendre 10kg très facilement

La majorité des gens qui font de la musculation, particulièrement les hommes, ne voient que par le poids.

Les poids qu’ils sont capables de bouger lors des sessions d’entraînement, d’une part et qui deviennent un véritable frein à leur progression.

Et d’autres part, leur poids corporel.

C’est à croire que la musculation ne se résume qu’à ça.

Oui vraiment pour beaucoup de pratiquants la musculation ne se résume qu’au poids.

Deux questions « existentielles » circulent majoritairement entre les membres de cette communauté quelquefois égocentriques à souhait.

Combien t’as pris ?

Combien tu pousses ?

Le titre de mon article est donc de circonstance.

Je peux donc vous faire prendre 10 kg facilement et rapidement en plus.

Si vous êtes assidus et persévérant peut-être en un mois maximum.

Bon ce sera contre mes principes mais je vais vous livrer le secret.

Mangez énormément à chaque repas et à chaque collation.

Consommez de préférence des lipides, ils sont très caloriques et faciles à ingurgiter, comme l’huile, le beurre ou la crème fraîche.

Ne négligez pas non plus les glucides et de préférence les sucres rapides, ils sont d’excellents « alourdisseurs » corporels.

Évitez les aliments faibles en calories et riches en fibres.

Ils sont trop satiétants et pas assez caloriques.

Plus le différentiel entre vos dépenses et vos apports caloriques sera important et plus rapidement vous stockerez.

J’ai expliqué en détail ce principe lors de mes articles sur la super sèche.

S’alimenter pour la super sèche

Bien sûr, dans le cadre de la définition musculaire, le principe est antagoniste.

La différence est le déficit et non pas la capitalisation, c’est-à-dire le stockage des calories sous forme de gras.

Ainsi, si vos dépenses énergétiques sont de 2500 calories par jour et bien mangez 5000 calories et vous aurez alors un excédent de 2500 calories quotidiennement.

Vous allez prendre du poids de façon exponentielle !

Finalement, dans ces conditions, l’entraînement n’a pas grande importance puisque le projet est de s’alourdir, pas de fabriquer de la masse musculaire.

Sachez une chose, si votre projet est réellement de fabriquer de la masse musculaire, alors, il faudra réviser vos chiffres.

En effet, dans des conditions de bonnes pratiques, de bonne santé et en excluant toute chimie, il faut savoir que c’est déjà une performance de construire 3 kg de muscles sur une année.

Et 3 kg de muscles, c’est quelque chose !

Représentez-vous un rôti de bœuf de 3 kg, ça fait un sacré paquet de muscles.

Donc, les gars qui prennent 10 kg de muscles subitement ou bien même dans l’année, c’est soit surnaturel, « boosté » chimiquement ou alors, c’est dans le meilleur des cas au moins 70 % de gras.

Cela reste néanmoins possible (tout est possible) pour certains rares monstres « épigénétiques », certains mutants exceptionnels.

Mais pour la grande majorité, c’est-à-dire probablement plus de 90 % des individus, peu être 99% , c’est irréalisable.

Vous êtes peut-être l’élu ?

Qui sait, j’encourage le monde à la confiance en soi, aux désirs les plus fous, à la foi indéfectible.

Pour les autres….

« Une Grenouille vit un bœuf qui lui sembla de belle taille.

Elle qui n’était pas grosse (…) comme un œuf (… ) S’enfla si bien qu’elle creva (...)

Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages (…)»

Vous devriez relire cette fable de La Fontaine, elle est édifiante et colle à mon propos.

Vous avez saisi la nuance, les « faux kilos » ne sont là que pour étancher momentanément votre soif de format coûte que coûte et sans véritable conscience.

C’est un leurre, un mirage, vous avez cru vous hypertrophier musculairement et en peu de temps.

Quel talent !

Je ne veux pas entamer votre motivation mais j’ai vu tellement d’âmes sensibles se perdre dans ces circonvolutions de l’esprit qui ne mènent à rien.

Ne vous mentez pas, regardez vous avec un peu plus d’objectivité, avec un peu moins d’égo.

Regardez la vérité en face:

dès que vous entamerez une sèche, vous vous rendrez compte que le poids fond comme neige au soleil, plus vite que n’apparaissent vos muscles.

Vous n’avez pas embarqué de muscles pendant la sèche… Vous n’en aviez pas.

Je suis un peu radical mais c’est important de dire les choses telles qu’elles sont.

Le monde gagnerait certainement à perdre en diplomatie hypocrite et déresponsabilisante et à s’entourer d’honnêteté.

Soyez appliqués, rigoureux et patients.

Attachez de l’importance à avoir une approche quasi artistique de la culture physique et mettez y votre esprit, votre conscience.

Vous progresserez fondamentalement et ce que vous obtiendrez sera acquis.

Vous deviendrez un athlète pas une baudruche.

Je ne vais donc sans doute pas pouvoir vous faire prendre 10 kg…

Je pense que vous avez compris le bon sens qui a guidé ma plume.

Si vous souhaitez réellement changer dans les règles de l’art et de l’esthétique, je peux vous aider à prendre 3 kg de muscles réels…

Ce sera le sujet d’un prochain article…

Ce que je vous explique vous semble logique?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

La super sèche et l’âge

La super sèche est un sujet que je développe, depuis environ un mois, sous plusieurs aspects.

L’alimentation et le régime de cétose y compris, qui sont bien sûr pour une part importante dans le processus mais également l’activité physique par la culture physique ainsi que l’entraînement cardio.

J’ai traité aussi au travers de quatre « épisodes », les compléments alimentaires.

Les protéines et acides aminés, les coupe-faim et diurétiques, les brûleurs de graisses, les vitamines et minéraux, les plantes et les autres substances organiques…

Je vous livre ci-dessous l’ensemble des liens qui concerne le sujet de la « super sèche »

L’entrainement pour la super sèche.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)
Protéines – Brûleurs – Acides aminés.
Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)
Vitamines et minéraux
Les compléments alimentaires pour la super sèche (4ème partie)
Les autres substances populaires communément associées au régime de super sèche.

Je m’attaque aujourd’hui à un sujet sensible s’il en est: la super sèche et l’âge.

Il y a-t-il un âge au-delà duquel ce n’est plus possible de sécher ?

En avons-nous les capacités passer 40 ans ? 50 ans ?

Est-ce que notre métabolisme en est capable ?

Est-ce que notre intégrité physique n’en sera-t-elle pas affectée ?

Je voudrais faire une petite mise au point:Un de mes lecteurs, une lectrice pour être plus juste, m’a posé la question suivante :

Mais quelle est la différence entre la super sèche et la sèche ?

Sécher est devenu un terme générique, un lieu commun.

Dès qu’il est question de se mettre au régime, d’envisager de perdre son adiposité, alors, avec tout le folklore qui est de mise autour de la sphère musculation-fitness, et curieusement bien au-delà aujourd’hui, on emploie le terme « sécher ».

De mon point de vue, sécher, employé à toutes les sauces, est à la super sèche ce qu’est le jeûne intermittent au jeûne véritable.

La « super sèche » est donc un terme que j’emploie pour différencier le processus véritable de la lubie passagère.

Ceci étant dit, y a-t-il un âge au-delà duquel la super sèche n’a plus raison d’être ?

Pour des raisons de santé ?

Ou pour les raisons d’éthique liée à l’âge ?

Je le rappelle à nouveau, la super sèche est un processus qui induit un état de « déséquilibre ».

En effet, lorsque l’on abaisse son pourcentage de masse grasse en dessous de 10 % et parfois même en dessous de 5 %, cela ne peut être atteint qu’en poussant les curseurs au maximum.

Cette performance demande à l’ensemble de la machine humaine un travail colossal, tant au niveau physique que psychologique.

L’ensemble corps/esprit doit être dans un état de fonctionnement parfait pour métaboliser, assimiler, récupérer et intégrer.

Tout est dit !

Ce sont vos capacités qui détermineront vos aptitudes.

L’âge seul ne doit pas être limitant.

Je vois des individus de plus de 50 ans avec un taux de masse grasse très faible parce qu’ils l’ont décidé et qu’ils ont évidemment des organes sains en parfait état de fonctionnement, une hygiène alimentaire et sportive quasi irréprochable.

Ils ont également un état d’esprit qui ne s’embarrasse pas du cloisonnement qu’impose la pensée collective.

Lorsqu’ils décident de monter d’un cran et de passer à la super sèche, le corps et l’esprit réagissent au diapason avec une grande réactivité.

Quand on estime, en notre âme et conscience, que nos actions sont bonnes pour nous, quelles sont un vrai bénéfice pour notre bien-être, alors, elles le sont.

J’ai connu de jeunes athlètes s’engager dans la super sèche alors que la relation qu’ils avaient avec la nourriture était compulsive et donc extrêmement compliquée.

Parfois leurs santés physiques n’étaient pas non plus optimum, certains avaient des surcharges importantes dont il fallait se débarrasser avant de s’engager dans le process extrême de la super sèche.

C’est partir avec un handicap de poids, sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, lorsqu’il faut perdre 20 ou 25 kg préalablement.

Le résultat était catastrophique, d’une part au niveau de ce que le corps physique avait dû endurer, sortant complètement de ses schémas habituels.

D’autre part, psychologiquement les répercussions devenaient, au fil du temps, comme un traumatisme.

D’ailleurs, bon nombre de ces jeunes gens reprennent du poids de façon anarchique lorsqu’ils quittent la super sèche.

Dans ces circonstances, la conscientisation, d’un point de vue général et en particulier pour l’alimentation, prend tout son sens.

Que l’on est 20, 30, 40 ou 50 ans et au-delà, conscientiser son alimentation évite les débordements, la super sèche est appréhendée avec beaucoup plus de méthode et de compréhension.

Lors de mon prochain article concernant l’implication mentale pour la super sèche, la conscientisation sera un des points que je développerai plus en détail.

Pour conclure, l’âge n’a pas d’importance, si l’on est en bonne santé, parfaitement conscient de ce que l’on fait, motivé, méthodique et heureux de s’engager dans cette performance, les résultats seront très souvent au-delà des espérances.

Rappelez-vous que la super sèche n’est pas un état permanent.

C’est une performance ponctuelle à des fins de compétition, pourquoi pas.

Ou tout simplement pour tester nos limites, sortir de notre zone de confort, flirter avec la zone rouge et obtenir un corps aux formes si particulières et si éphémères.

Ce qui fait peut-être finalement le côté extraordinaire de l’expérience de la Super sèche.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche (4ème et dernière partie)

Voici la dernière partie du quatrième volet d’une série d’articles concernant la super sèche.

Je vous engage à lire mes trois premiers articles sur le sujet dont je vous livre les liens ci-dessous :

Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)

Cet article est axé sur les protéines et les acides aminés.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (2ème partie)

Cet article est axé sur les diurétiques et les coupes faim.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (3ème partie)

Cet article est axé sur les vitamines et les minéraux.

Dans cet article, je répertorie quelques substances populaires communément associées au régime de super sèche.

Elles ne rentrent ni dans les catégories protéines et acides aminés, ni dans les vitamines et minéraux, ni dans les plantes qui ont des propriétés coupe faim ou diurétiques.

Le Citrus Aurantium dont je parle dans cet article, n’est pas une plante, c’est un agrume issu d’un arbre faisant partie de la famille des rutacés.

Mon objet pour cette série sur les compléments alimentaires est de vous informer mais en aucun cas de vous conseiller.

En m’appuyant sur mon expérience et sur les recherches que j’ai pu faire pour écrire mes différents articles, cela me confirme que nous évoluons dans un  domaine où les études scientifiques menées sur les compléments alimentaires concernent très rarement les humains.

Les études sont parfois controversées et les applications qu’on leurs prêtent sont toujours au conditionnel.

Faites-vous votre propre idée et votre propre expérience, croisez les informations et servez-vous de votre libre arbitre.

Au besoin parlez en objectivement avec votre médecin, il n’est pas un spécialiste des compléments alimentaires mais il pourra étudier la question.

Le Garcinia cambogia

C’est une plante riche en acide hydroxycitrique (AHC) et d’après des études in vitro sur des animaux, il semblerait que ce principe actif inhiberait l’action d’une enzyme essentielle à la synthèse de la graisse.

Ainsi, cette substance pourrait empêcher le stockage de la masse grasse.

L’acide hydroxycitrique permettrait également de réduire la faim.

Néanmoins, les doses conseillées sont très souvent inférieures aux doses révélées efficaces lors des tests de laboratoire, comme pour beaucoup de compléments alimentaires.

C’est le cas du garcinia cambogia qui rendrait, de fait, son efficacité plutôt controversée.

Le CLA 

C’est un acide gras (Acide Linoléique Conjugué) de la famille des oméga-6. 

Plus exactement, il fait parti d’une sous-catégorie des acides gras essentiels oméga 6.

Un acide gras linoléique polyinsaturé.

Le CLA est connu pour ses propriétés de perte de poids car il posséderait la faculté de transporter les graisses dans les cellules, où elles seraient transformées en énergie. 

Le CLA serait censé favoriser la croissance musculaire, réduire le cholestérol, améliorer la glycémie et participerait à renforcer l’immunité.

Il aurait également pour propriété de réduire l’appétit.

L’inositol ou myo inositol

Je voudrais apporter une petite rectification, l’inositol est considéré à tort comme une vitamines du groupe B.

On lui donnerait parfois même le nom de vitamines B7 ou B8.

Par définition, une vitamine ne peut pas être synthétisée, fabriquée par le corps humain.

Les apports en vitamines ne peuvent être issues que de l’alimentation.

L’inositol est synthétisé par le corps à partir du glucose.

L’inositol améliorerait le métabolisme des lipides.

Il augmenterait la part de HDL cholestérol, considéré comme le « bon » cholestérol. 

Grâce a son action lipotrope, il préviendrait la formation de plaque d’athérome éliminant ainsi les dépôts graisseux sur les parois des vaisseaux sanguins.

Ils auraient comme je le souligne ci-dessus une action sur la perte du tissu adipeux

La choline 

C’est un nutriment «essentiel» qui facilite le transfert des signaux entre nos cellules nerveuses.

Elle participe au développement du cerveau, de la structure cellulaire, de la fonction hépatique, des mouvements musculaires, du métabolisme et du système nerveux. 

Elle n’est pas non plus une vitamine, nous pourrions la définir comme un composés organiques.

Celle-ci empêcherait l’accumulation des graisses hépatiques et elle aurait une action lipotrope sur les adipocytes qu’elle dégraderait.

Pour des actions conjuguées, celle-ci est d’ailleurs dans le cadre de la sèche associée communément à l’inositol.

Le Citrus Aurantium

Ces propriétés amincissantes sont dues à une substance, la synéphrine.

Celle-ci agit de façon spécifique sur des récepteurs situés à la surface des adipocytes.

Il semblerait que le Citrus Aurantium aurait une triple action, elle favoriserait:

  • le déstockage
  • la combustion des graisses
  • L’augmentation de la thermogenèse 

Son action serait, semble-t-il, augmentée par l’association avec la caféine.

Une fois de plus, il est préférable de demander un avis médical avisé car l’association de molécules, crée parfois une synergie potentialisatrice multipliant ainsi les effets et quelques fois les effets secondaires.

Chitosan

Son nom vient d’un polymère qui est un des composants de la carapace des crustacés, la chitine.

Le chitosan à la propriété d’attirer à lui les graisses et de les capturer.

Le polymère piège donc les lipides que votre organisme ne peut absorber.

Il les emprisonne et les évacue par les selles.

Ce complément alimentaire n’exclut pas de contrôler les apports énergétiques et particulièrement les lipides.

Comprenez qu’il ne résout pas tout !

Il n’absorbe évidemment pas les quantités astronomiques de graisses consommées quotidiennement par certaines et certains.

Les compléments alimentaires à visé perte de graisses sont pléthores et ont des fonctionnalités différentes dans l’organisme.

La liste est longue, je n’en ai répertorié que quelques uns qui me semblaient parmi les plus populaires.

Je le répète encore une fois, ils ont l’efficacité et le pouvoir qu’on veut bien leur donner.

Comme d’ailleurs les remèdes allopathiques.

C’est vous qui donnez ou pas de la force à votre environnement.

Si vous êtes intimement persuadés que les compléments alimentaires peuvent vous aider, alors, ils vous aideront.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche.

3ème et avant dernière partie.

En préambule à cette troisième partie du  5ème volet qui concerne les compléments alimentaires pour la super sèche, je vous engage à lire les deux premières parties sur « les compléments alimentaires pour la super sèche ».

Dans la première partie, il est  question des protéines et des acides aminés.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (1ère partie)

Dans la seconde partie, il est question des diurétiques et des coupe-faim.

Les compléments alimentaires pour la super sèche (2ème partie)

Dans cette troisième partie, je traite les vitamines et les minéraux et je traiterai dans une quatrième et dernière partie les autres substances ergogéniques que l’on ne classe dans aucune des catégories précédentes.

Concernant les vitamines et minéraux, ils ont tous ou quasiment tous une ou des fonctionnalités directes ou indirectes dans le processus d’amincissement.

Ils sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Si celui-ci fonctionne parfaitement, alors, les processus qui rentrent à la fois en compte dans l’utilisation de la masse grasse à des fins énergétiques et dans le non stockage de l’énergie en tissu adipeux, seront bien plus efficaces.

Ils jouent un rôle essentiel au niveau de l’activité métabolique.

Leur apport doit être régulier et suffisant pour le bon fonctionnement des échanges vitaux entre les organes et les molécules.

L’organisme n’étant pas capable d’en produire, c’est pour cela que ces substances organiques sont donc majoritairement apportées par une source externe:

Par l’alimentation, par la supplémentation de super aliments et par la voie de compléments alimentaires.

les vitamines et minéraux

Les vitamines B1 (thiamine) et B6 (pyridoxine)

Leur rôle principal est d’assurer la transformation métabolique des glucides et des lipides en énergie.

Donc de faciliter leur utilisation pour éviter que ceux-ci ne se stockent.

La vitamine B7 (biotine)

Elle joue un rôle dans le métabolisme des graisses et des sucres qu’elle transforme en énergie.

Dans un de ses rôles essentiels, elle favorise la production d’enzymes qui vont casser les blocs lipidiques et les acides aminés impliqués dans le transport des graisses.

La vitamine B5 (acide pantothénique)

Elle permet une combustion optimale des graisses et des sucres.

Elle régule les taux de triglycérides dans le sang, en les diminuant, ainsi que les taux de cholestérol. 

 La vitamine B2 (ou riboflavine

Elle participe également à transformer les aliments en énergie comme d’ailleurs les autres vitamines du groupe « B ».

La vitamine B3 ou (niacine)

Elle possède un rôle important dans la synthèse des lipides et la thermogenèse, dont je parle dans la première partie sur les compléments alimentaires pour la super sèche.

La thermogénèse permettant ainsi au corps humain de perdre du poids plus facilement grâce a l’augmentation du métabolisme de base.

La vitamine B12 (Cobalamine) 

Elle est indispensable notamment au métabolisme des cellules, à la production de globules rouges et au bon maintien du système nerveux. 

Elle aiderait aussi à métaboliser les protéines et les graisses.

C’est par conséquent en améliorant le métabolisme qu’elle induirait une perte de poids.

Elle participe à une autre synthèse (celle de méthionine) qui possède elle aussi un rôle essentiel dans l’activité métabolique des acides nucléïques.

La vitamine D

Elle permet quant à elle d’assimiler le phosphore et le calcium (principalement) et est synthétisée par les rayons du soleil.

La vitamines E (tocophérol)

Elle est antioxydante et protège de l’oxydation des substances essentielles au métabolisme.

Elle favorise le bon état des tissus et participe à la fertilité.

Une carence en vitamine E peut entraîner la destruction des globules rouges, des troubles d’absorption des graisses, la détérioration des muscles et du tissu conjonctif.

La Vitamine C

Elle joue un rôle important dans la production d’une hormone, la noradrénaline.

Celle-ci rentre dans le process d’utilisation du tissu adipeux à des fins de production d’énergie

La vitamine C est un des éléments qui participe à la production de la carnitine, acide aminé dont je parle dans le point 2 de mon article « les compléments alimentaires pour la super sèche » (1ère partie).

La L-Carnitine qui joue un rôle important dans la production d’énergie en transportant les acides gras dans les mitochondries.

Ceux ci agissant,  je le rappelle, comme de véritables moteurs dans nos cellules, brûlant les graisses pour créer de l’énergie utilisable.

La vitamine C a également un pouvoir antioxydant, elle agit sur le tissu conjonctif en anti radicalaire.

Elle améliorerait donc la circulation lymphatique et permettrait d’éliminer la cellulite et de raffermir les tissus de la peau.

Le Magnésium

Le magnésium participe à l’oxygénation de la cellule, il a par conséquence une action sur la combustion des graisses

Il a un rôle essentiel  dans la fabrication de l’énergie à partir des sucres et des graisses.

Le magnésium aide donc à brûler des calories.

Nous savons qu’il est un minéral essentiel dans le cadre de l’activité musculaire et particulièrement lorsque l’on prend de l’âge.

Lorsque nous en sommes carencés, cela affecte nos performances et notre récupération.

Le magnésium  à construit sa célébrité sur ses vertus anti stress.

Le stress déclenchant très souvent l’appétence au sucre.

Le magnésium peut être un allié précieux pour freiner ce type de fringales car Il participe à la fabrication de la sérotonine. 

Cette dernière agissant donc sur les hormones messagères du stress.

Le Calcium 

Concernant le calcium son influence dans le cadre de la perte de poids n’est pas clairement défini, à ma connaissance en tout cas.

Le calcium stimule l’activité digestive et aurait des fonctions « dépuratives ». 

Ce qui représente déjà une aide précieuse dans la perte de la masse grasse.

Le Chrome

Il a une action sur le contrôle de l’appétit grâce à sa capacité à réguler le niveau de sucre sanguin

Il aide le centre de satiété situé dans l’hypothalamus à éliminer la sensation de faim et l’appétence aux sucres.

Il a une action sur la production des principales hormones sécrétées par la thyroïde et les surrénales.

Il « booste » ainsi les facultés de l’organisme à brûler les glucides et les lipides pour les transformer en énergie.

Avant de vous lancer dans de l’auto prescription, demandez conseil à un médecin avisé dans ce domaine.

Ce n’est pas plus vous prenez et plus ça fait effet !

Il y a parfois des risques d’hypervitaminose qui finalement vont à l’encontre de l’effet bénéfique recherché.

Le prochain article qui clôturera le volet des compléments alimentaires pour la super sèche, traitera des autres substances que l’on ne classe dans aucune des catégories dont j’ai parlé précédemment.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche.

2ème partie du 5ème volet de mon approche globale de la super sèche.

Je vous engage à lire mon article:

« Les compléments alimentaires pour la super sèche » la 1ère première partie.

Dans cet article je parle des protéines et des acides aminés, dans le cadre de la super sèche bien sûr.

Dans cette 2 ème partie, je traite les 2 sujets:

Les diurétiques et les coupe-faim.

Les vitamines et minéraux et les autres substances ergogéniques que l’on ne classent dans aucune de ces catégories seront traitées dans la 3ème partie.

1) Les diurétiques

Qu’est-ce que c’est qu’un diurétique ?

Un diurétique est une substance qui entraîne une augmentation de la sécrétion urinaire.

La définition est simple et claire, un diurétique n’est pas une substance qui vous fait perdre de la masse grasse en démobilisant les adipocytes d’une façon ou d’une autre à des fins énergétiques.

Le diurétique accélère la diurèse.

L’urine nous débarrasse de nombreux déchets et toxines aidée par le système lymphatique et par certains organes comme les reins, le foie, les intestins, les poumons et même la peau.

Il est question dans mon article de diurétiques naturels et/ou compléments alimentaires que l’on appelle aussi communément « draineur ».

Il n’est évidemment pas question de diurétiques principalement utilisés en cardiologie ou en néphrologie.

Ni non plus en auto-médicamentation par certains culturistes dans le cadre de la balance des électrolytes pour évacuer l’eau extra cellulaire qui a tendance à masquer la définition.

Je ne souhaiterais pas m’étaler sur ce sujet, mais, en aparté, il y a très souvent une confusion entre l’eau et la masse grasse, qui parfois s’entremêlent, je vous l’accorde.

Le manque de définition musculaire, c’est-à-dire de sèche, est parfois attribué à l’eau, à tort, la graisse sous-cutanée en est le plus souvent la responsable.

Perdez votre adiposité avant de prendre des diurétiques dangereux.

Ces puissants diurétiques chimiques sont divisés en deux classes:

les hypokaliémiants, qui font baisser le taux de potassium et les hyperkaliémiants, qui le font augmenter. 

Parlons donc de ce que nous offre majoritairement les plantes.

Les risques encourus sont infiniment moins dommageables, pour ne pas dire quasiment sans effets secondaires.

Thé vert, bouleau, reine-des-prés, Presle des champs, aubier de tilleul, ortie, pissenlit, d’orthosiphon, salsepareille, cassis, queues de cerise…La liste est non exhaustive.

Comme j’ai pu le spécifier dans la première partie de ce 5ème volet, je considère les compléments alimentaires comme des substances ergogéniques.

C’est-à-dire qu’elles sont censées améliorer l’activité musculaire.

J’emploie volontairement le mode conditionnel, comme le font d’ailleurs tous les fabricants de ce type de produits qui jonglent avec ce qu’autorise la législation ou pas.

La foi joue un rôle essentiel dans la consommation des compléments alimentaires.

Et ce n’est pour moi pas un vain mot, j’accorde à cela une importance majeure.

Comprenez mon propos, je ne dis pas que ça n’a aucun effet si l’on n’y croit pas, je dis simplement que d’être persuadé des effets, cela les potentialisent véritablement.

Même en médecine allopathique, il est convenu aujourd’hui que la croyance dans les traitements les rend plus efficaces et que les médecins eux-mêmes, convaincus de la réussite de leur médecine, deviennent parfaitement convaincants.

La boucle est bouclée.

Pour conclure sur les diurétiques naturels dont je dresse une liste non exhaustive ci-dessus;

C’est à vous de vous les approprier et de leur donner les effets qu’ils méritent de votre point de vue et surtout en votre âme et conscience.

2) Les coupe-faim.

Qu’est-ce qu’un coupe-faim ?

le principe du complément alimentaire coupe faim est l’absorption massif d’eau par une substance végétale.

Celles-ci forment une sorte de gel dans l’estomac qui renvoie ainsi un signal au cerveau de sensation de satiété.

Voici donc le principe « naturel » et mécanique.

Parmi ces aliments ou substance, on trouve :

Le konjac

Grâce au glucomannane qu’il contient,il gonfle donc au contact de l’estomac et de l’eau.

L’agar agar

Même principe, c’est une fibre issue de la plante de guar qui, comme toute les fibres, renforce le sentiment d’être rassasié.

La particularité de cette fibre est sa viscosité qui accentue d’autant plus l’effet satiétant.

Le Nopal

Ou Figuier de barbarie ou encore Opuntia ficus indica.

Le Nopal est très riches en fibres, il a la capacité une fois séché d’absorber jusqu’à 50 fois son poids en eau.

Comme pour l’agar-agar et le Konjac, le volume dans l’estomac procure ainsi rapidement un effet de satiété. 

On lui prête également la fonction de Capteur de graisses : au moment du passage des fibres au niveau du tube digestif, celles-ci aurait la capacité d’emprisonner les graisses.

Il aurait également la propriété de réguler le taux de sucre dans le sang par le même procédé de captation ou d’absorption qu’il opère sur les graisses.

Le psyllium

Noir ou blond, lui aussi gonfle au contact de l’eau en donnant un liquide visqueux grâce au mucilage, cette substance végétale qui le compose.

On lui prête d’autres vertus:

Combattre la constipation et réduire légèrement le taux de cholestérol sanguin…entre autres.

Comprenez bien que toutes ces plantes n’ont pas une action directe sur la super sèche mais par leur effet coupe-faim, elles freinent votre appétit en donnant l’impression de « ventre plein ».

Elles permettent ainsi de réduire les apports caloriques apportés par l’alimentation.

Il y a pour ces compléments alimentaires, issus de végétaux, des conseilles d’utilisation, des interactions possibles avec certains médicaments et des intolérances supposées.

Ainsi, il est préférable de demander conseil à un toubib avisé.

Le prochain article clôturera le 5 ème volet sur les compléments alimentaire et « la super sèche ».

Les 6 ème et 7 ème volets traiteront de l’âge et de l’implication mentale.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

Les compléments alimentaires pour la super sèche.

Voici le 5ème volet de mon approche globale de la super sèche.

Je traiterai ce volet en plusieurs parties compte-tenu de l’importance de l’information.

En préambule de cet article, je vous invite à lire l’un de mes articles récents sur le sujet:

« Stop aux compléments alimentaires miracles ! »

Je considère les compléments alimentaires comme des substances ergogéniques.

C’est-à-dire qu’elles sont susceptibles d’améliorer l’activité musculaire.

C’est vrai, cette définition n’est pas très précise et il s’en dégage une petite odeur de conditionnel.

Je rajouterai donc que, plus vous accorderez de la foi au pouvoir des substances ergogènes et plus elles en auront.

Je ne reviendrai évidemment pas dans cet article sur l’importance, pour la super sèche, de l’alimentation, de l’entraînement, du régime de cétose et du cardio training qui sont les sujets de mes quatre précédent articles.

Ils représentent de toute évidence les acteurs majeurs à prendre principalement en compte lors de votre phase de définition musculaire.

Je commencerais néanmoins mon article par évoquer, dans les grandes lignes, les protéines en poudre, à cheval entre l’alimentation, la cétose et la grande famille des compléments alimentaires.

Si vous ne deviez consommer qu’un complément alimentaire, de mon point de vue, ce serait celui-ci.

Je vous invite à lire mon article sur les protéines :

« Est-ce que je dois consommer des protéines après 40 ans? »

Les protéines sont en effet des outils intéressants dans le cadre de la super sèche car les besoins en ce nutriment sont accrus durant cette période.

Pour un homme plutôt musclé, dont le poids serait aux alentours de 90 kg, ses besoins en protéines, pendant cette période de réduction des apports énergétiques et parfois de l’augmentation du volume de travail physique, se situeraient aux alentours de 200 g, répartis en repas et collations.

Apporter 40 à 60 g de protéines en poudre réduit d’un quart les protéines apportées par l’alimentation traditionnelle.

C’est une façon pratique, originale et qualitative, lorsqu’on choisit le bon produit, d’augmenter son ratio protéiné.

0,60 € les 20 g de protéines, c’est environ le prix moyen d’une protéine de lactosérum hydrolysée.

C’est environ trois fois moins cher que 100 g de viande de bonne qualité qui contiendrait l’équivalent en protéines.

Les aficionados de « chasse, pêche et traditions » me diront que ça n’a rien à voir, et qu’on ne peut pas comparer un bon morceau de viande avec un Shake de Prot.

C’est pas faux, mais je parle là à la fois de praticité mais je souligne également que l’hyperprotéiné en poudre exclu en quasi-totalité les lipides et les glucides.

Je pense aussi économie.

En ces temps difficiles le budget a son importance.

Je vous rappelle les rôles du nutriment protéine:

Il est bâtisseur, anti-catabolique, satiétant et il accélère la perte de graisse

Évoquons à présent les compléments alimentaires de la grande famille des « brûleurs de graisse ».

Ceux-ci n’étant d’ailleurs pas tous considérés comme des brûleurs de graisse à proprement dit, nous pouvons donc les subdiviser en sous familles.

1) Les substances thermogéniques que l’on peut considérer comme les « brûleurs de graisse ».

Leur fonction étant d’accélérer le métabolisme de base et d’augmenter donc les dépenses caloriques au repos.

Elles favorisent ainsi l’activation de la lipolyse dans les adipocytes.

Le principe des brûleurs de graisse serait de dépenser plus d’énergie à ne rien faire…

C’est ce qui contribue massivement à les rendre populaire.

Parmi les plus populaires : Caféine, thé vert, guarana, noix de kola, maté ….

La liste est non exhaustive et s’allonge d’année en année motivée par un marché en pleine croissance !

On pourrait presque associer à cette sous famille, la taurine plutôt identifiée comme un neurotransmetteur et qui intervient également dans les fonctions cardiaques et musculaires, notamment en renforçant la contractilité cardiaque.

On pourrait également y associer, Le citrus aurantium celui-ci serait plutôt un « Phyto brûleurs de graisse » grâce à son principe actif la synéphrine.

Vous l’avez compris, cette famille « thermogénique » peut vous aider, par l’élévation du métabolisme de base, à brûler un peu plus de tissu adipeux.

Encore faut-il que les quantités requises de principes actifs, pour véritablement agir, soit présente dans les produits en question.

Le paradoxe est que la législation freine considérablement les quantités efficaces par prise afin de protéger le consommateur d’abus éventuels.

Jusqu’à 300 mg de caféine serait considéré comme étant des petites à moyennes doses, au-delà de 450 mg comme des doses élevées.

Le marketing joue sur les effets avérés de la caféine tout en conseillant des quantités inefficaces que leur impose la législation…

Bon, il faut bien vendre les produits!

J’ai un conseil à vous donner, il vous reste les expressos.

2)Les acides aminés

Plusieurs de ces constituants de protéines ont une action dans le cadre de la super sèche.

Les B.C.A.A

Les trois acides aminés ramifiés : la leucine, l’isoleucine et la valine couramment désignés par l’acronyme BCAA, issu de l’anglais « branched-chain amino acid » sont les premiers acides aminés dégradés lors d’un effort musculaire.

Ils permettraient de faciliter la récupération après un effort physique.

Les effets directs de cette combinaison d’Acides aminés sur la performance sportive ne sont pas véritablement prouvé à ce jour.

En outre, en plus d’être ramifiés et branchés, les B.C.A.A représentent 35 % des acides aminés essentiels dans les protéines musculaires.

C’est un point important à prendre en compte dans le cadre d’une alimentation hypocalorique où la masse musculaire doit être protégée.

La L-Carnitine

Un autre acide aminé qui a une importance institutionnelle dans le traitement du poids et particulièrement de la perte du tissu adipeux.

La L-Carnitine est la forme biologiquement active produite également dans notre corps.

Elle joue un rôle important dans la production d’énergie en transportant les acides gras dans les mitochondries.

Ceux ci agissent comme de véritables moteurs dans nos cellules, brûlant les graisses pour créer de l’énergie utilisable.

Il existe différents types de carnitine:

D-carnitine, la forme dextrogyre qui n’est pas une forme à retenir dans le cadre de la super sèche.

Acétyl-L-carnitine est probablement une des formes la plus efficace liée à son absorption.

Propionyl-L-carnitine qui aurait plutôt une action sur l’amélioration du flux sanguin.

L-carnitine L-tartrate qui a également un taux d’absorption rapide.

La L-glutamine

Outre son effet anti catabolique (protection de la masse musculaire), celle-ci au niveau rénale peut être transformée en glucose, sans avoir d’influence sur le taux de glucagon ni d’insuline.

Ainsi, elle contribue également à produire l’énergie permettant d’éviter le stockage des graisses suscité par l’insuline.

L-ornithine et L-arginine

L’arginine et l’ornithine sont deux acides aminés étroitement liés.

l’arginine est constituée à partir d’ornithine et celle-ci est libérée dans le corps après l’assimilation de la première.

Tous deux stimulent l’hormone de croissance par l’hypophyse.

L’hormone de croissance ou STH est, comme beaucoup le savent, un puissant lipotrope* mobilisant les graisses corporelles et augmentant leur combustion.

* Les composés lipotropes sont ceux qui aident à catalyser la dégradation des graisses pendant le métabolisme dans le corps.

particulièrement après 50 ans, les sécrétions endogènes de STH sont très faibles voir inexistantes.

Supplémenter votre alimentation avec ces deux acides aminés sous forme L (Lévogyre), peut avoir une incidence sur la stimulation de la sécrétion d’hormones de croissance.

Fin de la première partie sur les compléments alimentaires pour la super sèche.


Je traiterai dans mon prochain article la suite des compléments alimentaires pour la super sèche.

Je vous parlerai des coupe-faim, des diurétiques, des vitamines et minéraux et d’autres substances censées participer à la super définition musculaire…

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

S’alimenter pour la super sèche. (2ème partie)

Voici le deuxième volet de la saga sur la super sèche.

Le régime de cétose.

Il est appelé également : « le jeûne protéiné» ou « régime d’épargne musculaire ».

Vous êtes nombreux à en parler et à l’utiliser.

En préambule, il est à souligner que ce type de régime était prescrit dès le début du siècle dernier dans le cadre de traitement contre l’épilepsie.

Il avait été observé que le jeûne et la cétose faisaient parfois disparaître des épilepsies sévères.

Pour le résumer sommairement, il est donc hypocalorique et hyper protéiné.

Dans le principe, il doit exclure totalement ou quasi totalement les apports glucidiques.

Il doit conserver suffisamment de lipides d’origine végétale, de préférence, sous forme insaturés et polyinsaturés.

Suffisamment, cela veut dire peu, juste ce qu’il faut.

Ce point est important compte-tenu de la version « New Age » des régimes de cétose qui fleurissent de toutes parts.

Certains sous l’appellation générique de « Keto », Ketogenic en anglais, dont je parlerai ci-après.

Le régime de cétose s’est démocratisé avec l’évolution d’une population en surpoids qui avait un besoin express de perdre du tissu adipeux.

Il s’est également démocratisé dans le cadre de l’activité sportive.

Ce régime peut être un allié précieux quand il y a nécessité de perdre de la masse grasse dans un temps relativement court et bien sûr en protégeant la masse musculaire.

Il y a une nécessité dans le cadre de la performance physique mais également pour la perte de poids classique, de protéger prioritairement le tissu « noble »*.

*La masse musculaire

Il peut, dans certains cas, être une solution très intéressante pour cibler et démobiliser plus de tissu gras et de façon ponctuelle.

Mais je le répète, il n’est en aucun cas une philosophie alimentaire au sens noble et pérenne du terme.

Revenons au régime de cétose « New Age ».

Nous sommes plongés dans une époque où l’on nous promet d’obtenir tout avec grande facilité.

Un corps de rêve en restant assis sur votre canapé à regarder la télé tout en sirotant des cocktails.

Vous pouvez également devenir millionnaire en travaillant peu grâce à une technique exceptionnelle qui fait de vous une nana ou un mec bien plus intelligent que les autres.

Pour perdre votre graisse, même chose, vous vous appliquez une pommade de temps en temps sur vos cuisses constellées d’adipocytes gorgés d’eau.

Et alors, comme par miracle, vos cuisses deviennent fines et galbées, comme la fille de 20 ans sur l’emballage…

C’est merveilleux !

Le régime d’épargne musculaire a été reconsidéré pour coller à cette époque magistrale où plus l’arnaque est grosse et plus on la gobe.

Ce régime restrictif est devenu permissif, peu protéiné et très gras…

J’ai bien impression qu’il doit plaire ainsi…

Aurions-nous perdu tout discernement?

Pour la petite histoire, j’ai été alerté récemment par un garçon qui m’interpellait sur ce sujet et me demandait de l’aide.

Il suivait, me disait-il, un régime de cétose pour devenir sec et dense.

Pour ceux qui n’auraient pas saisi le vocabulaire, c’est à dire, musclé en ayant perdu un maximum de graisse.

Certainement un bon choix dans le cadre sportif et esthétique si celui-ci est ponctuel et par intermittence.

Une autre condition importante, est bien sûr de ne pas démarrer avec 25 kg de surcharge pondérale.

Mais également d’avoir une base musculaire suffisante et d’avoir une bonne motivation.

Les résultats furent tout autre, il perdait de la masse musculaire à grands pas et ne séchait pas pour autant.

Donc tout le contraire des effets recherchés !

Il m’a dit avoir pourtant rempli de façon méticuleuse toutes les cases que lui proposait ce site Web afin de calculer par lui-même son propre régime cétogénique.

Les quantités de lipides, de protéines et de glucides et par conséquent le bol énergétique globale journalier.

Problème de taille, celui-ci se situait aux alentours de 2400 calories et orienté en grande partie vers les aliments gras !

Fromage, ventrèche etc. etc. entre autre…J’ai cru à une blague.

De toute évidence, le régime de cétose « New Age » laisse la part belle aux lipides et très peu de place aux protéines.

En effet, il se caractérise par une consommation de 5 % de calories sous forme de glucides, ok, pour l’instant on est pas mal mais c’est par la suite que cela se gâte.

75 à 85 % de calories sous forme de lipides, oufffff !!!!! soit en moyenne 180 g pour 2000 kcal

Et entre 10 et 20 % de calories sous forme de protéines, soit en moyenne 75 g pour 2000 kcal

Je me demande comment nous pourrions arriver à la super sèche dans ces conditions !

Ou même simplement sécher…

Vous allez clairement le comprendre lorsque je vais détailler le principe même.

Donc soyons clairs, l’objet de mon article est de traiter le principe de la cétose.

Pas de faire la promotion de régimes à effet de mode qui dénature le fondement même du bio mécanisme cétogénique.

En suspend, je tiens à préciser que le jeûne protéiné ne doit pas être une habitude alimentaire.

Il est question d’un régime extrême, déséquilibrant à tous points de vue.

Il doit être pratiqué sous certaines conditions de façon sporadique et encadré.

Quel en est le principe ?

Il est basé, d’une part, sur le sevrage aux glucides obligeant l’organisme à puiser dans ses propres réserves de glycogène stockées dans les cellules et dans le foie.

Lorsque celle-ci sont épuisées en l’espace de 48 à 72 heures, l’organisme est dans la nécessité de trouver du glycogène pour assurer la carburation des fonctions de base mais également les activités physiques et sportives.

Son choix se porte naturellement sur la dégradation de la masse musculaire qui est un moyen plus simple pour lui d’obtenir du glycogène plutôt que de s’attaquer aux adipocytes.

L’apport en protéines protège la masse musculaire de cette dégradation et pousse donc l’organisme à métaboliser le gras et créer ainsi l’état de cétose.

La masse grasse devient alors la première source d’énergie pour le corps.

Une fois transformée en corps cétoniques, elle alimente le cerveau et fournit de l’énergie aux muscles.

Voici le principe décrit grâce à ce schéma.

La cétogenèse, appelé également voie des corps cétoniques, est la deuxième utilisation la plus importante de l’acetyl coenzyme A par les cellules, juste derrière le cycle de KREBS.

Quand l’organisme ne peut utiliser ses réserves de glucose pour produire l’ATP pour cause de restrictions alimentaires prolongé ou également en cas de diabète, il utilise cette voie métabolique.

L’intérêt est donc multiple :

La perte de poids est rapide

Avec ce type de régime il est possible de baisser considérablement les apports énergétiques et ainsi créer un déficit important.

La perte de poids est ciblée

Comme expliqué plus haut dans le texte, quasi seulement les graisses sont mobilisées, la masse musculaire est donc épargnée.

L’acétone induit une sensation de satiété

Cela n’exclut pas les envies mais freine considérablement la faim.

L’acétone génère également une sensation de légère euphorie.

Voici dans les grandes lignes le principe.

Vous comprenez ainsi clairement que la nouvelle version du régime de cétose ou régime « d’épargne musculaire » ou « jeûne protéiné », la « ketodiet » n’a rien de conforme, ni avec le jeûne ni avec l’épargne musculaire.

J’insiste sur plusieurs points concernant la mise en place de cette pratique alimentaire:

1) La cétose se met en place après deux à trois jours.

Ainsi ne tombez pas, une fois de plus, dans des effets de mode qui dictent la pratique, comme le « jeûne intermittent » qui n’est pas un jeûne ou des cétoses de 18 ou 24 heures qui ne sont pas des cétoses.

2) Enclenchez la…

Dans la mesure où le régime hypocalorique et hyper protéiné traditionnel ne donne plus les effets voulus.

3) Il est préférable de ne pas débuter votre régime directement par une phase de cétose.

Le grand écart risque d’être très compliqué à gérer entre votre alimentation préalable parfois hypercalorique et ce régime très hypocalorique.

Procédez par paliers et prenez le temps de réduire considérablement votre masse grasse avant d’enclencher ce régime extrême.

4) Mettez-la en place de façon cyclique.

Vous l’entrecoupez par la reprise des glucides de façon contrôlée et pendant deux ou trois jours de façon à réactiver le métabolisme.

En effet, lorsque le jeûne protéiné est suivi sur une période trop longue, le métabolisme peut se ralentir, se mettant en état « d’hibernation ».

Cela se traduit par le refroidissement des extrémités, doigts, lèvres, nez, une fatigue accrue physique et morale et une stagnation des effets recherchés.

Parlez en à votre toubib.

Il serait préférable d’en parler à votre médecin avant de vous lancer dans ce type de pratique.

En effet, ce régime est, je le rappelle, déséquilibré et pouvant être déséquilibrant.

Il est très hypocalorique, très protéinés, vous ne devez pas être sujet à des pathologies qui seraient de véritables contre-indications.

Il y a d’autre part des risques d’hypokaliémie parfois dangereuse pour le muscle cardiaque.

Comme vous pouvez le constater, cette pratique n’est pas anodine, ce n’est pas que du « folklore » extrait des stories des « Musculostars » des réseaux sociaux.

Elle demande d’être contrôlée, d’être personnalisée et d’être pratiquée en son âme et conscience, en sachant ce que l’on fait, dans la sérénité et la conscientisation.

Dans ces conditions, les effets sont souvent très intéressants et les résultats parfois spectaculaires.

Le prochain volet sur « la super sèche » traitera de l’entrainement.

Ce que je vous explique vous semble logique ?

Prenez le temps de réfléchir avant d’agir.

Philippe LAMACHE

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