Être en paix est réellement LA QUÊTE que nous devrions suivre, le vrai et le seul chemin initiatique.
Être en paix avec son assiette implique finalement une paix en chaque chose.
Elle s’inscrit alors dans la recherche d’une paix globale.
Nous vivons déjà une existence conflictuelle en notre propre sein, avec nous-même.
Nous sommes en rivalité avec nos collègues de travail, notre conjoint, nos propres enfants, nos parents, avec des individus que nous connaissons à peine et pour des raisons totalement futiles…
Avant d’obtenir une paix profonde et totale, pourquoi ne commencerions-nous pas par nous sentir en harmonie avec ce que nous mangeons ?
Nous voyons certains prophètes de l’introspection, des gourous de la méditation contemplative, des grands maîtres parés de toges et d’artifices, qui nous expliquent comment se sentir parfaitement bien à tous les étages, possédant une paix intérieure inondée de lumière, arborer une obésité morbide.
Ce n’est peut-être pas impossible, d’ailleurs tout est possible en ce monde mais l’exception ne fait pas la règle.
Jusqu’à ce jour, nous avons rencontré, ma femme et moi-même, très peu de gens en paix avec leurs assiettes et il y en a d’ailleurs de moins en moins.
Ce n’est même plus une question de poids ni d’âge, la mal bouffe est en train d’avoir raison de toutes et de tous.
Normalement on devrait manger et se mettre à table pour une seule et unique raison :
Voici une liste non exhaustive des raisons, que l’on pourrait qualifier d’excuses, pour lesquelles les gens mangent :
Il semblerait aujourd’hui qu’on ait perdu toute connexion avec son corps et la plupart d’entre nous mange machinalement, tout bonnement parce que c’est l’heure du petit déjeuner, du déjeuner ou du dîner, sans plus se soucier de ce que notre corps exprime, l’ignorant tout simplement.
Très souvent on se retrouve à grignoter sans faim aucune, nos sens mis en éveille : attiré par une odeur alléchante, une vitrine pâtissière, poussé par une publicité qui déclenche une envie irrésistible.
Il arrive aussi qu’on se tourne vers la nourriture afin de remplir un vide émotionnel ou combler un état de stress : la nourriture a cette faculté, n’est-ce-pas, de nous apporter une forme de soulagement et un réconfort certain.
Une autre bonne raison pour manger c’est lorsqu’on est heureux et que l’on socialise : nous brandissons notre phrase fétiche « il faut bien profiter un peu de la vie », « je suis un bon vivant » ou bien encore « je suis un épicurien », une phrase qui semble tout cautionner.
On s’octroie alors un 2ème ou un 3ème verre d’alcool, on tend sa main encore et encore vers les amuse-gueules ou on se ressert une deuxième portion de lasagne et pourquoi pas un deuxième dessert !
Parfois on mange lorsqu’on est triste et que l’on s’apitoie sur son sort.
« Au point où j’en suis, pourquoi me priver en plus de manger ce qui me fais plaisir.
De toute manière tout va mal dans ma vie.
Je n’arriverais jamais à perdre ce poids.
Personne ne voudra jamais de moi. »
Parfois on est « forcé » de manger.
On n’en avait pas envie.
On avait justement pris la décision de faire attention, mais… c’est Noël, il y a un repas de famille, on est invité…. Ce n’est pas comme si on pouvait dire « non ».
Et qu’en est-t ’il de ces moments où l’on s’ennuie tout simplement.
N’ayant rien à faire, n’ayant aucune passion vers laquelle te retourner dans sa vie, on se dirige vers le placard de la cuisine ou le frigo parce qu’il faut bien passer le temps.
Et puis il y a celles et ceux qui ont créé des automatismes, des associations : manger en regardant la télévision est un véritable combo gagnant, un repas sans dessert n’est pas un repas, prendre un café devient l’excuse magistrale de manger du chocolat.
Il semblerait qu’il y ait toujours une bonne raison pour manger qui soit rarement synonyme de « faim ».
Et le fait, en plus, qu’il y ait toute une profusion de nourriture à portée de main, qui ne demande qu’à être saisie, partout où l’on va, que ce soit à la station-service, chez le marchand de journaux, à la caisse du supermarché, cela ne rend pas les choses plus faciles, n’est-ce pas ?
Quelle relation entretiens-tu avec elle ?
Peux-tu dire que tu es en paix avec ton assiette ?
Voici une check-liste qui comporte 13 cases à cocher.
Il te suffit donc de cocher celles qui sont « vrai » pour toi.
Prends le temps d’y répondre.
Il est l’heure de se mettre à table, de te cuisiner un peu en te réappropriant ton corps et en te mettant véritablement à son écoute.
Pour conclure, avant de te mettre à table pense à ajouter à ton repas les ingrédients véritablement essentiels :
La Vitamine P : Présence :
La Présence au moment de manger est le seul véritable ingrédient qui te nourrisse.
Fais-en l’essai : Mange en étant dispersé et tu verras que bien que tu quitteras la table le ventre bien rempli, ton cœur, au niveau émotionnel sera vide.
La présence, dans tous les domaines de notre existence, que l’on en ait conscience ou pas, est l’aliment qui apporte un sens à la vie, qui nous nourrit de l’intérieur.
Savoir écouter sans être dispersé et en étant totalement présent cela te nourrit de l’intérieur.
Tout comme être écouté par quelqu’un, sans être interrompu, apporte soulagement et réconfort, d’autres termes qui sont des synonymes du mot « nourrir ».
Vitamine A : Amour :
prends tu plaisir à préparer tes repas, mange en savourant chaque bouchée et sois reconnaissant pour cette assiette qui est devant toi.
Vitamine T : Temps :
Prends le temps de manger.
Evite de manger sur le pouce ou en étant distrait.
Accorde-toi un moment pour manger et fais-le assis et en toute conscience.
Ce que je vous explique vous semble logique ?
Prenez te temps de réfléchir avant d’agir
Philippe & Barbara Lamache
Je m’appelle Philippe LAMACHE, je suis coach sportif, coach mental, spécialisé dans l’alimentation et les compléments alimentaires pour sportifs ainsi que dans l’alimentation santé. Depuis plus de 35 ans, je coach des hommes et des femmes pour la pratique pure de la culture physique mais également pour améliorer les qualités physiques d’athlètes amateurs et professionnels, dont quelques champions, et cela dans bon nombre de sports individuels et collectifs.
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